Une peine de castration chirurgicale est envisagée à Madagascar « à l’encontre des auteurs de viol commis sur un enfant de moins de dix ans ». Mais aussi la castration « chimique ou chirurgicale » contre les violeurs d’enfants âgés entre dix et 13 ans. Et chimique pour les violeurs de mineurs entre 13 et 18 ans.
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Amnesty International a appelé Antananarivo à « abroger » ce texte, affirmant que la castration chimique ou chirurgicale « constitue un traitement cruel, inhumain et dégradant » et « ne résoudra pas » la question des viols d’enfants. Cette mesure n’est par ailleurs, toujours selon l’ONG, « pas compatible avec les dispositions constitutionnelles malgaches contre la torture et les mauvais traitements, ainsi qu’avec les normes régionales et internationales relatives aux droits humains ».
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Jessica Lolonirina Nivoseheno, du mouvement « Women Break the Silence », estime qu’il existe une « culture du viol » dans l’île, où beaucoup de cas « se règlent en famille et à l’amiable », et que les mesures de castration pourraient se montrer « dissuasives ».
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Dans le monde, seuls le Kazakhstan et la Pologne (depuis 2010) appliquent cette mesure. En 2018 en France, Laurent Wauquiez (LR) avait affirmé vouloir obliger « les prédateurs sexuels » à subir ce procédé ou à rester en prison s’ils refusent de s’y soumettre.
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