Hidalgo, BHL, Basse, Le Parisien, Libé, Fourest, Val, Taubira… Difficile d’être au cœur du système, d’en profiter, et d’être populaire. Aujourd’hui, ça ne marche plus. Il faut tellement avaler et faire avaler de serpents pour arriver en haut de la pyramide du mensonge, qu’à la fin, les serpents ressortent dans tous leurs discours. Les gens s’écartent de ces empoisonneurs, et ça coupe le pays en deux : pas seulement entre élite et peuple, mais entre lucides et non lucides. Ceux qui vomissent ont besoin de ceux qui avalent, les méchants ont besoin des idiots, mais ils finissent par devenir idiots eux-mêmes.
Référendum européen : Oui ou oui ?
10 ans après avoir entubé le peuple français et montré que le référendum est une grosse blague dans une fausse démocratie, l’évolution de l’Europe a confirmé les pires craintes des pires sceptiques de l’avant 29 mai 2005. Rien que pour ça, l’arnaque du 29 mai (une date à marquer au fer rouge sur les fesses de la Nation) est une excellente chose, qui devrait déciller les yeux des Français encore gobe-mensonges. Les crédules qui croient dur comme fer que la démocratie existe, alors que l’actualité leur met chaque jour sous les yeux des exemples frappants de menterie. Visiblement, ça ne suffit toujours pas. Faudra-t-il crever les yeux des gens pour qu’ils consentent à les ouvrir ? Le Réel s’en chargera.
Le peuple n’a pas le choix du choix
- Nicolas Jamet-Dupont-Aignan
Dominique Jamet, journaliste de droite devant l’Éternel, est aussi le vice-président de DLR (Debout la République, la boîte de Dupont-Aignan). À ce titre, il prend sa plume chaque dimanche. Dans la livraison du 31 mai 2015, on a retenu ça :
« L’enseignement des deux sondages parus à quelques jours d’intervalle dans Le Parisien est pourtant assez clair : “Vous ne nous aurez pas une seconde fois. On vous a essayés, on vous a testés, on vous a rejetés. Comment Hollande pourrait-il être l’homme du changement ? Comment Sarkozy pourrait-il être l’homme du renouveau ? On ne veut plus de vous. On ne prend pas les mêmes et on ne recommence pas.” Sont-ils à ce point durs d’oreille, sont-ils à ce point prisonniers de leur ego et de leur cour que le cri du peuple ne parvient pas jusqu’à eux ? Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. »
Notre petit commentaire, en toute modestie : c’est le système qui produit ces paires d’hommes usés et usants, faux concurrents et menteurs pathologiques. Opposition binaire seulement en apparence, qui est un produit du système, pas un choix du peuple, qui n’a jamais eu le choix du choix, c’est-à-dire du pré-choix ! En vérité, la présidentielle commence longtemps avant l’élection proprement dite, car il faut « vendre » non pas le candidat, mais le futur président au peuple. Ainsi, Sarkozy a-t-il été adoubé par les puissances de l’Argent dès la chute de Balladur, en 1995. Dix ans plus tard, le maire de Neuilly resurgira, tout neuf malgré un passé glandilleux, avec le même programme que Balladur : la privatisation des morceaux juteux du pays et sa dénationalisation dans tous les sens du terme. Le reste, c’est de la littérature.
Anne Hidalgo contre la rumeur
- À bientôt 56 ans, Anne, aussi pudique qu’elle est bien conservée, excite les convoitises au PS (Parti sexy)
C’est pas nous m’sieur c’est Fogiel qu’a posé la question vache à la reine de Paris ! Dans son émission Le Divan, cette psychanalyse pour les nuls, Marco reçoit Hidalgo et lui demande – car c’est plus fort que lui, hein, le scorpion pique et Marco verse dans le people même pendant une séance d’analyse – Marco donc lui demande si son enfant ne serait pas aussi un petit peu celui de François Hollande. Rumeur balayée d’une main par la danseuse espagnole de Bertrand Delanoë et des services culturels de l’Ambassade israélienne, avec l’élégance qu’on lui connaît :
« Des conneries comme ça y en a un paquet sur la Toile et dans les dîners en ville ! »
Ce qui est vrai. Dans un dîner parisien, même si on essaye de faire dans le sérieux (« et toi Shlomo, tu nous prépares un article sur quoi cette semaine ? »), on finit toujours par déraper dans le kibezki, c’est fatal, que voulez-vous, humains, trop humains. La réponse vigoureuse de la fabuleuse socialiste ne laisse aucune place au doute, et nous sommes rassurés. Traduction : ce sont mes compétences politiques qui m’ont permis de monter les échelons au PS, ce que d’autres n’auront pas pu ou su faire. Sélection naturelle, voilà tout. Les bons en haut, les nazes en bas. Il y a une dernière possibilité : discrimination positive due à la parité, avec un net avantage catégoriel pour les femmes sexy et pas farouches. C’est le côté sombre du féminisme : laissez-moi passer, je suis une (jolie) femme !
Europe 1 fête ses 60 ans de sionisme
- Hé, attends, mais attends, Nico !
On plaisante, comme Coluche. La radio a commencé officiellement dans l’indépendance, jusqu’à ce qu’elle vire, comme la plupart des initiatives médiatiques trop indépendantes, dans le giron de la pensée dominante. Mais non, on déconne encore ! Europe numéro un a été créée par Charles Michelson, émigré de Roumanie en 1900, qui à force de combines, transformera une petite station de Tanger en grande radio française, qui bénéficiera au départ des avantages de l’extraterritorialité. À la manière de RTL avec le Luxembourg.
« Dans les années 20, Charles Michelson est un commercial pur et dur. Patron de presse à 36 ans, ses fréquentations l’ont amené à sympathiser avec Marcel Bleustein, déjà patron de Publicis, qui le présente à Georges Mandel, alors Ministre des PTT, duquel Michelson deviendra conseiller. »
En France, on ne devient pas riche si on ne sait pas mélanger public et privé. Cette petite note est tirée du site officiel de la maison de production audiovisuelle de Monaco, la SAMIPA. On rappelle que Georges Mandel est soupçonné d’être un rejeton non officiel de la dynastie Rothschild. Michelson, avec un flair exemplaire, constitue un petit empire audiovisuel dans les failles du monopole d’État, juste après la guerre, dans les années 50. Sa régie commerciale, baptisée Propagande et Publicité, (sa « Régie n°1 » étant partagée à 50 % avec Publicis), assure le liant entre toutes ses sociétés. Il gagne énormément d’argent lorsqu’il cède ses activités à Sylvain Floirat, qui sera le père spirituel de Jean-Luc Lagardère, dont tout le monde connaît le succès. Arnaud, c’est autre chose. Et une autre histoire, que nous vous conterons dans La Fabuleuse Histoire des Fils et Filles De. Ah oui, Europe 1 : aujourd’hui, le parti pris américano-sioniste de la station en a fait la risée de tous les amoureux de l’information intelligente. Même les Guignols, pourtant pas bien lucides, ont senti le basculement. Et Aphatie, ancien patron de l’info sur RTL, la rejoint. C’est dire.
Lâche attaque antisémite sur un juif sans défense et innocent
- Le palais de Tanger visé par un missile, les 45 membres du personnel de maison de BHL perdent leur emploi.
La photo circule sur le réseau des réseaux. BHL, l’homme qui a détruit la Libye, s’est pris une tarte par Le Gloupier. Jusque-là, rien de nouveau. Le philosophe en charge de la politique extérieure de la France depuis 10 ans a dénoncé la « meute » à l’origine de cette agression inqualifiable (donc on ne la qualifiera pas). Comprendre lynchage, comprendre pogrom, ghetto, injustice, violon, etc. Après le trauma, ayant repris ses esprits, Lévy lance :
« On ne peut pas se laisser intimider par des incultes pareils qui ne savent même pas qui est Baudelaire. »
Genre c’est la Culture qu’on assassine. Si nous ne cautionnons pas l’entartage d’un homme – nous on entarte plutôt les idées – qui contribue à lui donner une image de victime, ce qu’il n’est absolument pas, on ne peut pas laisser croire que c’est la Barbarie qui a voulu punir la Culture. Quand on appelle à bombarder tel ou tel pays, tel ou tel groupe humain, on prend ses responsabilités. Une tarte dans la gueule, c’est quand même moins dur qu’un missile sur la chaise d’un handicapé, fût-il extrêmement antisioniste. Israël s’étant fait une spécialité de l’élimination physique de ses opposants non plus militaires (ce qu’on pourrait comprendre), mais politiques, voire scientifiques ! Au fait, pourquoi on parle d’Israël ? Aucun rapport avec BHL, toutes nos excuses à nos lecteurs.
Pierre-Louis, l’homme des Basse œuvres
- Le fascisme ne passera pas par mon standard !
Le Canard enchaîné du 27 mai nous apprend que c’est le transfuge d’Europe 1 qui a écrit le discours de Hollande au Panthéon, pour la canonisation des quatre Résistants, deux hommes plus deux femmes. Ça tombe bien, Pierre-Louis était l’animateur d’Europe 1 le plus en pointe dans la lutte contre le fascisme, le vichysme, le nazisme, et donc un ardent défenseur de la Résistance (lui, le collabo du moment), de la shoah (qui avait bien besoin de l’aide d’un relou) et de l’équipe de France de foot multicolore qui gagne. Avant qu’il ne mange dans la gamelle élyséenne, le faux journaliste mais vrai propagandiste ne manquait pas une occasion de fustiger ses invités s’ils se montraient coupables de la moindre proximité, même accidentelle, avec le nauséabond marais fasciste. Il montait alors sur ses grands chevaux, criait dans le micro, invectivait les impudents (Paul-Marie Coûteaux se fera copieusement insulter) pour qu’on entende bien de quel bon côté il se situait, faisant l’admiration de ses maîtres, le ridicule de son émission, et de la station.
Le Parisien : mort d’un grand journal devenu petit
- Le Parisien, un nouveau parfum (de luxe)
Il aurait pu être le journal des gens, du petit peuple, il est devenu le torchon du ministère de l’Intérieur, une espèce de variante de Détective avec trois infos sur le PSG et une interview d’homme politique par des « lecteurs » bien triés. Quand on pense que les journaux des autres pays mettent des enquêtes dans leurs pages, des sujets magazine, de la culture, de la vraie, pas de la merde pour les cons, on a mal pour le journalisme français et ses lecteurs captifs. 300 journalistes pour pondre un journal maigrelet de 32 pages, qu’on croirait sorti un jour de grève de la rédaction. Un service minimum, contrôlé par le gouvernement pour ses pages « politique » et par des amis de l’axe américano-israélien pour ses pages « international ».
Il y a 20 ans, on aimait ouvrir Le Parisien dans un bistrot, les clients le voulaient, le commentaient ensemble, ça faisait du lien social. Aujourd’hui, la rédac de qualité s’est barrée, laissant les faits divers (même pas bien traités) manger le cœur du canard. Quant aux pages « people », n’en parlons pas. Elles auront juste permis de recycler des containers de cirage de basse qualité. Dans le monde de la presse, petit poisson deviendra grand, pourvu que le public lui prête vie. Et qu’on ne se foute pas de sa gueule. Comment alors regretter un seul instant que cet organe prestigieux bascule dans les bras d’un annonceur, comme au Monde ou à Libé ? Un journal pour annonceurs, mais pas pour ses lecteurs. Nos décideurs ont juste oublié une loi d’airain : sans lecteurs, plus d’annonceurs.
« Libération fait peau neuve » (Le Grand Journal du 29 mai)
- « Épée, lève-toi sur mon Bergé. Et sur l’homme qui est mon compagnon ! Dit l’Eternel des armées. Frappe le Bergé, et que les brebis se dispersent ! Et je tournerai ma main vers les petits. » (Zacharie, 13 :7)
On aurait bossé à Libé, on aurait titré « Libé fait pot neuve », mais c’est méchant. Homophobe et vulgaire. Justement, Le Monde nous apprend que l’homophobie recule (de 38 %), mais qu’elle « s’enracine en France ». Une agression tous les deux jours, sous-titre le journal du Bergé.
Mais alors, comment qualifier les sorties lourdement homophiles et hétérophobes du Petit Journal ? L’homophobie vaut-elle mieux que l’hétérophobie ? Les homos sont-ils une race supérieure ? Beaucoup de Français ressentent ces déclarations et sketches comme de véritables agressions à la « normalité », à l’hétérosexualité, devenue déviante, et à la défense des valeurs (travail, famille, patrie), carrément associées au nazisme. De la dinguerie pure et dure.
Les chiffres des associations du type LGBT sont tellement trafiqués que ça a dû leur faire mal au cul d’admettre une chute de 38 %. En réalité, ça doit faire dans les 380 %, mais ça n’a pas dû être trop vendeur.
La bonne de Maître Bergé lutte contre l’esclavage…
- « L’égalité est reconnue mais pas quotidiennement appliquée, c’est pourquoi il faut continuer la lutte. Je suis et resterai une banderille fichée dans le coeur sec des profiteurs ! » Lol.
Restons dans le domaine des races sup/inf avec notre ministre à la fois la plus inquiétante, et la plus discrète. Son discours contre l’esclavage à Saint-Denis et donc pour le respect humain est un peu malvenu de la part de l’esclave personnelle de Pierre Bergé, qui l’oblige à faire passer des lois contre… le respect humain ! Mais bon, une contradiction n’a jamais empêché personne de vivre, sinon on serait tous morts, reconnaissons-le.
Là, ce qui gêne, c’est qu’on parle du ministre de la justice, qui fait dans le clientélisme éhonté. Pas de leçons à donner à Sarkozy et sa clique de ce côté-là ! Nous, ce qu’on voudrait, par exemple, c’est criminaliser tous les assassins de vieilles dames, tous les violeurs d’enfants, ou tous ceux qui traitent les autres d’antisémites à la moindre incartade ou trait d’humour, histoire de bousiller leur image ou leur carrière. Ce maccarthysme français (mac-sionisme ?) fait du mal au pays, à son information, à son humour, à son unité. Puisse-t-il un jour dégager, comme a dégagé le sénateur américain du même nom, symbole de la paranoïa de tout un système. Bon, OK, aujourd’hui, les lobbies sionistes américains font un peu la loi dans des domaines secondaires (finance, médias, politique étrangère, renseignement), mais c’est pas une raison pour ne pas en gommer les aspects les plus excessifs. Un peu moins de sionisme voyant, quoi, merde. Soyons réalistes, demandons le possible !
Pas bête… et méchant
- « Non je lirai pas Caroline Fourest et Val, mais c’est très clair, je vois bien ce qu’ils disent ; honnêtement… pour moi ce serait intellectuellement dégradant quand même. J’ai mon travail. Mais pour moi ce sont des fanatiques religieux. Et des fanatiques religieux qui mettent toutes les minorités en danger. » (Emmanuel Todd, Clique TV, 28 mai 2015)
Méchant, pas bête, et dur pour Val et Fourest, triste paire d’illusionnistes ultrasionistes déguisés en laïcards républicains. La phrase de fin pour Todd :
« L’esprit du 11 janvier, pour moi, c’est ferme ta gueule. »
Manu, tu prends ta carte chez E&R quand tu veux.