Alors là, c’est du rapide : on n’a jamais vu une cote monter aussi vite et aussi haut sans raison. À peine sorti du chapeau par les dieux du Château, alors qu’il n’a encore rien fait ni composé de gouvernement – bonjour l’équation avec 72 % de l’Assemblée contre soi –, voici que le nouveau Premier ministre en date est en tête de tous les sondages.
Tout ça parce que Barnier veut jouer au dur avec l’immigration, l’argument électoral qui a propulsé le RN en tête du premier tour des législatives 2024. Barni veut faire comme l’Allemagne, fermer ses frontières, filtrer à mort, alors que les Allemands viennent juste de signer un accord avec le Kenya pour accueillir 250 000 ressortissants.
C’est sûrement pour s’assurer deux médailles d’or en 5 000 et en 10 000 aux prochains JO de Los Angeles...
À propos de l’Afrique et de l’immigration, Statista nous apprend que 3 jeunes Africains sur 5 veulent émigrer, pour plein de raisons.
C’est assez facile à traduire : le fric, l’éducation, la consommation, les communautés déjà présentes sur place, la sécurité, la liberté, la pratique de la religion, une sacrée carte de l’Afrique en creux ! Il manque juste les femmes blanches.
Ici, un avant-goût du choc culturel par deux Françaises en Inde :
Le retour de #PekinExpress en Inde, on espère que ce genre d’événement ne va pas se reproduire cette fois-ci pic.twitter.com/AAABd1kqje
— Noémie (@n0emieXO) September 14, 2024
Barni, le sauveur, l’homme providentiel que toute la France attendait, donc.
Pourtant, certaines personnes nous avertissent, qui sont souvent bien informées, que Barni serait un petit chenapan : il ferait semblant d’être dur avec l’immigration, comme Sarko, alors qu’en fait c’est un européiste, soit un gros mou.
Un « bébé Chirac » de 73 piges
Asselineau, dans la première moitié de son intervention, valide le choix de Macron et accorde à Barnier un certain courage sur l’immigration, qui ne serait pas compatible avec les textes européens. On l’a même surnommé le « frexiteur » (il a négocié pour l’UE le Brexit avec le Royaume-Uni). Mais dans la deuxième partie, place au « caméléon ».
Il est de notoriété publique que les hommes politiques mal élus, ou élus avec de la truande en France et en Allemagne, pour ne parler que de ces deux pays, mentent à leurs administrés sur l’invasion migratoire. D’une main ils parlent fermeté, par exemple Darmanin avec ses trois expulsés, un exploit (alors que 4 000 délinquants Algériens ne veulent pas partir et qu’en plus l’Algérie n’en veut pas, tu m’étonnes) ; de l’autre ils ouvrent les vannes. On fait péter les gazoducs mais on construit des migroducs !
Les 50 millions d’Africains qui vont monter en Europe d’ici 2050 ne sont donc pas une lubie de complotiste intoxiqué par le grand remplacement, cela ne fait « que » 2 millions de voyageurs par an à saupoudrer dans les 27, moins la Hongrie, très réticente, donc raciste. Ah oui, les raisons invoquées : la première, l’Europe vieillit, faut du sang jeune. Comme les Européens n’en veulent toujours pas, on leur sort le coup du réchauffement : les Africains vont tous mourir de chaud si on les accepte pas chez nous. Si on ferme les frontières, vous – le peuple – serez complices d’un génocide.
La question est : combien de temps le mensonge oligarchique va-t-il tenir face au réel, c’est-à-dire la crue d’Africains en France et en Allemagne ? On pourrait à ce sujet imaginer que l’inclusion de Noirs dans les équipes nationales de foot est une forme de nudging, à savoir faire avaler de manière positive aux peuples accueillants (qui n’ont rien demandé) ce changement ethnico-culturel.
Ça tombe bien : on va terminer sur un autre sondage, mais pas bidon celui-là. La Mannschaft, qui a été 100 % blanche pendant un siècle (elle est née en 1908), est aujourd’hui composée de 9 joueurs issus de l’immigration. Pire, pour les nationalistes allemands, le capitaine de la Mannschaft est d’origine turque, Gundogan ! La « France Télévisions » allemande, l’ARD, a demandé à un panel « Faut-il plus de joueurs blancs en sélection ? », et vous savez ce que 21 % de salopards ont répondu ? On vous le donne en mille : « oui » !
Il y aurait bien une solution à tout ce ramdam : si les Noirs faisaient des enfants blancs, le problème serait réglé. Peut-être que si les médecins allemands se penchaient sur le problème…