Normalement, en fin d’année scolaire ou professionnelle, le vendredi soir, il ne se passe pas grand-chose à part les pots du boulot et les concerts de l’école globalement ratés. Car tout le monde a déjà la tête ailleurs, avec l’envie de rejoindre sa famille, son nid douillet ou alors la location de Courchevel parce que ça fait riche.
Mais cette année 2017 est spéciale, il se passe des trucs lourds même le 22 décembre. Le truc le plus lourd, le plus symbolique, le plus 3e degré, le plus tout qu’on a trouvé c’est cette histoire d’institutrice qui enseigne aux migrants alors que les enfants de l’école du coin n’ont plus d’instit depuis cinq semaines.
On ne devrait même pas commenter cette info parce qu’elle se suffit à elle-même : en une phrase il y a tout. Mais on va faire un peu de promo pour la presse locale, qui n’est pas toujours à l’honneur dans notre pays médiatiquement occupé par les médias mainstream à la botte. Et si l’avenir de l’info c’était le local, non aligné sur Paris et ses lobbies ?
« Voilà une histoire inhabituelle. Ferrette est une commune du Sundgau (Sud de l’Alsace, à la frontière suisse) de 683 habitants. Le village avait fait la une il y a un an, car c’était un des premiers villages en Alsace à accueillir des migrants. Plus de 80 migrants, soit plus de 10% de la population du village, ont été accueillis. Aujourd’hui, loin de l’idylle décrit par les journalistes, les habitants en ont assez. En cause, l’absence d’école pour les enfants du village depuis 5 semaines. »
On résume le papier d’alsace-actu.com : la remplaçante de cette instit au grand cœur tombe malade, n’est pas remplacée, les gosses se tournent les pouces depuis plus d’un mois, prennent du retard, les parents grognent, le maire menace.
Quant aux pauvres migrants, ils ont toute l’attention du pouvoir profond et de leurs prolongements ou faux-nez :
La fin de l’année approche @EmmanuelMacron et contrairement à votre promesse des personnes migrantes dorment encore dans les rues et dans les bois #GrandeSynthe #Stalingrad #LaChapelle et ailleurs pic.twitter.com/RVwVZAhwzP
— La Cimade (@lacimade) 21 décembre 2017
On pourrait appeler ça la préférence antinationale. Où l’on comprend que la résistance sera locale et d’en bas, contre le pouvoir central d’en haut. Mais c’est pas gagné pour le petit peuple français qui morfle, car même le FN est en train de l’abandonner. Après avoir coupé son bras social avec Philippot et tendu le bras qui restait – celui de la droite du travail – à la droite libérale, voici que le FN de Marine Le Pen abandonne, ou semble abandonner, le concept de lutte contre le Système.
C’est Jérôme Rivière, un des nombreux conseillers de la présidente, qui annonce cela dans Le Lab d’Europe 1, le site de news jeune et con...damné, puisque ce laboratoire de la pseudo « nouvelle info » va fermer, ses jeunes membres étant dispatchés dans la maison mère ou foutus dehors. C’est le sort de ceux qui collaborent au Système, que voulez-vous.
Justement, le Système, un concept que le Rivière estime « trop vague » avec un « aspect conspirationniste ».
Trop vague ? Eh bien on va lui expliquer ce qu’est le Système, à Jérôme, et les condamnés à mort sociale du Lab d’Europe 1 peuvent en profiter. Le Système est l’ensemble des forces oligarchiques de confiscation du pouvoir, des pouvoirs. Il ne s’agit nullement des ministres ou des députés, ces gros larbins inutiles et coûteux, mais des multiples dominances dans les domaines stratégiques : médias, économie, banque, réseaux, justice, police, renseignement, armée. Dominances qui sont en contact les unes avec les autres et qui déterminent le destin du pays. Sauf que la différence avec une direction démocratique c’est que cette union des dominances ne travaille que pour elle, pour affermir sa puissance et sa domination... sur le peuple. Le Système, émanation théorique du peuple, en est devenu l’ennemi numéro un.
- Schéma du pouvoir non profond pour les nuls et les non-comprenants
Il s’agit, plus précisément, parce que ça a l’air d’être encore trop vague pour Jérôme et les Labistes, des boss du CAC40, de la haute banque, du renseignement, des proprios des grands médias et des hauts grades des réseaux plus ou moins occultes (Le Siècle et compagnie) qui charpentent tout ça. Ah, « occultes » c’est encore trop vague pour vous ? Bon alors c’est les lobbies qui donnent la cohésion politique et idéologique à cet ensemble à première vue disparate, lobbies sioniste, maçonnique et LGBT principalement. Et le lobby des Centraliens ? Puissant dans les grosses boîtes mais inopérant politiquement, et idéologiquement peu influent.
« Désormais, Jérôme Rivière va s’attaquer à "l’État profond", selon Le Point. Une expression traduite de l’américain "deep state" qui désigne, explique l’hebdomadaire, "les différents secteurs (militaire, industriel, médiatique…) qui agiraient selon leurs intérêts cachés pour éviter que les choses changent". »
Ah, c’est « l’État profond » maintenant (merde, on n’avait pas lu le papier jusqu’au bout, faut dire que l’intro était tellement repoussante) ? C’est plus le Système ? C’est parce qu’État profond est moins marqué réseaux & lobbies, l’indicible ? On dirait que le sionisme fout la trouille à tout le monde dans ce pays de pétochards. Pas étonnant que la lâcheté soit enseignée à l’école, dans les journaux et dans les tribunaux !
Des cours de courage, ça serait pas mal, non ? Le courage, un concept très pragmatique, un concept qui déclenche l’action, qui fait changer les choses, et par le bas, parce que s’il faut attendre le haut... On a dit « courage », pas insolence. Il ne s’agit pas de mettre une claque comme les racailles à une prof qui mesure 1m60 et qui pèse 55 kilos. Ça c’est un concentré de lâcheté et de dégueulasserie. Non, le courage c’est d’affronter le pouvoir, le vrai pouvoir, quand il est inique, injuste, dégueulasse. Ça c’est du courage. Les antifas qui affrontent les CRS ? Faux courage, car ils ne risquent rien, le pouvoir profond est avec eux. Les antifas sont juste là pour affaiblir et paralyser (via la justice et le politique) les forces de l’ordre, au profit des forces du désordre.
À propos de désordre, chez nos voisins allemands les autorités se préparent à la grande orgie d’agressions sexuelles de la Saint-Sylvestre. Et qui figure sur l’affiche préventive de la ville de Cologne ? Un grand blond ! Un nazi !
- Traduction : avec cette affiche très pop-art, la ville de Cologne fait la promotion du « respect » envers les femmes et les jeunes filles
On voit que le peuple allemand comme le peuple français est poussé vers l’aveuglement, la lâcheté et la soumission. Soumission à quoi ? À cet ordre mondial qui ne dit pas son nom mais dont on voit chaque jour les progrès désolants. Des exemples ? Un exemple : la LICRA qui se permet de demander en direct sur Twitter la fermeture de comptes qui ne lui plaisent pas, alors que cette assoce ne représente rien et n’a aucune légitimité, mais elle est obéie, c’est ça le drame. Ce Nouvel Ordre mondial ressemble à la LICRA dans sa méthode et ses buts : il nazifie tous ceux qui ne veulent pas s’y plier. C’est donc un ordre nazi. Ceux qui veulent nous soumettre sont les vrais nazis.
Nous tendons la main au peuple allemand, pas à ses dirigeants soumis et corrompus comme les nôtres, pour nous lever ensemble contre cet ordre synonyme de désordre. L’amitié franco-allemande est là, elle n’a pas pu se faire en 40 pour des raisons, euh, obscures, mais elle est rendue possible aujourd’hui par le danger commun mondialiste. Tendons aussi la main au peuple russe, pour faire enfin cet axe Paris-Berlin-Moscou qui tiendra tête à l’axe du Mal Londres-Tel-Aviv-Washington.