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Maurice Maschino sur la faillite de l’école

2009

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60 Commentaires

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  • #568932
    Le 27 octobre 2013 à 01:51 par STEF de MARS
    Maurice Maschino sur la faillite de l’école

    Je suis tombé sur une lettre, datée de 1931, qu’avait écrite mon père à ses parents, alors qu’il n’avait que huit ans.
    Je suis resté abasourdi devant la qualité de l’écriture, autant dans sa forme que dans son fond.
    L’élégance du style et la richesse du vocabulaire de ce gamin de huit ans n’ont rien à envier aux discours de la plupart des adultes d’aujourd’hui, preuve que nous sommes tombés bien bas.
    Que dire alors du niveau de nos pauvres gamins, soumis à la lobotomie médiatique, éduqués aux valeurs les plus perverties du gauchisme, cultivés comme des plantes hors-sol aux engrais putrides de l’idéologie mondialiste, élevés comme du bétail à l’usine de l’abrutissement consumériste ?
    Vu la déliquescence de l’enseignement actuel, j’affirme que l’Éducation Nationale ne mérite plus cette appellation, car elle n’a rien d’une éducation, comme elle n’a rien non plus de national.

     

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    • #569313
      Le Octobre 2013 à 13:38 par Radioscopie
      Maurice Maschino sur la faillite de l’école

      Le Mal vient très justement de là : l’école obligatoire c’est l’INSTRUCTION ,c’est d’INSTRUIRE, d’ELEVER l’enfant vers le haut, vers la connaissance, l’éveil par le maître qui est là pour transmettre le savoir initial : lire-écrire-compter.

      L ’ÉDUCATION des enfants est la mission prioritaire et incontestable, reconnue par la constitution, des parents qui sont là pour transmettre des valeurs et des principes hérités de leur propre parents.

      La Révolution c.à.d le Renversement procède autrement : par la Réforme, le Changement d’un système dans sa finalité qui, pourtant avait fait ses preuves et donné à la France de grands hommes, la réalisation de grands projets et un fulgurant progrès à la fois technique et social .

      Tout cela est bien révolu. C’est le temps des "éducateurs" de masse, le temps d’endoctriner des générations entières aux "Lumières" et à "l’Humanisme" c.à.d Dieu détrôné et l’homme mis à sa place. Une nouvelle religion matérialiste athée à la Vincent Peillon qui nous dirige de force vers un "monde meilleur", un monde nouveau , un ordre nouveau c.à.d un Nouvel Ordre Infernal des Barbares .

       
    • #569780
      Le Octobre 2013 à 22:43 par bariboule
      Maurice Maschino sur la faillite de l’école

      Les enfants de huit ans parlent bien mieux que les enfants de douze ans, voire bien mieux que les adultes. J’ai vu mon demi frère manier un français absolument parfait à cet age là avant de le "perdre". En fait de le perdre, ils passent à l’intégration d’autres couches de languages, souvent considéré à tort comme du non language. Ca commence avec le language ado, qui pour moche et consternant qu’il semble à l’adulte doit être vu comme une création de sa génération et non comparé à la répétition fidèle du language créé par les générations précédentes. Ce language mue comme ceux qui l’ont créé et se matine des nouveaux languages techniques (parfois riches et complexes) et nouvelles façons de pensée pour devenir le language adulte de sa génération. Est il plus pauvre ou plus riche que ce qui l’a précédé ? A mon avis il est toujours trompeur de comparer.

      Par contre on peut convenir que la part du français lui même (le language et la pensée dans laquelle il s’inscrit) dans l’esprit de l’époque baisse et que c’est en soit un problème à travailler. Beaucoup de personnes agées illustrent à la fois la capacité à écrire proprement tout en étant cons comme des briques, et le respect scrupuleux et craintif de règles enseignées à coup de trique témoigne parfois plus de faiblesse d’esprit que de qualité de la pensée. On devrait mettre l’accent sur la précision (donc la richesse) du language, la capacité à observer et à rapporter ce que l’on a observé, et la capacité non pas à philosopher mais à articuler une réflexion de façon intelligible et construite. On n’est pas dans les choux, mais il y a du travail.

       
  • #569134
    Le 27 octobre 2013 à 10:22 par Zeorzes Abitbol
    Maurice Maschino sur la faillite de l’école

    Les programmes scolaires, la formation et les directives gouvernementales données aux enseignants sont la cause prioritaire de la fabrique du crétin. Et si ces programmes crétins rencontrent des profs inintelligents, la faillite est absolue et la vie des élèves, parfois un enfer.

     

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  • #569321
    Le 27 octobre 2013 à 13:42 par Eric
    Maurice Maschino sur la faillite de l’école

    “Une école ou la vie s’ennuie, n’enseigne que la barbarie.”

     

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    • #574698
      Le Novembre 2013 à 10:53 par Tcho
      Maurice Maschino sur la faillite de l’école

      un peu facile non ? vous dites ne recevoir que des écrits documentés et argumentés, alors pourquoi un slogan
      provocateur et insultant ? La vie du divertissement , et de la télé-réalité reste à la maison. A l’école les élèves
      non seulement ne s’ennuient pas autant qu’à la maison mais apprennent dans la réflexion et le courage à lutter
      contre la barbarie.

       
  • #569393
    Le 27 octobre 2013 à 15:37 par Erik
    Maurice Maschino sur la faillite de l’école

    L’école des années 60 avait aussi ses défauts : classes surchargés, professeurs le plus souvent hautains voire tyranniques, programmes ennuyeux et détachés de la réalité. Il est vrai néanmoins qu’ on y apprenait au moins à lire, écrire un français correct, et compter, en ce qui concerne le cycle primaire.
    C’est au collège et au lycée que cela se gâtait, les professeurs donnaient un peu trop souvent l’impression de n’être que de simples répétiteurs comprenant à peine ce qu’ils enseignaient et étant incapables d’expliquer aux lycéens en quoi cet enseignement pourrait leur être utile, une fois qu’ils auraient quitté le lycée... L’un des problèmes des enseignants est qu’eux-mêmes n’ont jamais quitté l’école de leur vie : ils n’ont fait que passer d’un côté à l’autre du bureau... De ce fait, ils manquent singulièrement d’ouverture d’esprit. De plus le fait qu’ils se limitent à enseigner une unique matière ne contribue pas non plus à leur ouvrir l’esprit. Il n’est absolument pas acceptable que l’on attende d’un (bon) élève qu’il obtienne par exemple 15 sur 20 dans toutes les matières, alors que ses professeurs s’ils étaient testés dans d’autres matières que celle qu’ils enseignent se révèleraient le plus souvent incapables d’y obtenir ne serait-ce que la moyenne...
    Je suppose que c’est un peu cette école des années 60 que je viens d’essayer de décrire dont Mr Maschino éprouve la nostalgie. Mais, vous l’aurez compris l’école des années 60 était elle aussi loin d’être parfaite... Le mal dont souffre l’enseignement est donc très ancien !

     

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    • #569661
      Le Octobre 2013 à 20:57 par Mélusine
      Maurice Maschino sur la faillite de l’école

      "... le fait qu’ils se limitent à enseigner une unique matière ne contribue pas non plus à leur ouvrir l’esprit. Il n’est absolument pas acceptable que l’on attende d’un (bon ) élève qu’il obtienne par exemple 15 sur 20 dans toutes les matières, alors que ses professeurs s’ils étaient testés dans d’autres matières se révèleraient le plus souvent incapables d’y obtenir ne serait-ce que la moyenne... " . Ce qui signifie, si j’ai bien saisi le contenu de ce propos, qu’un professeur digne de ce nom devrait être capable d’enseigner TOUTES les matières, bref, une "grosse tête " polyvalente... Personnellement, je doute qu’un tel specimen humain existe... C’est un peu comme si l’ on considérait qu’un bon médecin est un médecin qui a eu toutes les maladies...Et maintenant j’attends le couplet vengeur contre tous ces incompétents de toubibs...
      PS. Les professeurs, quoique l’on en dise, continuent de compter parmi ceux qui, dans ce pays, lisent et fréquentent le plus les musées, les théâtres...

       
    • #569733
      Le Octobre 2013 à 22:01 par Erik
      Maurice Maschino sur la faillite de l’école

      @Mélusine
      Je vous rassure tout de suite, vous n’aurez pas le droit à un couplet vengeur contre les "toubibs"...car c’est ma profession. Plus sérieusement, on pourrait tout de même envisager qu’un professeur de mathématiques soit en mesure d’enseigner la physique. Je dis cela car j’ai le souvenir personnel d’un professeur de Mathématiques très hautain qui malheureusement était incapable d’expliquer à quoi pouvaient servir les différentes disciplines que comptent les Mathématiques et qui ne concevait même pas de coordonner son cours avec celui du professeur de Physique afin de nous donner les outils mathématiques permettant de résoudre les problèmes de Physique... C’est un peu la même chose pour l’enseignement des langues... Un professeur de d’anglais devrait aussi pouvoir enseigner le français et vice versa, dans l’intérêt des élèves et du professeur. Pour en revenir à la Médecine, l’hyperspécialisation des médecins, vous savez, est aussi une source de problèmes... mais c’est un autre débat !

       
    • #570223
      Le Octobre 2013 à 14:04 par Mélusine
      Maurice Maschino sur la faillite de l’école

      Merci Erik pour les éclaircissements que vous avez bien voulu m’apporter quant aux réflexions que m’avait inspiré votre message. Je comprends mieux maintenant votre vision de l’enseignement. Merci aussi pour votre courtoisie.

       
  • #569606
    Le 27 octobre 2013 à 19:44 par Jacques
    Maurice Maschino sur la faillite de l’école

    Les enfants appartiennent a l’etat ou a leurs parents ? Et l’etat appartient aux citoyens ou les citoyens appartiennent a l’etat... ?
    Pour faire simple, a raison de 4 heures par jour d’enseignement veritable pour des eleves de primaire, savoir compter et lire se ferait tres tres rapidement, 1 an si on s’y penche vraiment et la les parents seraient les meilleurs enseignants.
    A l’ancienne, dictees, recitations, lecture, calcul mental, valeurs morales, et cela tous les jours, il serait impossible a 10ans de ne savoir ni compter ni lire.
    Alors pendant 90% du temps, a l’ecole, les enfants n’apprennent absolument rien, en particulier du fait de leur inactivite, c’est a dire passivite, comme devant une tele, et c’est a la maison qu’ils apprennent reellement (pour une duree d’apprentissage tres inferieure a celle de la duree de la presence scolaire).
    C’est en forgeant qu’on devient forgeron, et d’un point de vue intellectuel cela marche exactement comme cela.

     

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  • #569640
    Le 27 octobre 2013 à 20:35 par Mélusine
    Maurice Maschino sur la faillite de l’école

    " C’est vrai que l’Education Nationale est une cible privilégiée des frustrés " : c’est très justement et courageusement dit ( merci, "Ben quoi ? " ) ; Merci aussi à " Jacques " de rappeler aussi justement et courageusement que les PARENTS ont un rôle primordial ( bien plus que les enseignants ) à tenir dans l’évolution morale, intellectuelle et tout simplement humaine de leur enfant... Merci aux internautes qui ont posté des avis témoignant d’une vraie réflexion, honnête, lucide et non entachée de frustrations personnelles sur l’Ecole actuelle. C’est si rare...

     

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  • #569916
    Le 28 octobre 2013 à 03:11 par schmitas
    Maurice Maschino sur la faillite de l’école

    Des écoles pour pauvres et des écoles pour riches.
    Torchons et serviettes à ne pas mélanger.
    Encore 2 poids 2 mesures.
    Et devinez pourquoi ce sont toujours les mêmes qui tiennent les pouvoirs après cela.

     

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  • #570878
    Le 29 octobre 2013 à 02:07 par Mehdi
    Maurice Maschino sur la faillite de l’école

    C’est le but de l’école"Fernand Nathan" dont le but est d’abrutir autant les parents que leurs enfants afin de les transformer en zombies consommateurs au service des banksters !

     

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  • #573039
    Le 31 octobre 2013 à 12:16 par sahb
    Maurice Maschino sur la faillite de l’école

    Günther Anders dans son livre :« Die Antiquiertheit des Menschen »
    (L’ obsolescence de l’homme) qu’il publie en 1956, écrit à la page 122 ceci :
    Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.
    Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des ivertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif.
    On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.
    On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.
    Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur (qu’il faudra entretenir) sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.
    L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est:un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu.
    Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels.

     

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  • #580426
    Le 7 novembre 2013 à 23:29 par Mariana
    Maurice Maschino sur la faillite de l’école

    7 Novembre 2013

    On lit dans L’humanité aujourd’hui à propos de Camus :

    Né en 1913, dans un domaine viticole près de Mondovi, il ne connaîtra pas son père, blessé mortellement l’année suivante à la bataille de la Marne. Sa mère est femme de ménage, analphabète. «  À toi qui ne pourras jamais lire ce livre.  » C’est avec ces mots qu’il lui dédiera son dernier manuscrit, inachevé, le Premier Homme. En 1957, lorsqu’il reçoit le prix Nobel de littérature, Albert Camus écrit à son ancien instituteur, Louis Germain  : «  Quand j’ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j’étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé… Vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l’âge, n’a pas cessé d’être votre reconnaissant élève.  »

    Qu’adviendrait-il aujourd’hui d’un enfant aussi doué que Camus ?

    Je me demande s’il aurait échangé des twits avec son prof de philo ou s’il aurait envoyé des poèmes sur Face book dans le cadre du e-projet que son prof de français n’aurait pas manqué d’animer !

    En tous cas, les cœurs généreux sont à la peine dans l’Éducation Nationale (ou devrais-je parler d’Endoctrinement National), la générosité ne rentre pas dans les grilles d’évaluation des enseignants qui ne doivent pas exercer de présence trop "prégnante" auprès de leurs élèves, les inspecteurs n’aiment pas cela !!!

    Ma fille est déscolarisée, ce n’est pas ce que j’aurais souhaité pour elle mais je préfère lui faire la classe plutôt que de la confier à des instituteurs qui pourraient lui seriner comme son institutrice de CP l’an passé : "Tu travailles trop vite, prend ton temps." Je reproduis évidemment la faute d’orthographe originale.
    Autre citation, une autre institutrice "Mes enfants, ce que j’attends d’eux surtout, c’est qu’ils rentrent dans le moule."

    Si c’est là sa seule ambition pour ses propres enfants, je me demande comment elle envisage les enfants des autres...

     

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