Grichka Bogdanoff est mort, du coup on connaît son âge réel : 72 ans. Il est mort de jeunesse, voilà ce qu’on pourrait graver en épitaphe sur sa tombe volante, car elle sera nécessairement lâchée dans l’espace, comme la sonde Voyager. Son jumeau lui a survécu, mais pour combien de temps, quand on connaît l’étrange connexion spatiale qui relie deux jumeaux ?

Vous êtes bien dans En Bref, la rubrique la plus mal refaite du monde, mais avec du sens, quand même, au fond. Dans ce foutoir à infos, on a le droit de passer du coq à l’âne, et c’est le cas avec Karen, qui crache à la gueule d’un type assis dans l’avion, tout ça parce qu’il ne porte pas de masque. Mais elle non plus. On n’a pas traduit les insultes, tout le monde les connaît.

C’est pas la bagnole de police qui devrait emmener Karen, mais les infirmiers psychiatriques. Beaucoup de covidés sont devenus dingues, ils étaient déjà à la limite, mais la dernière pièce a fini par pousser les autres dans la fosse, ou la tombe.

Le covidisme avance, les libertés reculent, c’est bien, ça réveille un peu les morts qui croyaient en la démocratie. Et puis on commençait à s’emmerder un peu politiquement, en France, depuis la fin de la politique selon Fukuyama. Il parlait de fin de l’histoire, mais c’est pareil, puisque c’est la politique qui fait l’histoire, généralement. C’est pas Claude François, c’est plutôt Hitler qui fait l’histoire, non ?

Pour être honnêtes, on n’allait plus trop au cinéma, pourri par la bien-pensance des lobbies au pouvoir culturel, on n’allait plus trop au resto non plus, rapport que c’est mieux de faire la tambouille soi-même avec des bons produits, il y a même des amateurs qui cuisinent très bien, et qui rapportent des bons pinards. Pour la bibli, on a Kontre Kulture, ce concentré d’intelligences ; le musée, ben, c’est comme les pornos, t’en as vu un, tu les as tous vus.

Quant au TGV, la SNCF a tellement arnaqué le client avec des tarifs absurdes et repoussants que maintenant, on va se venger avec les trains italiens. C’est bête, le train, en France, c’était un peu le symbole du service public, même les pauvres pouvaient se déplacer. Maintenant c’est fini, si t’es pas un cadre du CAC 40 tu bouges plus de chez toi. Finis les petits weekends à droite à gauche, la visite de la France par la fenêtre... C’est l’assignation à résidence avec passeport intérieur, Moscou 1933 !

Ah, et là on va caser le TGV Max, cette arnaque pour les jeunes, avec un abonnement à 79 balles par mois pour des trajets pseudo-gratuits qui ne marchent presque jamais ! On serait malpolis, on crierait « bande de pourritures » au département marketing de la SNCF. Mais on reste calmes.

Dans ce « nouveau monde », celui de Schwab, Leyen et Macron, et là Praud a raison de parler du Diable, tout le monde ment, vole, triche. C’est devenu la norme. Écoutez la Leyen mentir comme elle respire, c’est pas une femme, c’est un serpent !

Tout ce qui était (apparemment) gratuit devient payant, ce nouveau monde n’est qu’une société à deux vitesses, une pour les riches, une pour les autres. Les uns seront bien soignés, protégés, payés, les autres non. Ça va être la jungle, les Morlocks contre les Éloïs, les Damnés contre les Élus (hum) ! Remarquez, quand on y pense...

C’est la société du dollar, de l’extorsion, la lutte de chacun contre tous, la fin de l’idéal français, celui du partage, celui du handicapé qui a le droit de vivre dignement, du faible qui peut être protégé, du pauvre qui peut voir du paysage. Désormais, c’est chacun pour soi, chez soi (le distanciel), seul contre tous dans la guerre de tous contre tous !

Heureusement, il y a Grégory & Sandrine, qui sont généreux, et qui ne pensent pas qu’à leur gueule. Oui mais voilà... Oh, et puis jugez par vous-mêmes.

C’est exactement ce que veulent les maîtres de ce nouveau monde : chacun pour sa gueule, et la générosité, d’accord, si ça peut foutre le consensus culturel et social en l’air.
De partout remonte un certain ressentiment contre l’oligarchie... Des paroles dépassent les pensées. Ou l’inverse, on sait plus trop.

Là, on parle bien de deux races, les Élus et les Damnés. Au milieu de ça, heureusement qu’on a encore l’humour. Me Jakubowicz, alors président de la LICRA avant de défendre un assassin pédocriminel, avait un jour expliqué de quoi on avait le droit de rire, mais son règlement n’a pas été trop suivi, au contraire même. Aujourd’hui, grâce au covidisme, toutes les frontières de l’humour ont été pulvérisées. Quoi de plus tragiquement drôle que le Noël de Pantxika ? Même Blanche Gardin ne va pas aussi loin.

Vous l’aurez compris, l’idée des schwabistes, c’est l’HP chez soi : chacun dans son HP, et les fous seront bien auto-gardés. Il y a l’humour, et il y a Mélanie, donc tout n’est pas perdu. L’avion de chasse du RN a bien reçu notre samoyède en cadeau, et elle nous remercie avec un grand sourire.

Le clebs nous a coûté un bras (1 300 euros, ça en fait des entrecôtes-frites en moins), mais un sourire de Mélanie, ça n’a pas de prix !

On va terminer sur le message d’une autre ravissante petite fille, ce coup-ci à Fischer, Hirsch & Véran, la triplette de Maleville qui veut la vacciner contre la joie de vivre. On sent une certaine réticence.

Joyeux Noël à tous à l’italienne !