Le réseau social a indiqué avoir désactivé un « noyau » de 23 750 comptes liés à la Chine et relayés par quelque 150 000 autres servant d’« amplificateurs ». Twitter a en outre fermé 7 340 comptes associés à la Turquie et à la Russie. Leur contenu a été sauvegardé sur une base de données à des fins de recherche scientifique, a précisé Twitter.
« Des théories trompeuses sur Hong Kong »
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Ces milliers de comptes ont également servi à promouvoir les vues de Pékin concernant la lutte contre le coronavirus, puis les manifestations antiracistes aux États-Unis, a indiqué le groupe de réflexion australien ASPI, qui a analysé le flux de tweets.
« Alors que le Parti communiste chinois n’autorise pas le peuple chinois à utiliser Twitter, notre analyse montre qu’il n’hésite pas à s’en servir pour répandre de la propagande et de la désinformation au niveau international », a estimé un des responsables d’ASPI, Fergus Hanson, dans sa note d’analyse.
Quant au réseau de comptes turcs, détecté début 2020, il se consacrait principalement à la promotion du président Recep Tayyip Erdogan et du parti au pouvoir, selon Twitter. Les comptes russes servaient eux aussi à promouvoir le parti au pouvoir et à attaquer ses détracteurs.
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