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Agressés et humiliés par des élèves, les profs du lycée Gallieni de Toulouse sont en grève

C’est littéralement un « appel au secours » qu’ont lancé, ce mardi matin [9 janvier 2017], une soixantaine d’enseignants du lycée Joseph-Gallieni (sur 120), route d’Espagne à Toulouse. Devant l’entrée de l’établissement qui accueille plus de 1 000 élèves du CAP au bac professionnel et technologique, une large banderole réclame « un plan Marshall ».

 

 

[...]

Agressions, vols, bagarres, violences sexistes , trafic de drogues et élèves fichés S Agressions verbales et physiques « qui se généralisent et se banalisent », « intrusion d’élèves extérieurs qui viennent semer le trouble et commettent des infractions », vols en classe, à l’internat, généralisation de bagarres violentes dans l’enceinte de l’établissement, violences sexistes subies par les filles, élèves et parents qui viennent la peur au ventre, souffrance des enseignants, trafic de stupéfiants, etc. La liste est longue et les moyens pour lutter plutôt aux abonnés absents, considèrent les équipes pédagogiques en colère.

 

« Des élèves partis pour tenter d’aller faire le jihad »

[...]

« À une prérentrée, un collègue a demandé à la police de connaître les élèves qui ont un casier judiciaire et le policier lui a répondu qu’il ne préférait pas lui donner ces informations, pensant qu’on aurait peur de rentrer dans certaines classes, raconte Virginie, professeur de lettres et histoire. On a eu, une année, des élèves partis pour tenter d’aller faire le jihad. Quand ils sont revenus, le rectorat nous a répondu de faire appel à notre bon sens pour gérer le problème. »

« En cours avec le bracelet électronique »

« Dans les 1 000 élèves du lycée, on a des profils très particuliers, poursuit l’enseignante. Certains sont très volontaires, mais on a aussi une minorité qui relève de structures spécialisées, médicales, ou relatives à la justice  : des élèves qui sortent de prison, qui viennent en cours avec le bracelet électronique, d’autres qui ont un casier judiciaire assez fourni qu’on nous demande d’intégrer. On fait tout pour que la poudrière explose. »

Lire l’article entier et voir le témoignage des professeurs sur ladepeche.fr

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L’école est-elle encore française ? Voir sur E&R :

 






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117 Commentaires

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  • Il faut entrer en résistance, cesser la collaboration.
    Le pays s’effondre. Laissons faire, de toute façon on ne pourra pas l’empêcher.
    Plus tard nous reconstruirons.
    Je comprends bien que des jeunes veuillent embrasser la profession d’enseignants, et c’est très bien. Vous serez en fait des larbins pour colmater les brèches dans l’école de la République. Alors allez-y mais vite orientez vous vers des écoles libres qui en valent encore le coup ou des écoles sous contrat.
    De même pour les policiers, pompiers, etc. fonctionnaire c’est bien, mais si vous le pouvez orientez-vous vers le privé.
    Protégez vos proches, laissez l’État s’effondrer.
    Les français ne doivent plus obéir à ce système qui nous détruit.

     

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  • Si l etat rouvrait les mines pour y envoyer les eleves recalcitrants , irrespecteux et voyous , je vous garanti qu a l arrivée de chauqe prof en classe, les eleves se leveraient par respect comme a une epoque. Le travail d interet general est la seule solution. L incarceration n a pas d effet positif . Le travail dur enormement..

     

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  • Bon,
    Camarades,
    A quand une école privée ER, c’est un projet qui devient nécessaire,
    pensons à nos gamins, pensons à l’avenir !

     

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    • A.E.

      Excellente suggestion. A creuser vraiment.

       
    • L’état n’est plus capable d’instruire, car ce n’est plus son projet.
      Les parents soucieux de l’instruction de leurs enfants font le choix d’un enseignement à domicile. Les mamans sont à la maison, car c’est par elles que passe l’accès aux savoirs. Elles sont soutenus en cela par les papas, qui reconnaissent le travail et l’abnégation de leur épouse en matière éducative et instruction. Il faut ensuite que, dans les matières plus spécifiques (lettres classiques, langues, sciences), un réseau d’enseignants de l’ancienne génération accomplisse le travail et forme aussi les nouveaux. Il existe aussi les intervenants, type animateurs, qui peuvent aider les familles à mettre en place, organiser des activités dites transversales pour faire le lien entre les matières.

      A défaut d’organiser une école E&R, il faut collecter les expériences acquises par les familles déjà en action, pour élaborer une proposition d’instruction auprès de nos enfants et petits-enfants.

      Première session : Redéfinir l’Ecole.

       
  • Rien à foutre, c’est bien fait pour leur tronche.
    Signé un ancien prof "carpétisé" par ses gentils collègues toulousains de gauche, et par son rectorat, lorsqu’il prophétisait que çà ne s’améliorerait pas. Et c’était il y a presque 20 ans. Monde de merde.

     

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  • #1880148

    Ils ont bon dos les professeurs !

    Les profs appellent au secours, et on leur jette des pierres ?

    À suivre ce fil de commentaires, on croirait que les enseignants ont le pouvoir... Ils ne l’ont pas plus que vous ou moi.

    Tout d’abord, les programmes scolaires sont pondus par des pédagogistes qui n’ont rien à voir avec le corps enseignant. On ne peut donc pas les accuser de détruire l’école.

    Les réformes non plus ne sont pas du fait des profs, mais bien des gouvernements. Parmi ces réformes, on retrouve notamment la loi Jospin du 14 juillet 89 dont l’article 11 annonce l’entrée des parents dans les établissements scolaires. Depuis, dans la majorité des établissements, les associations de parents d’élèves ont récupéré le soutien de la direction, au détriment des enseignants alors privés de l’autorité indispensable à l’exercice de leur métier.

    D’autre part, de nombreux parents ont abandonné leur mission éducative pour la confier aux professeurs. Il y a de quoi devenir schizophrène !

    L’essentiel des enseignants ont choisi ce métier pour remplir un mandat d’instruction, pas d’éducation. Pour transmettre des savoirs, pas pour faire du dressage.
    Après cinq ans d’études et un concours, il faudrait en plus un gant d’argent de savate ?

    Il n’y a plus aucune reconnaissance pour ce métier. La grille de salaires des enseignants est gelée depuis dix ans. Si les profs exerçaient pour l’argent, ça se saurait.

    Les enseignants ont donc perdu le soutien de leur direction, celle des parents... et celle de la population : ce fil de commentaire en est la preuve flagrante. De la part d’une communauté qui prône la réconciliation, c’est décevant.

    Par conséquent, plus personne ne veut exercer « le plus beau métier du monde ».

    Les troufions ne sont pas responsables de la guerre, mais en font toujours les frais.

     

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    • Tous ceux que je connais ne le font que pour 2 raisons :
      1- l’argent : c’est BEAUCOUP mieux que d’être au chomdu. Et vu leur retraite, le nb d’heures et l’absence totale de superieur hiérarchique, c’est bien payé sur le long terme. Il n’y a qu’un prof qui pense que sa valeur sur le marché du travail serait indexée sur son niveau de diplôme, dont aucun employeur n’a strictement rien à f.
      2- le temps libre et les vacances.
      C’est simple, ils ne parlent que de ça. De "où ils vont aller lors de leurs prochaines vacances".

      Ce que je constate :
      - Les profs qui viennent en costard cravate ne se font pas em... on entend les mouches voler.
      Ceux qui n’ont aucun charisme et/ou qui viennent sapés comme des ados se font chahuter
      - Le responsable de la qualité de vie des profs et des éleves dans un établissement, c’est le directeur dudit établissement. Quand il est bon, même dans les pires cités, aucun pb. Qaund il est nul (turnover, etc.), c’est le chaos.

       
    • Tous les profs que je connais, et j’en connais un paquet, TOUS sont des gauchaux endurcis, européistes pour l’ouverture des frontières, etc.... ils récoltent ce qu’ils ont semé... et je ne m’en réjouis pas du tout.

       
    • #1880816

      @ Mouais et jpgrillon
      Vous n’avez pas forcément tort (plutôt raison, en fait), et j’ai comme vous rencontré soit des mollusques tire-au-flanc, des profiteurs qui se cassent dès que la sonnerie retentit, un syndicaliste fier de son droit à branlouser pendant sa décharge, ou des bisounours enfermés dans une bulle et qui n’ont jamais réussi à concevoir leur vie autrement qu’à l’intérieur d’une enceinte éducative, comme s’ils avaient voulu rester à l’école pour toujours.

      Mais je rejoins conjoint_de_prof à 100% (j’en suis un aussi), il dit des vérités immenses sur le métier tel qu’il est vécu par les *vrais* profs ; les profs sont réellement seuls face aux parents, la hiérarchie et les élèves (enfin, selon le vécu que j’en ai).
      Les hiérarchies (principal, principal adjoint) accaparent souvent des mauvais profs ambitieux et suffisamment pervers et sociopathes pour manipuler les uns contre les autres, se faire bien noter par le Rectorat et palper du bifton, il y a de la prime (plus fréquent qu’on ne le pense, vraiment).

      Je connais très bien deux profs qui enseignent en collège (le front russe) la matière la plus ingrate en terme de popularité et de travail investi : le français.

      Parmi eux, ma compagne, bientôt 20 ans de boutique, bosse encore le dimanche après-midi pour préparer des cours renouvelés chaque année à ses classes (c’est aussi son plaisir d’enseignante : concevoir des séquences adaptées). Elle est toute seule à défendre le droit de ses élèves à ne sortir pas trop amochés de la Fabrique du Crétin, à l’ancienne parce qu’elle y croit.

       
    • Les troufions ne sont pas responsables de la guerre et en font toujours les frais, certes. Un professeur n’est pas un troufion : il ne fait pas voeu d’obéissance aveugle mais à partir du moment où il consent à l’absurdité, il ne peut plus se faire respecter par ses élèves, c’est ainsi. Or les enseignants ont massivement consenti à TOUT pour la gamelle.

      L’institution est perverse, impossible d’y travailler sans y laisser des plumes et des lambeaux entiers de son âme.

       
  • #1880213

    Ils me font rire avec leurs pauvres slogans de victimes " Non à la violence" .... Démagogiques jusque dans leurs revendications et leurs combats. Ils s’attendaient à quoi ces enseignants qui ont constitué le gros de troupes de l’électorat de F. Hollande ? Ils s’attendaient à quoi ces enseignants qui manifestaient "contre la haine" en 2002, en 2012 et en 2017 ? La haine, ils se la prennent depuis 30 ans en pleine poire par leurs petits protégés et leur ministère de tutelle (euh, pardon de truelle) qui a tout fait pour que l’EN en soit là aujourd’hui. Qu’ils aillent jusqu’au bout de leur constat et de leurs analyses. Qu’ils commencent donc par nommer les choses au lieu d’user de périphrases et d’euphémismes. Qu’ils demandent des comptes aux syndicats qui les ont trahis. Qu’ils arrêtent de soutenir la doxa immigrationniste et mondialiste ces gentils citoyens du monde. Le déracinement n’est pas viable. C’est une anthropologie mortifère qui sert les intérêts de l’oligarchie et ils en sont aujourd’hui un des principal relais dans l’opinion et dans l’esprit des jeunes qui leur sont confiés, autant qu’ils la subisse. Or ils restent dans l’idéologie, ils se cramponnent à leur certitudes surannées (alors qu’ils sont en sous-France) pour ne pas voir la réalité qu’ils ont contribué à façonner au fil des réformes qui leur ont été imposées. T’en veux de l’écriture inclusive ? T’en veux des ABCD de l’égalité ? T’en veux des IDD, des EPI, .....et autres fadaises pédagogistes. Et bien regarde bien où elles t’ont mené. La vérité c’est que chaque année pour 150 000 de ces jeunes, le djihad et la délinquance sont des voies autrement plus prometteuses que pôle emploi. Ils y trouvent au moins la reconnaissance de leurs pairs. Ce que l’EN et le corps enseignant ne veut pas voir ou feint de ne pas voir. Préférant mener des combats qui n’en sont pas. L’heure du bilan a sonné et la note c’est eux qui vont la payer.

     

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  • Quand même la fonction Présidentielle est rabaissée comme elle l’est depuis 2-3 quinquennats, il ne faut plus s’étonner de rien. FH au chevet de Théo vous vous souvenez ? ........
    On voit bien que le niveau baisse partout, du plus haut au plus bas.
    Les signes de faiblesse sont partout, les jeunes le savent, et en profitent.
    Il y a un laissé-aller manifeste des autorités depuis quelques années, on le sent bien. Notre pays traverse une crise morale majeure.
    Internet aussi a été un accélérateur dans tout ce merdier. Internet c’est la violence partout, tout le temps, pas forcément physique d’ailleurs, c’est bien plus sournois que ça.
    Tout ceci accentué par la télévision, les séries et les médias où tout est violence, délation, barbarie, guerres, police, meurtres, polémiques, débats stériles, bêtise crasse, etc.
    Les jeunes de nos jours baignent dans une mare de merde que j’ai pas connu et perso j’en suis content. Ils n’ont plus de repères sains.
    Ce weekend des jeunes de 15 ans ont poignardé un autre jeune, qu’ont ils vécu pour avoir autant de haine en eux à cet âge ? Rien. Le problème est plus profond et est civilisationnel selon moi.
    Les profs sont en 1ère ligne de tout ce merdier, de toutes ces chances pour la France qui ont foutu notre pays tel qu’il est aujourd’hui. Ça explique pas tout mais quand même.
    L’état a un rôle de fermeté et d’exemplarité qui tisse la cohésion, à travers le respect, l’autorité, mais non ça préfère faire les poches des honnêtes gens qui souvent n’ont pas de casier judiciaire et laissent les racailles en liberté. Voilà pourquoi aussi on en est là.

    C’est foutu la France est foutue les traîtres au sommet font tout pour qu’il en soit ainsi.

     

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  • #1880594

    C’est comme quand place du Capitole , on a brûlé des drapeaux français
    Ces même profs avaient dit , il n’y a que l’extrême-droite pour y voir un malaise
    Vous avez raison, il n’y a aucun problème, aller hop ! tout le monde en classe et qu’on en parle plus

     

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  • Si vous voulez détruire, une civilisation, un peuple, une nation, c’est ultra simple. Pas besoin de faire des guerres, des magouilles économiques ou politiques, il suffit simplement de détruire son système éducatif et de patienter. Le tour est joué.
    Le sujet de cette vidéo est donc de la plus haute importance.

     

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  • C est affligeant mais pour autant j’ ai du mal à plaindre ces tapins du gauchisme et de la bien-pensance que sont la quasi intégralité des représentants de l éducation nationale !
    Bientôt 4 décennies que l éducation nationale est toujours plus un sinistre bordel sous la pression de l idéologie gauchiste et des multiples réformes foireuses qu elle a subie et on vérifie chaque année un peu plus à quel point tout ceci ne tourne qu au désastre.... Comble du cynisme, les prof parmis les premiers responsables de la donne sont les premiers à s en plaindre !
    Dire que jusqu’ aux début des années 80, l éducation nationale française était une référence mais ça c était avant la montée en puissance du gauchisme au sein de celle ci !

     

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