Plus de 300 espions étrangers ont été démasqués en 2014 en Russie par le contre-espionnage russe, s’est félicité jeudi le président Vladimir Poutine lors d’une réunion avec la direction du FSB, héritier du KGB.
Vladimir Poutine, lui-même ancien agent du KGB soviétique et directeur du FSB avant d’arriver au pouvoir en 1999, a salué "l’efficacité" de ses anciens collègues, selon les agences de presse russes.
"L’année dernière, nos services de contre-espionnage ont travaillé rapidement et efficacement. Ils ont mis un terme aux activités de 52 officiers traitants et de 290 agents de services secrets étrangers", a-t-il déclaré.
"Il est très important d’améliorer la protection des données liées aux secrets d’Etat et de prévenir les fuites d’informations sur notre organisation militaire ou nos technologies de défense", a ajouté le président russe.
Au cours de la même réunion, Vladimir Poutine a mis en garde contre le risque de "provocations" organisées par des services secrets étrangers avant les prochaines campagnes électorales, pour les élections législatives de 2016 et présidentielles de 2018.
"Il y a continuellement des tentatives étrangères pour discréditer et déstabiliser les autorités, en utilisant des ONG ou des associations politisées", a-t-il déclaré, précisant que les enquêtes contre les associations soupçonnées d’être des "agents de l’étranger" allaient continuer.
La Russie a voté en 2012 une loi obligeant les ONG qui reçoivent un financement de l’étranger et ont une "activité politique" à s’enregistrer en tant qu’"agent de l’étranger".