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Le problème de la presse mainstream : comment ne pas dire que Kamala est nulle

Le Point a tenté de lancer une « kamalamania ». Le Monde, quant à lui, a vu la première grande interview politique de la candidate démocrate. L’effort va porter sur les mots : comment ne pas utiliser ceux qui viennent spontanément à l’esprit, comme « fade », « nulle » et « bidon » ? Deux principes empêchent le journal des Lobbies & des Marchés de dire la vérité : l’antitrumpisme primaire, et le féminisme.

 

On regarde d’abord Trump tenter de contrer « la fièvre médiatique et populaire qui propulse Kamala Harris » :

 

 

On rappelle que le job de correspondant à Washington est attribué au journaliste le plus méritant selon l’idéologie du Système, à savoir l’américano-sionisme.

La kamalamania, lancée le 21 août, n’aura pas tenu plus de 10 jours. Le réel reprend ses droits : si Biden était gâteux, Kamala est juste mauvaise. Son job, jusque-là, consistait à rire à gorge déployée, si possible avec un coup dans le nez. Depuis, c’est l’extinction totale.

Le Monde relate l’événement :

L’attente était excessive. Il n’y eut ni crash, ni feu d’artifice. Ce fut un exercice court – vingt-sept minutes interrompues par des coupures publicitaires et des images de campagne – sans faute majeure ni moment saillant. Le décor était étrange – une sorte de bureau impersonnel et gris – et le cadrage défavorable à Kamala Harris, qui paraissait tassée entre son colistier, Tim Walz, et la journaliste Dana Bash.

On a été voir qui était Dana Bash, voici ce qu’écrit le Wikipédia US :

Bash was born Dana Ruth Schwartz in Manhattan into a Jewish family, to Frances (née Weinman) Schwartz, an author and educator in Jewish studies, and Stuart Schwartz, an ABC News producer who served as the senior broadcast producer for Good Morning America. Bash’s maternal grandmother, Teri Vidor Weinman, and her family were Hungarian Jews. Weinman escaped to the U.S. with her husband in October 1941, but her parents and sister were murdered at Auschwitz concentration camp after the occupation of Hungary in 1944.

L’Âne Hidalgo américaine ?

On ne parle pas anglais mais on a vu quelques mots clés impressionnants. Malgré ses deux gardes du corps et de l’esprit, vu qu’elle en manque, Kamala a montré toute l’étendue de son inanité. Pourtant, elle était en terrain archi favorable sur CNN : interview pas en live, notes sous les yeux (bien coupées au montage), donc pas de risque de dérapage, dispositif pro-démocrate avec Dana Bash, le risque était quasi nul.
Trump a d’ailleurs résumé la chose en mettant la pression sur la journaliste : si Bash fait bien son boulot, elle va révéler toute la nullité de Kamala et l’incongruité de sa candidature au poste de président.

 

 

Il va falloir beaucoup d’alcool pour que Kamala tienne le coup dans 10 jours face au monstre antidémocratique. Elle n’aura pas Tim à côté d’elle pour la rassurer et pas ses antisèches pour éviter de dire trop de conneries. On dirait que Le Monde a perdu tout espoir.

La candidate démocrate a parlé de façon posée, s’autorisant parfois un large sourire ou un rire, mais a manqué de formules cinglantes. Désireuse sans doute d’apparaître la plus présidentielle et maîtrisée possible, elle n’est pas parvenue à incarner l’énergie qui anime la campagne démocrate depuis la fin juillet. Mais le véritable test n’était pas jeudi sur CNN. Il aura lieu le 10 septembre, face à Donald Trump, lors de leur débat sur la chaîne ABC.

On se doute que le pouvoir profond US va utiliser toutes ses cordes pour faire de Kamala la grande gagnante de ce débat, si Trump n’est pas assassiné avant, ou décédé dans un accident d’avion. Si elle ne dit rien, on dira qu’elle est solide, calme, présidentiable, et si elle délire, on dira qu’elle est fougueuse, qu’elle incarne une Amérique jeune, pleine d’espoir, etc. Il lui reste heureusement deux cordes importantes : son sexe, et sa couleur de peau. Si elle joue à la pauvre femme noire racisée brimée par le riche vieux macho blanc, alors elle a une chance. Trump devra donc se retenir de la fouetter, ou de la sauter.

Le Monde se rassure en écrivant que Kamala est en tête ou à égalité dans les swing states, ce qui est invérifiable, mais qui sent déjà la triche. Un tel faux leader ne peut pas entraîner les foules. Heureusement, il y a l’argent : sa candidature a déjà reçu un demi-milliard de dollars en un mois. Ça pourra servir à financer la fraude.

 

Kamalamania, l’autre nom de la fraude

 






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