Un bel exemple de sous-information sous couvert d’information : alors que les réseaux existent, que des polices sont même sur leurs traces (malgré les blocages du politique et de la justice), les médias mainstream préfèrent focaliser sur les consommateurs, ces pédocriminels « désorganisés ». Et maintenant sur les réseaux de consommateurs, depuis le développement exponentiel de la consommation de pornographie enfantine sur le Net.

Les réseaux de consommateurs, c’est une façon de prendre à bras-le-corps un problème qui inquiète les Français, soucieux de l’intégrité de leurs enfants, mais sans toucher aux fameux réseaux – par exemple impliquant des personnalités – qui ont pourtant déjà frappé chez nous ou en Belgique. On pense au Coral, à ADO71, et bien sûr au réseau Nihoul-Dutroux qui n’a jamais existé que dans les esprits malades des complotistes.

On ne fera pas la fine bouche, pour une fois, car Arte évoque bien des réseaux, mais loin, par exemple aux Philippines, ou dans le monde immatériel du Net (et du darknet). En France, et plus généralement en Occident, il n’y aurait que des consommateurs, surtout depuis les confinements de 2020...

Il est vrai qu’aujourd’hui, avec une victime, une webcam et une connexion internet, on peut produire et vendre du contenu pédocriminel : le genre s’est démocratisé, « grâce » à l’ultra-libéralisation des mœurs et à l’argent facile. Pire, des mères prostituent parfois leurs enfants mineurs.

Ce doc, malgré tout utile (on n’est jamais contents), fait penser à la chasse aux consommateurs de stupéfiants, chasse qui remonte rarement jusqu’au sommet des pyramides.

Dernière chose, et non des moindres : la surveillance via des algorithmes puissants utilisés par les polices spécialisées des pays occidentaux peut passer très vite du sexuel au politique. C’est-à-dire des pédocriminels aux dissidents...

Enfin, l’Union européenne, au centre de ce doc pour ce qui concerne la lutte contre la pédocriminalité, quand on voit de l’autre côté ce qu’elle prône avec la sexualisation des enfants à l’école, on peut se poser des questions sur sa probité...

Peut-on faire confiance à une UE dirigée par une bande d’escrocs qui ont déjà enfumé 450 millions d’Européens avec de faux vaccins, une dangereuse immigration de masse et une guerre à venir contre la Russie, dont personne ne veut ? Comment croire que ces mêmes escrocs veulent le bonheur de nos enfants ?