Egalité et Réconciliation
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15 choses que chaque Américain peut faire tout de suite

Mes amis,

c’est la question n° 1 que les gens me posent sans cesse une fois qu’ils ont vu mon film : « OK ! Et maintenant, qu’est-ce que je peux faire ? »

Vous voulez faire quelque chose ? Eh bien, vous êtes tombés pile au bon endroit ! Parce que j’ai quinze choses que vous et moi pouvons faire là, tout de suite, pour riposter et tenter de retaper ce système, qui est complètement foutu.

Cinq choses que nous voulons que le président et le Congrès fassent immédiatement :

1. Fixer un moratoire sur toutes les expulsions domiciliaires. Plus une seule famille ne devrait être chassée de sa maison. Les banques doivent ajuster leurs paiements d’hypothèques mensuels à la valeur réelle actuelle des maisons des gens et à ce que ces personnes peuvent payer. Et ceci, aussi, doit être fixé légalement : Si vous perdez votre boulot, on ne peut vous expulser de chez vous.

2. Le Congrès doit réintégrer le monde civilisé et étendre Medicare à tous les Américains sans exception. Une seule source non marchande doit gérer un système de soins de santé universel couvrant tout le monde. Les factures médicales sont aujourd’hui la cause n° 1 des faillites et des expulsions, dans ce pays. Medicare pour tous mettrait un terme à cette misère. La loi qui peut réaliser cela s’appelle H.R. 3200. Vous devez interpeller ET écrire à vos membres du Congrès et exiger qu’ils l’adoptent, et sans le moindre compromis.

3. Réclamer des élections financées publiquement et l’interdiction aux responsables élus de quitter leur fonction pour devenir lobbyistes. Oui, ces mêmes membres du Congrès qui sollicitent et reçoivent des millions de dollars de la part d’intérêts bien nantis doivent voter pour qu’on écarte TOUT argent de notre processus électoral et législatif. Dites à vos membres du Congrès qu’ils doivent soutenir le projet de financement de campagne H.R. 1826.

4. Chacun des 50 États doit créer une banque publique, propriété de l’État, comme ils en ont une dans le Dakota du Nord. Dans ce cas, le Congrès DOIT restaurer toutes les régulations strictes d’avant Reagan sur toutes les banques commerciales, les sociétés d’investissement, les compagnies d’assurances, et toutes les industries qui ont tiré un profit énorme de la dérégulation : les compagnies aériennes, l’industrie alimentaire, l’industrie pharmaceutique, et la liste n’est pas terminée. Si le première motivation d’existence d’une société est le profit, dans ce cas, il est nécessaire qu’elle vive en fonction d’un certain nombre de règles strictes et la première de ces règles est celle-ci : « Ne faites de mal à personne ». La seconde est : « Il faut toujours se poser la question : est-ce pour le bien de tous ? » (Cliquez ici pour avoir plus d’info sur cette banque publique du Dakota du Nord.)

5. Sauvez cette planète fragile et déclarez que toutes les ressources énergétiques sur terre et en dessous sont notre propriété collective, à nous tous. Exactement comme ils le font dans l’Alaska socialiste de Sarah Palin… Il ne nous reste du pétrole que pour quelques décennies. Les citoyens doivent être les détenteurs et les propriétaires des ressources naturelles et de l’énergie qui existent à l’intérieur de nos frontières ou nous allons continuer à nous enliser plus bas encore dans l’anarchie des sociétés. Et quand il s’agit de brûler des carburants fossiles pour nous transporter, nous devons cesser d’utiliser le moteur à combustion interne et faire savoir à nos constructeurs automobiles et à nos compagnies de transport qu’ils doivent réembaucher notre main-d’œuvre qualifiée et construire des transports en commun (bus non polluants, chemins de fer légers, routes secondaires, trains à grande vitesse, etc.) et des nouvelles voitures qui ne poussent pas à la charrette du changement climatique. (Pour en savoir plus sur la question, voici une proposition que j’ai rédigée en décembre.) Demandez au patron de fait de la General Motors, Barack Obama lui-même, de lancer un défi du style homme-sur-la-lune pour transformer notre pays en nation de trains, d’autocars et de routes secondaires. Pour l’amour du ciel, mes bonnes gens, c’est nous qui avons inventé (ou perfectionné) en tout premier lieu toutes ces choses-là !

Cinq choses que nous pouvons faire pour forcer le Congrès et le président à nous écouter

1. Chacun d’entre nous doit acquérir l’habitude quotidienne de prendre 5 minutes de son temps pour lancer quatre brefs appels téléphoniques : Un au président, un à votre représentant au Congrès et un à chacun de vos deux sénateurs. Pour savoir qui vous représente, cliquez ici. Prenez juste une minute pour chacun de ces appels dans lequel vous leur dites comment vous espérez qu’ils vont voter à propos d’une question particulière. Faites-leur savoir que vous n’hésiterez pas à voter pour un opposant primaire ou même pour un candidat d’un autre parti, s’ils ne répondent pas à votre demande. Si vous avez cinq autres minutes, cliquez ici pour leur adresser un mail à chacun. Et si vous désirez vraiment leur balancer une enclume sur le portrait, adressez-leur une lettre par les bons vieux services postaux !

2. Envahissez votre siège local du Parti démocratique. Vous vous rappelez tout ce plaisir que vous avez eu avec tous ces amis et voisins qui travaillaient ensemble pour faire élire Barack Obama ? VOUS AVEZ FAIT L’IMPOSSIBLE. Eh bien, il est temps de remettre ça ! Rassemblez à nouveau tout le monde et rendez-vous au meeting mensuel du Parti démocratique de votre ville ou de votre comté et devenez la majorité qui va le diriger ! Ils ne seront pas nombreux à être présents et ils seront soit heureux soit traumatisés de voir que vous et la révolution d’Obama êtes entrés dans le local avec l’air de vouloir discuter affaires. L’agenda du président Obama ne se réalisera jamais sans l’action de sa large base populaire et il ne se sentira pas encouragé à faire les choses nécessaires sans personne derrière lui, que ce soit en étant à ses côtés ou en le poussant dans la bonne direction. Quand vous tous serez devenu le Parti démocratique local, envoyez-moi une photo du groupe et je la publierai sur mon site Internet.

3. Recrutez quelqu’un qui fera la campagne et qui pourra remporter vos élections locales l’an prochain ou, mieux encore, envisagez vous-même d’être ce candidat aux élections ! Vous ne devez pas nécessairement accepter le candidat incontournable qui s’attend toujours à remporter la victoire. Vous pouvez être notre prochain représentant ! Vous ne croyez pas la chose possible ? Regardez ces exemples de citoyens ordinaires qui ont été élus : Le sénateur d’État Deb Simpson, le membre de l’Assemblée de l’État de Californie, Isadore Hall, le conseiller de la ville de Tempe, Arizona, Corey Woods, le membre de l’Assemblée de l’État du Wisconsin, Chris Danou et le représentant de l’État de Washington, Larry Seaquist. Et la liste est loin d’être épuisée – et vous devriez y figurer vous aussi !

4. Profilez-vous. Organisez des piquets devant la succursale locale d’une grosse banque qui a raflé l’argent du renflouage. Assurez des gardes et organisez des marches. Envisagez la désobéissance civile. Ces meetings à l’Hôtel de Ville vous sont ouverts, à vous aussi (et ceux de notre bord y sont plus nombreux qu’eux !). Faites du bruit, amusez-vous un peu, apparaissez dans les nouvelles locales. Placez des affichettes « Voici le travail du capitalisme ! » sur des maisons vides après saisie et expulsion, sur des écoles et des infrastructures en ruine. (Vous pouvez les décharger à partir de mon propre site Internet.)

5. Lancez votre propre média. Vous. Oui, vous-même (ou en compagnie de quelques amis). Les médias traditionnels sont aux mains de l’Amérique des sociétés et, à de rares exceptions près, ils ne diront jamais toute la vérité et c’est donc à vous de le faire ! Lancez un blog ! Lancez un site Internet de vraies nouvelles locales (en voici un exemple : The Michigan Messenger). Rameutez vos amis et utilisez Facebook pour leur faire savoir ce qu’il faut qu’ils fassent sur le plan politique. Les journaux quotidiens ordinaires meurent progressivement. Si vous ne comblez pas ce vide, qui le fera ?

Cinq choses que nous devrions faire pour nous protéger nous-mêmes ainsi que nos êtres chers tant que nous ne serons pas sortis de ce foutoir :

1. Retirez votre argent de votre banque, si celle-ci a pris l’argent du renflouage et placez-le dans une banque locale ou, mieux encore, dans une coopérative de crédit.

2. Débarrassez-vous de toutes vos cartes de crédit (sauf une) – du genre à devoir renflouer votre compte à la fin du mois ou on vous les reprend.

3. N’investissez pas en Bourse. Si vous avez des liquidités de reste, placez-les sur un compte épargne ou, si vous le pouvez, remboursez une partie de votre prêt hypothécaire de façon à pouvoir être le propriétaire de votre maison le plus vite possible. Vous pouvez également acheter de très sûres obligations du gouvernement ou T-bills. Ou alors, offrez tout simplement des fleurs à votre maman.

4. Syndicalisez votre lieu de travail de façon à ce que vos collègues et vous-mêmes ayez votre mot à dire dans la façon dont votre boîte est gérée. Voici comment faire (+ d’infos ici). Rien n’est plus américain que la démocratie et la démocratie ne devrait pas s’arrêter à la porte de votre lieu de travail quand vous y entrez. Une autre façon d’américaniser votre lieu de travail est de transformer votre affaire en une coopérative entièrement aux mains des travailleurs. Vous n’êtes pas des esclaves salariés. Vous êtes des êtres libres et le fait que vous donnez huit heures de votre vie chaque jour à quelqu’un d’autre doit être décemment compensé et respecté.

5. Prenez bien soin de vous-même et de votre famille. Navré de vous parler comme si j’étais Oprah [Winfrey], mais c’est elle qui a raison. Trouvez un endroit de paix dans votre vie et choisissez de vivre parmi des gens qui ne sont pas bourrés de négativisme ou de cynisme. Cherchez la compagnie de ceux qui construisent, éduquent et aiment. Éteignez votre TV et votre GSM et faites une balade à pied d’une demi-heure chaque jour. Mangez des fruits et des légumes et rompez avec tout ce qui contient du sucre, du sirop de maïs à taux élevé de fructose, de la farine blanche et trop de sodium (sel). Et, comme le dit Michael Pollan : « Mangez des (vrais) aliments, pas trop, et surtout des végétaux. » Dormez sept heures chaque nuit et prenez le temps de lire un bouquin par mosi. Je sais qu’on dirait que je suis devenu comme votre grand-mère mais, bon sang, regardez-la bien, votre mamy, elle est en forme, elle est reposée et elle connaît le nom de ses deux sénateurs américains sans avoir à les chercher sur Google. Nous ferions bien de l’écouter. Si nous n’enfilons pas notre « masque à oxygène » d’abord (comme ils disent à bord des avions), nous ne serons plus d’aucune utilité pour le reste de la nation en appliquant le moindre des points de ce plan d’action !

Je suis sûr que vous allez pouvoir vous amener avec des tas d’autres idées encore sur la façon de construire ce mouvement. Soyez créatifs. Pensez en dehors du moule politique habituel. SOYEZ SUBVERSIFS ! Pensez à cette action locale que personne n’a jamais tentée. Conduisez-vous comme si votre vie en dépendait. Soyez téméraires ! Essayez de faire quelque chose en vous y abandonnant corps et âme. Cela ne pourra que vous libérer, vous et votre communauté et votre nation.

Et quand vous agissez, envoyez-moi vos histoires, vos photos et votre vidéo – et n’oubliez pas de poster vos idées dans les commentaires au bas de cette lettre sur mon site, de sorte que des millions de gens pourront les partager.

Remuons-nous ! – Nous pouvons le faire ! Je n’attends rien de moins de vous, mes véritables et fidèles compagnons de voyage !

À vous.