Avant d’aborder les trois thèmes du jour, nous avons consulté les nouvelles du front de la guerre du mondialisme contre le reste du monde. La nouvelle offensive concerne la Suède, le berceau du féminisme européen.
« Avec bonne intention, celle de réduire l’inégalité entre les sexes dans les sciences, les universités de Suède exigent que dans les publications et cours académiques figurent au moins 40% de références à des auteures, quelque soit le sujet. Erik Ringmar, un historien/politologue a reçu ainsi l’injonction de rajouter un ouvrage de Judith Butler pour augmenter son quota. Une mauvaise manière contre laquelle la célèbre philosophe américaine, pionnière des études de genre, a protesté. »
- Judith, la terreur genrée de Berkeley
Rappel : Judith Butler est la reine des coupeuses de couilles californiennes à l’origine du délire LGBT pro-gender qui envahit désormais la sphère politico-culturelle mondiale. On schématise, n’est-ce pas. C’était pour vous prévenir de ce qui va bientôt arriver chez nous. On dit « oh la la, les Américains, ils sont fous » et « les Suédois, oh la la quel délire », et puis trois ans plus tard plorf, ça débarque chez nous. Le mondialisme est une idéologie sans frontières, qui prend du temps pour passer d’un pays à l’autre et qui, comme un virus, saute de l’organisme foutu à l’organisme encore vivace. Notre tour viendra ! Il faudra alors injecter du Christine Angot dans Un Jour en France ! Et du Marie Darrieussecq, la punition intégrale !
Quoique, question punition, on est pas mal servis déjà. En zonant sur Twitter ce lundi 4 décembre 2017, à l’aube, on tombe sur le tableau de l’évolution de la dette française depuis 40 ans. Car c’est à partir de 1973 qu’on a commencé à se faire enfler. De Gaulle n’étant plus là pour limiter la casse, Pompidou a prolongé au niveau de l’État son job de chez Rothschild. Et le vidage de nos poches a commencé. On schématise, n’est-ce pas.
Au 2ème trimestre 2017, notre dette publique s’élevait à près de 100% du PIB. En 40 ans (1978-2018), elle a donc augmenté de + de 78 points de PIB et de + de 2.000 milliards € ; ce qui représente une dette d’environ 36.000 € par Français pic.twitter.com/blpgkI8XBK
— Fondation Concorde (@FConcorde) 28 novembre 2017
Et au fait, ces 2 000 milliards (en 2018), on les doit à qui ? Déjà, la dette on la partage entre les 30 millions de foyers, ce qui ne fait plus – ouf – que 83 000 euros par foyer. Bon, on veut en finir avec la dette que les économistes libéraux nous serinent du matin au soir dans tous les médias possibles, une sorte de devoir de mémoire bancaire hein, hin hin hin, et on lance à la cantonnade : « OK les créanciers, on a la rançon, vous êtes où et d’abord, vous êtes qui ?! »
On ne va pas plagier les journaux en leur piquant les infos et en jetant la source, comme le font les humoristes français Elmaleh, Debbouze, Arthur et Sisley : nous, on source. Voici donc la ventilation des créanciers de la France par Le Figaro au 30 juin 2015 :
« la dette française est détenue à 10% par des établissements bancaires français, à 19% par des assurances françaises ou encore à 64% par des non-résidents...
Selon des chiffres du Fonds monétaire international (FMI) de 2014, ces détenteurs de la dette de long terme de la France sont tout d’abord l’Italie, les Pays-Bas et l’Espagne. Viennent ensuite le Royaume-Uni, l’Allemagne et les États-Unis. Sur le court terme, c’est le Japon qui détient le plus de dette de la France, suivi par le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Espagne, l’Italie et la Belgique. »
Tiens tiens, un cinquième de notre dette va dans les poches de nos banquiers et assureurs, hum hum. À creuser ! On espère qu’on ne va pas encore tomber sur ces noms maudits qui vont faire hurler les anticomplotistes primaires du type Rudy IIIe Reichstadt ou Jean-Michel Aphatie !
Lequel nous en a sorti une bien bonne encore aujourd’hui. Depuis qu’il s’est fait dégager de Canal+, qui le payait grassement – dans les 40 000 euros mensuels, une source avance même le chiffre faramineux de 2 500 euros par Grand Journal, ce qui fait 20 fois 2 500 par mois –, le faux journaliste n’en finit pas de ruminer sa rage et de s’en prendre à tout ce qui n’est pas systémo-compatible. Naturellement, son dada, comme ce fada de Valls, qui a probablement un gros chantage au derche, c’est « l’antisémitisme ». Il est vrai que le thème est porteur, mais le concours de superphilosémitisme généralisé tourne au cirque hilarant.
On vous la fait courte : Méluche passe chez Salamé dans L’Émission politique, Léa est la meuf du fils Glucksmann, qui vient de toucher la direction du Magazine littéraire – eh ouais, « fils de » ça mène à tout –, Méluche tombe dans le piège de service public aux ordres direct de l’oligarchie, le leader de LFi pète les plombs, il assaisonne Nathalie Charlie Saint-Cricq, puis vient le tour de Salamé de manger du foin :
Et sur @LeaSalame cette phrase ambiguë de @JLMelenchon : « Je ne me suis pas préoccupé de ses liens familiaux, politiques et communautaires. » On voudrait en savoir davantage pic.twitter.com/Z4mtQVMFaF
— jean-michel aphatie (@jmaphatie) 4 décembre 2017
« Hé m’dame Machin il a dit ça sur vous pendant que vous étiez aux toilettes ! »
C’est fou ce que le CRIF produit de délateurs bénévoles dites donc. On ne voit aucune différence entre le fayot en primaire qui, croyant bien faire, dénonce ses camarades (flinguant à vie toute possibilité d’amitié), et la veulerie d’un Aphatie qui veut continuer à lécher les os mal finis dans la gamelle des Maîtres. Aphatie la papatte !
Des Maîtres qui nous envoient des emmerdeurs au quotidien pour nous punir d’être une nation pas assez alignée sur leur idéologie ou leurs délires eschatologiques. Le 9 novembre à Paris, Massar est interpellé par les flics. Il plonge dans le coma. Dimanche 3 décembre, manif de soutien à Massar à la gare (d’Afrique) du Nord.
En fait Massar a été appréhendé par la brigade des réseaux ferrés (BRF) car il était soupçonné de trafic de drogue. Pour les uns il a été tabassé par les agents de police, pour les autres il a avalé les capsules de crack qu’il dealait. Il est mort après un coma profond le 22 novembre.
De deux choses l’une : soit on accepte les drogues douces en France (et pourquoi pas les drogues dures dans la foulée), auquel cas on laisse les dealers tranquilles ou alors l’État prend le business en charge, à la californienne, soit on réprime sans pitié.
Le problème, c’est quand la politique flotte entre les deux. Les racailles fument ouvertement dans la rue, le joint électronique est toléré, il y a donc une dépénalisation de fait. De plus, les petites peines de prison sont progressivement remplacées par des TIG. Mais on fait quoi des dealers, si on dépénalise ? Eh bien reconversion. Dans un master d’ingénierie financière, un DEA de modélisation des systèmes complexes en biosciences ou un diplôme de l’INSEAD
avec un salaire mensuel moyen à la sortie de 12 857 euros. Les formations formantes, c’est pas ce qui manque en France !
Regardez Aphatie, sans diplôme, juste à la force de ses mandibules, où il en est arrivé !
- Allo, le CRIF ? Je dénonce qui aujourd’huig ? Mélenchong ? Bieng !