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La fabrique de l’aliénation : la destruction de l’éducation – Conférence de Charles Robin

Organisée par le Cercle Rébellion et la revue Éléments

Charles Robin, enseignant de formation philosophique, donne ici une conférence en partenariat avec la revue Éléments. Il applique sa grille critique du libéralisme au monde de l’éducation.

 

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40 Commentaires

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  • #1374039

    Je suis pas sûr que Belkacem ait compris tous les "maux" et les "thermes" de la conférence…

     

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  • #1374087

    « Le paradoxe éducatif moderne, c’est qu’au nom de la préservation de l’enfant, au nom de sa protection, au nom de son intégrité mentale et psychique, on va abandonner toute ambition de l’instruire sous prétexte que l’apprentissage serait une forme de violence… »
    C’est sûr que la théorie du genre va tout arranger

     

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  • Conférence très intéressante.

    Ça me donne pas envie de faire des gosses pour les mettre dans ces écoles de la "République" modernisées.

     

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  • Un exposé édifiant. Merci.
    Dommage que les commentaires du public à la fin soient peu audibles.
    Je suggère d’ajouter un sous-titrage.

     

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  • Bluffant Charles Robin ! Tant de cohérence, d’esprit d’analyse et de discours rationnel chez une personne si jeune (enfin, selon les apparences), me laisse béat d’admiration...
    C’est toujours avec le même plaisir que je savoure ses interventions sur le net. Merci !

     

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  • Brillant exposé dont malheureusement il faut tirer toutes les conclusions…
    les politiciens se sont emparés de notre quête commune de la liberté pour détruire le socle de son apprentissage ; c’est à dire l’école.
    Jamais dans l’histoire, nous n’avions autant méprisé et saccagé l’espoir que portent les générations futures.

     

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  • Plus ça va plus il est bon le Charles ! Et très fin pédagogue.
    Un vrai plaisir cette conf !

     

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  • Très belle introduction, mais je ne suis pas d’accord avec sa vision de l’Internet : pour moi, la profusion d’informations que l’on y trouve, loin de nous dispenser d’un travail de "dé-couverte", peut nourrir notre curiosité et notre soif d’apprendre.
    Pourquoi seuls les livres augmenteraient le savoir et la culture ? Pourquoi ne reconnaître de valeur qu’aux textes que l’on s’est "emmerdé" - je cite C. Robin- à aller chercher en bibliothèque ?
    D’ailleurs, son argument concernant notre méconnaissance des processus de fabrication d’objets techniques ne tient pas la route : a-t-on besoin de savoir comment est fabriqué un livre papier pour pouvoir s’instruire de son contenu ?
    L’accessibilité ne tue pas la curiosité, au contraire. Elle peut stimuler intellectuellement les internautes, et les encourager à penser, à réfléchir.

     

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    • à charlotter
      « a-t-on besoin de savoir comment est fabriqué un livre papier pour pouvoir s’instruire de son contenu ? »
      C’est une question de gestion de temps et de qualité. Si tu veux bien vivre, il est nécessaire de reconnaître et de pouvoir reproduire la qualité.
      T’as le choix entre un livre écrit au XIXe siècle à la bougie et un document de 600 pages en pdf sur internet. Tu choisis quoi ? Supposons que tu sois obligé de juger sur le contenant, vu que tu ne connais pas a priori le contenu. Ne penses tu pas que dans le 1er cas, l’auteur s’est donné du mal et dans l’autre, les chances de tomber sur un ramassis de copier-coller vite fait mal fait, sont grandes. La qualité demande du temps mais internet est l’outil de la rapidité (si t’es pas d’accord, on va ralentir ton débit de connexion).
      Même les mensonges de voltaire sont plus intéressants que les travaux rapides présentés sur internet. Pourquoi ? parce qu’il y a passé du temps. Pour lui, c’était important, à la mesure du temps de vie qu’il y a accordé. Le document manuscrit (voire tapé à la machine à écrire) implique que son auteur a consacré beaucoup d’efforts alors que le doc internet (ou imprimé) résulte bien souvent d’un travail baclé je-m’en-foutiste. Voir, dans les métiers, les documents manuscrits d’avant 1990, les documents imprimés entre 1990 et 2000, puis l’arrivée de l’internet. Dans mes domaines (généralisation possible ?), une note manuscrite est succincte, nette et concise : du bonheur. Dés que tu as à faire à un pavé, ça sent l’internet et la médiocrité : la raison est que le mec d’il y a 30ans a rédigé la note à la main, ne voulait pas perdre de temps et ne pouvait pas aller sur internet : il avait été obligé une fois de passer beaucoup de temps et d’intelligence pour créer son document type. Son objectif était de se faire gagner à lui-même du temps.
      Cela rejoint la réflexion de Charles Robin sur le medium qui influence le contenu.
      Reconnaître la qualité ou la valeur des choses pour les reproduire permet de gagner du temps et du bien être. Comment reconnaître la valeur des choses si tu ne sais pas les reproduire ?
      Même d’un point de vue mercantile, reconnaître la valeur de production et d’usage permet d’établir la valeur d’échange.

       
    • @charlotteer.........à condition de s’être construit au préalable un potentiel de curiosité, un bagage culturel de fond, et ceci ne peut-être fait que sur la base de moyens traditionnels, sur des bases classiques dirai-je .

       
  • Clair, précis et didactique.

    Du très bon travail Charles Robin.

     

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  • L’objectif de la destruction de l’education, c’est de faire de nos enfants des abrutis, car au final, les générations d’abrutis seront très faciles à contrôler, et à diriger par l’état. Sauf que, si nos gosses deviennent tares, sans respect des valeurs, ça peut aussi se retourner contre le pouvoir politique en place.
    Tout cela prouve bien aussi, qu’ils n’ont pas l’intention de libérer l’économie des PME, source de création de richesse et de création d’emplois.
    S

     

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