Pour ce vendredi 15 décembre 2017, à quelques jours d’un Noël sans neige, l’armée texane (c’est l’inverse de l’armée mexicaine) de la rédaction d’E&R a noté deux retours et un départ sur l’échiquier politico-médiatique national. Les retours sont ceux de la France via son fabuleux président Emmanuel Macron et de la paire Hollande-Belkacem, un peu moins fabuleuse, voire carrément flippante, et le départ est celui du comique Tex, qui avait une émission sur France 2, la chaîne publique de la chasse aux sorciers (blancs de plus de 50 ans) par la sorcière Ernotte, surnommée « Pol-Pot » sur les réseaux sociaux.
Après cette intro, un peu comme celles – interminables – de Pierre de Brague sur On nettoie l’info, on pourrait mettre un terme à cette chronique et partir en vacances à Pyongyang, faire de l’hélico au-dessus des réalisations du Socialisme (réel), manger dans les meilleurs restaurants coréens mais sans se gaver, par respect pour ceux qui se sont serré la ceinture pendant le terrible blocus américain, et évoluer en liberté au milieu de millions de comédiens payés par le gouvernement central.
Oui, on conserve notre humour et on va en avoir besoin car les temps se durcissent. Aujourd’hui, la Corée du Nord c’est la France, la bascule se fait tranquillement sous l’effet des Forces Obscures que nous connaissons tous et que nous n’avons plus besoin de nommer, ce qui est cool d’un point de vue juridique.
- Mac’ et Pout’ à Versailles
« C’est quoi ce délire où vous léchez le cul de Macron », demande un sympathisant au fond de la salle. Non, jeune homme, on ne lèche pas le cul, on relate que Renaud Girard, le grand spécialiste de l’international au Figaro, met le paquet sur Macron. On serait complotifs on dirait que le grand quotidien de droite a besoin de se faire bien voir de la paire Macron-Le Drian qui vend du Rafale un peu partout dans le monde !
« En six mois d’une politique étrangère à la fois réaliste, énergique et imaginative, Emmanuel Macron a réussi à replacer la France au centre du grand jeu diplomatique mondial, d’où elle avait été évincée par la politique brouillonne et moralisante de François Hollande. »
Toujours est-il que le Girard n’a pas tort quand il dit que Mac 1er renverse la vapeur par rapport à son prédécesseur, une catastrophe naturelle à lui tout seul. Et on peut inclure Sarko dans le tas même si Sarko ne faisait pas semblant, lui, de lécher le cul des Amerloques : il assumait le rôle de toutou de Bush Jr, mais Toutou 1er !
Un détail nous avait choqués quand Hollande avait reçu Poutine : il tournait la tête, ne regardant pas son invité, tendant une main molle sur un bras mou, tout l’inverse d’un homme qui assume ses idées. Une honte absolue, un crachat au visage de l’amitié indéfectible – on souligne le mot mais on n’a pas trouvé le raccourci clavier –, indéfectible entre la France et la Russie.
On va pas s’éterniser sur le sujet parce qu’il y a encore Najat et Tex qui attendent dans le couloir de la mort mais pour Girard, au-delà de son obligation vis-à-vis de l’actionnaire, la France est de retour sur l’échiquier mondial. Pas question de cracher dessus, même si on n’a pas trop d’illusions sur l’ambition euromondialiste de Mac 1er, qui rêve d’être couronné empereur d’une Europe... bourrée de migrants. Bonaparte l’a toujours fait triper, et tout vaut mieux que les rêves de méduse de François Hollande, l’homme qui a donné Najat Belkacem à l’Éducation nationale. Une catastrophe dans la catastrophe...
- François Hollande et Najat Belkacem au temps de leur splendeur (juste avant la catastrophe)
Paris Match lui a fait l’honneur d’un article mais en bas c’est écrit qu’on n’a pas le droit de le reprendre : « toute reproduction interdite ». Donc on l’a pas repris et après on s’étonne que le grand magazine photo français se casse la gueule. La stratégie de Match sur le Net est un foirage industriel de premier ordre et Ardisson a été payé, entre autres, sur ce projet pharaonique.
« Contre les vents d’une époque que l’on dit promise au libéralisme ou au populisme et au risque de paraître ringarde aux esprits prétendument "modernes" (...) je le confesse volontiers : je suis, je reste social-démocrate (...) Les commentateurs proclament morte (la social-démocratie) ? Je veux la faire vivre »
C’est dans le nouveau Magazine Littéraire dirigée par le fils Glucksmann (no comment, merci) que la Belkass a sorti ce credo qui nous tire des larmes. Et voici son programme de visionnaire intersidérante :
« Redéfinir précisément ce avec quoi nous voulons rompre : la perspective d’un monde devenu inhabitable du fait d’un mode de croissance qui épuise les ressources de la planète et invivable du fait de l’explosion des injustices et des inégalités jusqu’à l’insoutenable »
Traduction en bon français : sauver les ours blancs et réaliser l’égalité salariale hommes/femmes grâce aux amendes des porcs qui mettent la main au cul des salopes dans les boîtes. Finalement, c’est assez concret, et plutôt réalisable. C’est pas Tex qui va dire le contraire !
Poor Tex, qui était dans le viseur d’Ernotte, qui n’avait pas le droit au moindre faux pas, qui devait encore un peu serrer les fesses, le temps que Pol-Pot dégage après la motion de censure et la purge de Mac 1er mais non, il a pas pu se retenir, il a lâché une perlouse de la taille d’une supernova au pire moment, et la Schiappa lui est tombée sur le râble : 134 kilos de muscles sur cette crevette pas méchante de Tex, qui a littéralement explosé.
Y en avait partout sur les murs, un mélange de chair et de carapace, c’était tout orangé dans les locaux de France 2, un vrai look 70, avec en prime l’odeur lourde de la crevette qui parfume maintenant une télé publique sans hommes. À l’image de l’école française sauce Belkass !
Une dernière pour la route et les contribuables bien malgré eux de France Télévisions : le changement de logo du groupe a coûté 240 000 euros. Pourquoi Pol-Pot, qui doit faire 50 millions d’économies, ne nous a pas appelés ? Nous on l’aurait fait et en mieux pour 100 euros ! Y avait juste à écrire « 1-2-3-4-5 » avec un « Ö » à la fin, comme la bouche d’une poupée gonflable !
Y a pas d’appel d’offres pour ce genre de taf ? Décidément, ce service public qui dégueule de gros parasites surpayés nous échappe.