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La pression pour requalifier le meurtre de Sarah Halimi en crime antisémite vient d’Israël

Une certaine Noémie Halioua, très active sur Twitter, présentée comme journaliste, est l’invitée de la télévision franco-israélienne i24news. Elle évoque l’affaire Sarah Halimi, que la communauté juive organisée essaye depuis le début de requalifier en crime antisémite, alors que l’assassin n’a visiblement pas tous ses esprits.

 

La pression, d’abord médiatique, est devenue politique depuis la visite du Premier ministre Netanyahou en France à l’occasion du 75e anniversaire de la rafle du Vel’ d’Hiv’. Et cela a accéléré très nettement le dossier Halimi 2.

Voici les propos de « l’avocate » médiatique de la requalification en crime antisémite... Nous avons respecté les intonations et les hésitations du discours de Noémie Halioua :

« Donc effectivement les paroles de monsieur Macron aujourd’hui sont très importantes parce que ils permettent de de de légitimer euh, des des des des propos euh qui ont été tenus, euh, par la par la presse communautaire mais depuis par la presse euh plus largement, et ça a permis de de, d’enfin mettre des mots sur une réalité. »

Le présentateur (qui a remplacé Paul Amar) intervient :

« C’est très rare qu’un président en exercice intervienne sur une affaire judiciaire qui est en cours parce qu’il y a un principe évidemment très important de séparation des pouvoirs, est-ce que à votre avis ça va faire bouger peut-être les choses parce que le caractère antisémite n’est toujours pas retenu ce soir ? »

On ne se gêne même plus pour exercer une pression communautaire d’un pays étranger sur la France. Imaginons cela avec la télé iranienne qui donnerait ses ordres à Macron et à sa justice « indépendante »... Le tollé, le brouhaha à la Chambre, la presse qui se déchaîne ! Les éditos remarquables ! La fierté nationale ! La mobilisation générale ! La Révolution !
Là, rien.
Que les Français qui ont des yeux et des oreilles voient et entendent.

La réponse de la « journaliste » ne manque pas de sel (de la Mer morte) :

« En tout cas c’est ce qu’on espère, c’est les répercussions qu’on espère c’est-à-dire que la justice va se dire que finalement euh peut-être que cette affaire avec toutes preuves euh qu’on a, qu’il s’agit d’un meurtre antisémite et islamiste, euh, pourra être requalifiée comme telle par la justice. »

Un grand moment de déontologie journalistique et de subtilité en matière de droit pénal.

 

 

Ce forcing absolument antirépublicain, qu’on soit adepte ou pas de la République et de ses lois, devrait faire se lever toute l’Assemblée et toute la presse comme un seul homme pour crier leur indépendance et leur refus de toute intervention étrangère dans leurs affaires.

Au lieu de cela, la déclaration de Macron sur l’affaire Halimi 2 est passée comme une lettre à la poste (et sans retard pour une fois), montrant par là-même la soumission de tout le système officiel aux oukases venant d’un pays étranger à propos d’un dossier qui est pourtant inattaquable : le meurtrier a été mis en examen sans que soit retenu le caractère antisémite, dans la logique du droit. Kobili Traoré est en effet depuis le soir du drame toujours hospitalisé à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (IPPP).
Le droit est une chose, mais il ne faut pas oublier le tordu...

Le nœud coulant se resserre un peu plus autour du cou de la Nation.

 

 

Sur la très particulière justice sioniste,
lire chez Kontre Kulture

 

Cela commence à faire beaucoup d’affaires Halimi, voir sur E&R :

 






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