J’ai toujours eu beaucoup de CDs, quelques vinyles aussi...
Maintenant j’ai une collection de MP3 hyper bien classée et organisée.
Je ne parle pas de remplir les cases "année, genre, etc", mais de laisser piste par piste des commentaires documentés, me permettant en deux clics de retrouver par exemple, la participation d’un musicien à divers projets édités par des têtes d’affiches différentes ; l’utilisation de tel ou tel instrument, faire des classements chronologiques au jour près, au morceau près...
Plus de 20 000 morceaux (et Dieu sait que j’en ai supprimé massivement... les discographies entières de certains artistes), reliés par un réseau d’informations...
Un vrai petit deezer couplé de wikipédia, accessible sans internet.
On m’a déjà parlé de spotifaille, soi disant "pas cher" et sur lequel il y aurait "tout"...
De l’aspect dérisoire de gaspiller de la mémoire stockage pour des morceaux que l’on trouve parfois sur youtube...
Je reçois du harcèlement publicitaire m’inciter à utiliser les "clouds", permettant de stocker sur le net pour avoir accès à mes données sans dépendre de la capacité de stockage de l’appareil utilisé...
Quand il y a une coupure d’internet, je peux vous garantir que le mp3 est, lui aussi, bien physique.
Quand on regarde l’évolution des baladeurs de musique, il est clair que faire progresser la capacité de stockage n’est plus un objectif depuis longtemps.
On a plutôt droit à l’apparition d’interfaces tactiles, une "smartphonisation" du baladeur... qui est déjà achevée. Le téléphone portable a bel et bien déjà remplacé le baladeur (et tant d’autres choses).
Je crois que l’industrie désire une dépendance à la connection et à l’identification du consommateur, en général.
C’est par exemple valable pour d’autres données, comme par exemple les photos personnelles, qui sont "de toute façon" déjà "uploadées" sur facebook ou autre "cloud"...
L’avenir informatique est l’utilisation d’appareils "bijoux", fragiles, rapidement obsoletes et remplaçables, qui ne serviront que d’interface d’accès au "big data" dont nous serons complètement dépendants.
N’est-ce pas déjà un peu le cas ?
Écouter de la musique au travers d’un support non connecté est devenu presque subversif.
Moins que d’en jouer, certes !
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