« De moins en moins de Français respectent les règles. Selon le dernier rapport de la Cour des comptes, fraude des entreprises et des particuliers confondus, ce sont 20 milliards d’euros qui ont manqué à l’État en 2012. Ce chiffre a doublé en 8 ans. Avec la crise, la baisse du niveau de vie, les Français n’ont plus tous les moyens de l’honnêteté. La pression fiscale, toujours plus forte, ébranle le pacte républicain. Chacun essaye d’abord de s’en sortir, avant de se soucier des autres, de la collectivité. »
Ne ratez pas le témoignage à partir de la 21e minute de la patronne d’un petit restaurant, qui ne déclare pas la totalité de ses employés et de son chiffre d’affaires :
« Et donc j’ai fait tout ce que l’État me demande au niveau comptabilité, au final j’ai fait deux ans et demi tout au carré, et moi je gagnais zéro pour 80 heures par semaine. Alors qu’est-ce qui m’a empêchée de gagner de l’argent ? C’est tout simple, un cuisinier il faisait 50 heures par semaine, c’était un bon cuisinier, je lui donnais 2 300 euros de salaire net par mois, et donc derrière faut compter qu’on donne 2 200 euros de charges derrière, donc les charges sont énormes. Sur un chiffre d’affaires de 220 000 il y a la moitié qui part déjà pour le personnel. Le jour où j’ai décidé de fermer, mon restaurant était plein, je refusais du monde, donc je suis arrivée avec 50 000 euros, je suis repartie avec 5 000 euros et ma gosse sous le bras. »
Un témoignage édifiant : en appliquant scrupuleusement la loi, elle a bossé 80 heures par semaine et pas gagné un sous, après ratissage de l’État. En extrapolant, on comprend pourquoi le travail au noir est devenu endémique en France, et il ne s’agit pas que des lascars des cités qui font du deal ou de la carrosserie à ciel ouvert. Cela concerne beaucoup, beaucoup de monde. Dans la restauration, pour s’en sortir, il faut planquer 30% de de son CA au fisc, mettre le cash de côté. Tant pis pour la retraite : le présent commande.
« Oui je fais du black, et je n’ai absolument pas honte de faire du black, le gouvernement c’est lui qui devrait avoir honte de m’obliger à être malhonnête. »
Et si le travail au noir c’était de l’économie solidaire ?
Le témoignage de cette restauratrice peut être multiplié par 10 000, 100 000 : les petits commerçants, artisans et autres indépendants savent ce que l’extorsion étatique veut dire. La classe moyenne, bosseuse, voire sur-bosseuse, se fait ratisser au profit d’oisifs ou de tricheurs. Car l’argent va bien quelque part.
On comprend mieux d’où est venue la révolte des Gilets jaunes, de ces Français qui travaillent pour la grande prédation, non pas étatique, car l’argent ne reste pas dans l’État (qui lui aussi se paupérise, ou est paupérisé à dessein) : l’État n’est plus qu’un prête-nom pour une caste qui pompe les travailleurs. C’est un écran, avec un Bercy (les finances publiques) qui cancérise la nation.
Quand on voit la DILCRAH qui touche 100 millions d’euros sur 3 ans pour harceler les Français lucides, les insulter en permanence, des Français qui bossent et qui n’ont jamais tué personne, qui se font traiter de racistes, d’antisémites et de populistes, on se dit qu’on est dans un pays de fous.
La France qui se lève tôt, la France qui bosse, subit une extorsion de plus en plus infondée. Et aujourd’hui, vendredi 28 juin 2019, les services gouvernementaux essayent de nous la faire à l’envers avec une dette qui dépasse les 99% du PIB. Une dette qu’il va falloir rembourser – à l’avide Banque – au prix d’efforts toujours renouvelés.
La #dette publique est en constante augmentation et a atteint aujourd'hui 99,6% du PIB, soit 2358,9 milliards d'euros (+43,6 milliards par rapport au trimestre précédent).
Un triste record pour Emmanuel Macron qui avait déjà battu le record des #impôts. https://t.co/LxzLfA28T2— Valérie Boyer (@valerieboyer13) 28 juin 2019
La Banque va tuer la classe moyenne, la poule aux œufs d’or française
Ce que Valérie ne dit pas, ou ne sait pas, c’est que le Système produit de la dette, qui profite in fine aux patrons de Macron. À ce rythme, la France sera bientôt à moitié noire, à l’italienne ! Les inspecteurs du Fisc passeront leur temps à courir après un pognon que les Français ne voudront plus leur donner. Retour au Moyen Âge, avec les percepteurs du seigneur reçus à coups de fourches !
La vraie grève, c’est la grève fiscale et ça, les Maîtres le savent bien. Alors en avant la répression !