Judith A. Curry est une climatologue américaine, présidente de l’École des sciences de la Terre et de l’atmosphère au Georgia Institute of Technology et membre du Comité de recherche climatologique du Conseil américain de la recherche. Elle est coauteur du livre Thermodynamics of Atmospheres and Oceans (1999) et coéditrice de l’Encyclopedia of Atmospheric Sciences (2002). Elle est également auteur ou coauteur de plus de 140 articles scientifiques. Au nombre des distinctions dont elle a été honorée figure le Henry G. Houghton Research Award, qui lui a été décerné par la Société américaine de météorologie en 1992.
En 2009, elle déclare être troublée par la « nature tribale » de certaines parties de la communauté des climatologues et par ce qu’elle considère comme une réticence à communiquer les données et à les laisser contrôler par des analystes indépendants.
Judith Curry en 2015 : une traduction ERTV
Climat : les accords de Paris sont bien morts
Les discussions sur le climat au G20 ne sont rien d’autre qu’un effort international visant à intimider les États-Unis.
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Vous pouvez certainement compter sur la Pravda pour ne pas vous informer des promesses de ces 19 autres pays, et en préciser la substance. Si vous entrez sur Google les lettres INDC (« Contribution prévue à l’échelle nationale ») ainsi que le nom du pays, vous trouverez exactement ce que ce pays a promis de faire dans le cadre de l’Accord de Paris. Examinons donc certains grands pays :
Chine : nous avons déjà une réponse suite à ma publication de la semaine dernière. La Chine, par l’entremise de ses entreprises, envisage de construire, au cours de la prochaine décennie, plus du double de centrales à charbon que les États-Unis ont aujourd’hui. Sa « contribution à l’échelle nationale » indique que la Chine peut augmenter ses émissions de CO2 autant qu’elle le veut jusqu’en 2030, et seulement alors (lorsque tout le monde en Chine aura vraisemblablement l’électricité et quelques voitures) elles diminueront. D’ici là, ces émissions seront probablement au moins le triple de celles des États-Unis.
Inde : le pays entend tripler son approvisionnement en électricité d’ici 2030, sans aucun engagement quant à sa provenance, énergies fossiles ou pas. L’intention est formulée de réduire l’intensité des émissions de sa production d’énergie et d’élargir considérablement la capacité éolienne, solaire ainsi que nucléaire. Youpi !