Une fois n’est pas coutume, on va commencer par le sérieux. Et le sérieux, ce mardi 12 décembre 2017 est dans la bouche de Brice Teinturier, le DG de l’institut de manipu pardon, de sondages IPSOS.
"Le #terrorisme est aujourd'hui la première préoccupation des Français devant le #chômage". @BriceTeinturier #cdanslair pic.twitter.com/pvpQ7XVeQP
— C dans l'air (@Cdanslair) 11 décembre 2017
Quand la sécurité sociale perd la « sociale »
Oui et alors ? Parfois un petit tweet vaut mieux qu’un long discours. En trois mots, Brice confirme la réussite du plan oligarchique de renversement des priorités, autrement dit que la terreur a servi à reléguer la préoccupation « sociale » au second plan derrière la préoccupation « sécuritaire ». On espère que cette victoire de l’élite par KO et aux points (avec l’arbitre dans la poche) dans son combat truqué contre le peuple sonne la fin d’une longue série d’attentats qui ont objectivement plus servi l’oligarchie que le complot islamiste mondial, qui peut frapper où il veut quand il veut, et qui peut déplacer ses troupes d’un pays à l’autre au nez et à la barbe du renseignement militaire occidental...
Brice participe depuis des années au formatage du grand public avec ses sondages qui ne sont pas là pour prendre la température de la pensée du peuple, mais bien pour la changer. Le sondage est un instrument d’altération ou de perversion de la démocratie, point barre.
Jack Lang et Patrick Balkany en savent quelque chose, eux qui sont passés à travers les mailles du filet de la justice française. Eh, Jack, comment tu te l’es payé ton appart place des Vosges, une des plus chères de Paris ? Et toi Pat, où c’est qu’t’as mis ton flingue ? Bon allez on arrête de faire chier les vieux crocos et on explique pourquoi on parle d’eux : parce qu’ils figuraient en bonne place dans le stand VIP des funérailles intergalactiques de Johnny.
C’est le magazine Quotidien du leader LGBT Yann Barthès qui a chopé la séquence :
Et pendant que les musiciens de Johnny jouaient "Le Pénitencier", regardez qui on pouvait voir dans l’Eglise de la Madeleine… ⬇️#Quotidien pic.twitter.com/pTY5JLuMgi
— Quotidien (@Qofficiel) 11 décembre 2017
Oui et alors ? Alors ? Cela ne vous rappelle rien ? Le 11 janvier 2015, la manif Charlie, les autorités, les clowns de la franc-maçonnerie en première ligne, les représentants des grandes nations occidentales alignées sur l’Empire, avec leur maître Bibi Netanyahou en tête de cortège, venu vérifier les mains pleines de sang le résultat de son inside job. Ça c’est pour alerter Rudy IIIe Reichstadt. Désormais, dans chaque article on glissera une énormité complotiste pour que le PC de Rudy bipe et le réveille, le maintenant dans un état de tension pré-traumatique. Normalement, ses nerfs devraient lâcher d’ici 5-6 mois. Patience, comme pour Haziza, tout vient à point à celui qui sait attendre le bon moment de la récompense !
Où l’on comprend que tout événement national est pris en otage non pas par les cheminots de la CGT, même si leur grève parisienne de ce mardi 12 décembre est aussi chiante que gratuite, mais par les membres de l’élite autoproclamée. Des personnalités qui auraient dû être condamnées 2 375 fois mais qui sont toujours là, serrées autour du robinet à fric que nous alimentons gentiment chaque année fiscale que Dieu fait. Mais ne cédons pas à la colère, et abordons la question de la galanterie.
Mais, et la transition ? Elle arrive. Souvenez-vous, quand Patrick a braqué sa maîtresse avec un 357 Magnum... Petit retour en arrière de 20 ans pile avec L’Obs :
Comble des scandales, en 1997, une maîtresse de Patrick Balkany porte plainte contre lui pour « viol et menace avec armes ». « L’homme le plus honnête du monde » l’aurait obligée à lui administrer une fellation sous la menace d’un 357 Magnum. Isabelle Balkany accourt alors défendre son ex (les époux s’étaient séparés quelques temps) : “Mon mari n’a jamais eu besoin d’un revolver pour se faire tailler une pipe”, déclare-t-elle en substance à la police judiciaire, selon Libération. La jeune femme finit par se rétracter.
Voici donc, après cette succulente transition, le débat du jour (on se croirait chez le brillantissime Pascal Praud) : la galanterie est-elle sexiste ?
Réponse en images (on n’a pas regardé jusqu’au bout, c’est juste pour mettre une vidéo) avec un sujet de la chaîne d’information déplorable LCI :
Tenir la porte à une femme, lui céder sa place dans les transports : la galanterie, c'est vieux jeu ? Ou alors c'est plutôt sexiste ? @AnaisCondomines & @LeaBons se sont posé la question. Écoutez leurs explications. pic.twitter.com/JmwHye2A0W
— LCI (@LCI) 11 décembre 2017
Avant d’analyser le sujet en profondeur (on n’a toujours pas vu la vidéo en entier), comme sur le plateau de TPMPFPL [1], l’émission enregistrée en direct d’Herzliya [2], nous allons ensemble décrypter une image :
Que se passe-t-il sur cette photo ? Un homme, bien mis, qui ressemble à Bruno Julliard mais sans l’homosexualité (ni le délit d’initiés), tire une chaise de sous les fesses d’une charmante danseuse de flamenco. Nous avons préféré ne pas vous montrer les clichés suivants : on y voit la femme tomber cul par terre en se faisant mal au derrière, et l’homme lui proposer aussitôt un massage pour se faire pardonner. Elle accepte, il lui masse longuement le haut des jambes, puis bounga bounga et enfin elle porte plainte pour viol et gagne une montagne d’argent non sans avoir pris son plaisir au passage.
Après cette parenthèse pas si surréaliste que ça, reconnaissons que les relations hommes/femmes ont évolué : on ne tient plus beaucoup la porte aux dames, on ne leur laisse plus trop la place dans le métro ou le bus. D’ailleurs il n’y a plus vraiment de « dames ». La galanterie a été écrabouillée par le stress de la vie moderne, le chacun-pour-soi et la guerre de tous contre tous. Mais il reste encore des hommes délicats, qui prennent soin de protéger les femmes et de leur faire une cour discrète sous prétexte de porter leur valise ou de leur tenir une poignée de porte.
- Par exemple, proposer à une demoiselle qui a des seins trop lourds de l’aider à les « porter » n’est pas galant mais lourd
Il faut dire la vérité : la galanterie c’est une espèce de préliminaire pour les vrais préliminaires qui eux annoncent l’accouplement bestial entre l’homme et la femme. Avec son 357 Magnum, Patrick n’est pas ce qu’on peut appeler un homme galant. Mais l’arme peut avoir un effet excitant sur certaines femmes qui aiment l’aventure et les aventuriers. Donc se prémunir de toute conclusion hâtive.
Inversement, tenir la porte à une femme peut passer, comme le dit la vidéo, pour du sexisme : on met la femme en état d’infériorité et la femelle contemporaine n’aime pas ça. Du coup on lui balance la porte dans la gueule et on la laisse ramer à la Gare de Lyon avec sa valise de 26 kilos sans roulettes au milieu des migrants qui lui foutent des mains au cul tout en lui chouravant son larfe. L’égalité, c’est ça.
- Dans certains cas, la galanterie est une bonne chose
Cependant, il y a des vicieux – on en connaît mais on ne donnera pas de noms – qui laissent les femmes passer devant eux uniquement pour leur regarder le... derrière ! Ces « hommes » ne sont pas dignes de faire partie de l’espèce humaine, ils déshonorent leur communauté. Quelle idée, quand même, de laisser passer une femme pour admirer son cul dans l’escalier en toute tranquillité, avec l’alibi de la galanterie ! C’est là où elle peut devenir perverse [3].
Finalement, ce baltringue de Balkany, avec son flingue et sa pipe, il est plus honnête que beaucoup de galants hommes.