Bien sûr, l’omniprésence des téléphones portables toujours prêts à filmer a permis de rendre visible les témoignages de la folie de notre monde, il faut donc se méfier de l’artificiel effet de loupe. Mais plus une seule personne censée, c’est-à-dire se confrontant au réel et non pas vivant dans une bulle idéologique hors-sol, ne peut nier que le monde marche sur la tête. On en rirait presque si ce n’était (souvent) si grave.

On peut le dire, la société s’est ensauvagée – les fameux sauvageons (qu’en termes galants ces choses-là sont dites) de Jean-Pierre Chevènement. Ici, une sorte de confrontation, la pelle à la prière ont dit quelque humoriste, révèle une façon peu amène d’envisager les relations intergénérationnelles (oui cela se passe en France, puisque quelqu’un pose la question) :

Et puisque cela se passe en France, donc, il faut adapter les coutumes gastronomiques de la France, ce pays ingouvernable aux 300 fromages (qui a dit 60 (ou 50) millions ?), et proposer du halal généralisé, ce qui convient à tous (et aussi aux juifs, puisque n’oublions pas que derrière le halal se cache le casher) :

Alors, après, il ne faut pas s’étonner que le vivre-ensemble connaisse quelques couacs, et que le racisme devienne aussi le racisme anti-Blanc, puisque le racisme ne connaît pas de frontière dit-on :

Rappelons que, selon en tout cas ce grand exégète musulman, l’Islam n’est pas la religion de paix (et de tolérance et d’amour – la fameuse RATP du quand même sympathique mais indécrottable sioniste Pierre Cassen) mais la religion de la justice. Notons que le monsieur ne dit pas que des bêtises quand il admet que « les médias occidentaux travaillent avec nous ». La question suivante pouvant être : « mais à qui appartiennent donc les médias occidentaux ? ».

D’ailleurs, puisque la question est posée, le brillant Bruno Attal s’inquiète de tout cela et pense que « tôt ou tard, il y aura un pogrom contre les juifs en France ». Il n’a pas totalement tort, mais pourquoi se plaindre désormais des conséquences après en avoir beaucoup chéri les causes ?

De son côté, Marguerite Stern, la gauchiste repentie (bon point !) mais victime du zèle du nouveau converti (mauvais point !) s’aperçoit qu’elle aussi a beaucoup « chéri les causes » :

Pendant ce temps là, les gauchistes (non encore repentis) sont et restent toujours aussi incohérents dans leur idéologique hors-sol. Mais comment peut-on conserver logique et raisonnement lorsqu’on détache toute réflexion et toute action du réel ? Et cela commence dès les premiers mots avec une écriture inclusive qui ne veut rien dire, tout le reste étant à l’avenant :

Le pique-nique végan gauchiste est donc un salmigondis de produits industriels, totalement anti-naturels, hautement délétères pour la santé et faisant les bonnes affaires de sociétés capitalistes bien peu morales. Bravo !

Le pique-nique du facho est bien plus anticapitaliste et bien plus sain pour la santé que leurs merdes végans :

Mais puisque le gauchisme est une maladie mentale, rien de bien normal que de voir deux lesbiennes tatouées et piercées comme des psychopathes se donner plein d’amour grâce à « son premier shot de drogue » :

Et puisqu’on en est aux tatouages et aux piercings, n’oublions pas l’épilation, le troisième larron de ce trio moderne de la dégénérescence. Ici, sans le vouloir, le compagnon d’Érsilia Soudais a lâché le morceau : oui, l’épilation pubienne intégrale n’est en rien liée à des prétendues raisons d’hygiène ou autres justifications fallacieuses ! En vérité, l’épilation pubienne qui s’est généralisée dès les années 2000 avec la pornographie massive sur le Net, n’est que le reflet de fantasmes pédophiles inavouables : « Je te baiserai quand tu te seras épilée la chatte. Tant que tu n’auras pas la chatte d’une fille de 12 ans, ça n’ira pas ». CQFD.

De toute façon, le peuple des normies a tout accepté pendant la (fausse) pandémie du COVID, la militarisation du maintien de l’ordre est arrivé très vite et peu de monde (et surtout pas les gauchistes, ces révolutionnaires de salon !) n’y a trouvé à redire (ici les émeutes après l’affaire Georges Floyd, mais tout le monde porte bien son masque et reste bien confiné) :

Donnez, donnez, do-donnez
Donnez, donnez moi
Donnez, donnez, do-donnez
Dieu vous le rendra

Comme le chantait Enrico, et puisque vous êtes pauvres, donnez quelques centimes. C’est toujours ça qui, multiplié par des millions de micro-dons, fera beaucoup d’argent pour les sociétés qui se cachent derrière et pour lesquelles on serait probablement surpris de connaître les organisateurs :

Puisqu’il faut conclure, nous avons un peu l’impression d’être à la place de ce pauvre patient victime d’une farce en caméra cachée (et non pas d’un « prank », insupportable anglicisme lui aussi révélateur de l’effondrement général) :

Mais les plus pessimistes pourront profiter de la nouvelle loi qui arrive. L’effet est plus définitif, mais quand on voit ce qu’on voit, on peut comprendre que certains se demandent si, finalement, ce ne serait pas encore la meilleure solution. Courage !