Le « marave challenge », qu’est-ce que c’est ? Une bande de mecs qui frappe un lycéen au hasard à la sortie d’un bahut et qui se fait verser 10 euros pour l’exploit. Jeu ou sport, en tout cas nouvelle expression de la violence chronique des racailles de banlieue, calquée cette fois sur le KO game des Noirs américains. Pas tous les Noirs, hein, juste les racailles noires. On préfère préciser, des fois qu’on serait taxés de racistes, d’adeptes du KKK...
Des jeunes de 17-18 ans se sont donc fait frapper sans raison par des bandes d’une dizaines de racailles. On ne leur a même pas piqué leur portable ou leur blouson. C’est de la violence gratuite en apparence, mais l’expérience nous montre qu’il n’y a pas de violence gratuite : la violence coûte, et rapporte. Elle coûte à ses victimes, en traumatismes physiques et mentaux, et rapporte à ses auteurs, en avantages matériels et psychologiques : le butin et la domination.
La racaille déclassée des faubourgs s’attaque aux jeunes des quartiers « non sensibles » qui sont promis à un avenir (études, travail, couple, famille, logement) tandis que les premiers vont ramer toute leur vie, passant de la case prison à la case aide sociale sans vraiment devenir des caïds de haut vol. Car la différence entre la racaille de base et Lucky Luciano c’est l’organisation de la violence.
La racaille produit une violence explosive et non durable, qui mène plus sûrement à la prison et au déclassement social qu’à la bourgeoisie et la fréquentation des élites. L’image du truand dans les films est notoirement mensongère. Elle rappelle l’Eldorado que les Africains qui ont réussi leur émigration en France décrivent aux candidats au départ...
Mike Tyson, interrogé sur le KO game, se demande comment on peut frapper une fille, qui plus est par derrière. Pour lui, il ne peut s’agir que d’une pure expression du Mal (vidéo en anglais) :
L’article du Républicain Lorrain sur la question ne nomme pas les agresseurs mais on sait de qui il s’agit. La France ne pourra aller mieux, on le sait, que si la racaille d’en bas et la racaille d’en haut, qui laisse faire celle d’en bas pour des raisons de contrôle social, disparaissent. C’est un travail de longue haleine, mais il n’y en a pas d’autre pour qui aime la France.
Dans notre beau pays, il y a des professionnels de la défrancisation ou de la dévalorisation nationale. On ne va pas faire la liste, on n’a pas les moyens de se défendre face à un juge sous contrôle. Le journal Le Monde a ainsi ouvert ses colonnes du 18 décembre 2017 à Pap Ndiaye qui explique qu’il « existe bien un racisme structurel en France ». Le racisme des racailles qui font chier les jeunes à la sortie des lycées d’où ils se sont exclus par manque d’assiduité ou de culture ?
Non, celui des méchants Blancs, et vas-y que j’te refous une couche de racisme sur la tartine nationale !
- Pap est le frère de Marie, qui a été couronnée par le Goncourt pour son roman sur les femmes (noires)
Après les deux polémiques débiles qui ont suivi la déclaration de Miss France 2018 et le déguisement d’Antoine Griezmann, l’historien de l’EHESS – cette école d’où suinte toute la bien-pensance de l’élite universitaire française –, spécialiste de l’histoire sociale et des minorités en Amérique, défend les réunions de « non-mixité sociale ». Vous savez, le truc où les Noirs chient sur les Blancs entre eux. Ce qui améliore grandement le dialogue interethnique...
« Ces réunions visent à rassembler ponctuellement des personnes qui ont en partage un ou plusieurs stigmates pour exprimer les difficultés en confiance et favoriser l’“empowerment”. Aux États-Unis, ce genre d’événement est courant dans la vie sociale, c’est une pratique de socialisation parmi d’autres. »
Et quand Le Monde lui demande « quel regard portez-vous sur ces initiatives ? », voici ce que répond Ndiaye :
« Les associations spécifiques (féministes, homo, juives, de personnes racialisées, etc.) ont toute leur place dans le débat public. Elles apportent une connaissance très fine des torts et des méfaits vécus et peuvent contribuer utilement à la vie démocratique. Les causes spécifiques sont des causes d’intérêt général : faire reculer le sexisme n’est pas bénéfique qu’aux femmes, de même que lutter fermement contre l’antisémitisme est essentiel pour la démocratie. »
Voici la conclusion de notre chercheur, dont le diplôme vaut parole d’Évangile :
« En revanche, il existe bien un racisme structurel en France, par lequel des institutions comme la police peuvent avoir des pratiques racistes. Il y a du racisme dans l’État, il n’y a pas de racisme d’État. »
- Chaque année à la fin décembre, les Français fêtent le racisme
Voilà, c’est la France une semaine avant Noël. Il y a encore du boulot pour que tout le monde marche ensemble. Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que le haut ne montre pas l’exemple au bas.
Malgré leurs exactions, les racailles ne vont plus en prison, la justice française les relâche dans les rues, histoire de calmer les velléités de lutte sociale des Français qui reçoivent de plein fouet les obus du libéralisme. On l’a écrit et réécrit 100 fois, le but est d’inverser les priorités entre le social et le sécuritaire, de façon à ce que la peur de la violence – racaille ou terroriste – passe devant celle du déclassement social. Et c’est en passe de réussir.
On parlait du mauvais exemple donné au bas par le haut : la classe politique nous fait honte, dans l’ensemble. Entre ceux qui tapent dans la caisse, que la justice laisse tranquilles, ceux qui travaillent objectivement contre les intérêts de notre pays, et donc du nôtre, on pense par exemple à l’ancien ministre de l’Économie Emmanuel Macron qui a vendu des fleurons de notre industrie à des groupes étrangers pendant son bref passage à Bercy, il n’y a pas grand monde à sauver. Tenez, le seul ministre qui tenait un peu la route sous le règne de l’archipitoyable Hollande, au milieu d’un tas d’adeptes du rabaissement national, c’était Le Drian.
Aujourd’hui, Yves est relégué au rang de sous-ministre des Affaires étrangères. Il sert juste à ratifier les contrats passés avec les pétromonarchies, ce qui est à la fois honteux d’un point de vue moral et sans intérêt pour le commun des Français : on sait tous que les bénéfices des grandes multinationales, particulièrement de l’armement, ne profitent pas à la Nation. Donc on n’en a rien à foutre de leurs contrats de merde. Oui, bien sûr, ça fait bosser quelques milliers d’ouvriers, mais c’est tout. Et quand on voit les choix stratégiques de nos dirigeants en matière de diplomatie...
« D’abord, M. Bachar el-Assad ne me semble pas vraiment en situation de pouvoir affirmer une prise de position politique tant qu’il est dépendant de la Russie et de l’Iran. Ensuite, quand on a été le premier à libérer (de prison) les djihadistes de Daech, on ne donne pas de leçon. Et enfin, quand on a passé son temps à massacrer son peuple, on a généralement un peu plus de discrétion. »
Le Drian, qui doit encore être intoxiqué par Hollande, s’est piqué de donner des leçons à Assad, qui a supporté, avec son peuple et son armée, une guerre terrible qui a duré près de 7 ans, et qui n’est peut-être pas terminée. Et ce pauvre Drian qui croit se faire bien voir de l’oligarchie en accablant le président syrien et en incriminant l’Iran...
Plus lèche-cul, tu meurs dans le slip sale de Netanyahou !
On se croirait retombés en Hollandie, une des pires périodes que la France ait connue sous la Ve République.
Dieu, si Tu existes, débarrasse-nous de tous ces biiip d’en haut et d’en bas, s’il Te plaît !