Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Saint-Denis Basilique et République 

Métonymie de la France 

La basilique de Saint-Denis est un monument peu visité par rapport à la beauté du reflet des vitraux un jour de soleil, de sa facilité d’accès – la ligne 13 traverse Paris pour déposer le visiteur à 500 mètres à la station Saint-Denis Basilique, certes un voyage dans un no man’s land –, et surtout de son importance dans l’histoire de France d’avant. Hormis le monument, la ville de Saint-Denis n’est pas du tout visitée par les français.

 

Me promenant rue de la République, deux kilomètres aller et retour, en sortant de la basilique, j’interpellai une équipe de TF1 présente : « Filmez, il reste quatre Blancs ». C’était vrai, ça faisait sept Blancs avec les trois journalistes, le long de ce kilomètre de rue de la République commerçante de Saint-Denis, plus un qui font huit avec le seul mendiant de la rue, un Blanc. Le Blanc est exotique à Saint-Denis comme l’Africain avant les GI de 1944 en France. Mes trois accompagnants se plaignent de cette rue de la République, assez repoussante, sale et malodorante selon eux. « Abrutis », pensais-je intérieurement. Je vous fais voir en quelques heures la France d’avant et celle de maintenant – belle expérience – et vous venez vous plaindre. 

Avant d’entrer dans la basilique, je demande des informations à l’office du tourisme vendant moultes peluches olympiques rouges, révolutionnaires et clitoridiennes, selon les analyses de la chose. Le stade de France est à quinze minutes, à pied, il y a un couvent en activité et un musée pas mal, le Paul Éluard, le poète surréaliste résistant qui a vécu dans la ville qui a donné son nom à un collège dit poubelle. Et surtout, en revenant sur Paris par le canal, la dame me dit qu’il y a une magnifique représentation de street art.

Je note et achète un autocollant de l’écusson Montjoie Saint-Denis, le street art de l’époque, symbole de ralliement des chevaliers. 

Il fait beau ce 21 août, l’édifice offre des reflets de couleurs impensables. Rappelons que la hauteur de la basilique ainsi que la grandeur de ses vitraux représentaient le lien avec Dieu, dont Notre-Dame attendit la réalisation pour s’assurer qu’il ne s’effondrerait pas. Toute l’histoire de France d’avant de 496 à 1905, 1914, ou 1968 si on veut pousser le bouchon un peu loin, est là. De Dagobert, plus vieux roi présent, qui a régné de 600 à 639 jusqu’à Louis XVIII, et Louis XVII surtout, décédé enfant de maltraitance révolutionnaire, ils sont tous représentés, en gisants, en buste, debout, il est difficile de rester indifférent. Tout est réuni dans une crypte dont l’entrée coûte 11 euros. Comme le Taj Mahal ou les Pyramides, on sent le poids de l’Histoire. Mille trois cents ans d’histoire d’un pays qui a dominé le monde de 1643 à 1815, ce n’est pas rien. 

La modernité se mêle à cette crypte. Que ça plaise ou non, c’est la réalité. Tous ces gisants ont pour compagnie, à l’intérieur même de la crypte l’œuvre de Sophie Comtet Kouyaté, qui n’est ni noire ni Africaine, contrairement à ce que son nom indique. Dépêchez-vous, l’exposition ne dure que jusqu’au 15 septembre et elle est gratuite, alors que les gisants tout seuls c’est tout le temps. Cette exposition dénommée « La Trêve », en référence aux JO, est une exposition temporaire que les nombreux spectateurs des Jeux ont pu contempler. En effet, vu la distance de 15 minutes à pieds avec le Stade de France, la basilique est le seul monument parisien qui a connu une hausse d’affluence pendant les Jeux, entre les deux sessions d’athlétisme, les spectateurs venaient la visiter. 

Ce 21 août il y a très peu de monde, ce qui rend le lieu encore plus magnifique. Je discute longuement avec un guide, une encyclopédie qui partage mon étonnement devant cette exposition au cœur même de la crypte. La pudeur – et peut-être la peur de perdre son travail – lui interdit de révéler ceux qui ont décidé de l’endroit de cette exposition. Le livre souvenir de La Trêve est rempli sans avoir été changé, les mots sont durs, méprisants, accusant dans différentes langues certaines communautés ou idéologies politiques communistes responsables de ce « sacrilège », « viol » est-il même écrit. Je reste quatre heures dans la Basilique, pas seulement pour l’exposition de Sophie Comtet Kouyaté. 

Je tente d’analyser cette visite avec ma vieille expérience de la ville. Il y a près de vingt-cinq ans j’ai enseigné en collège à Saint-Denis. Il y avait des voyages organisés à Auschwitz auprès de populations entièrement non européennes. Mais ont-ils mis les pieds une fois dans la basilique en 15 ans de scolarité, ou en 50 ans de vie à Saint-Denis ? Je ne sais pas. Des professeurs de français faisaient déjà venir le rappeur Oxmo Puccino pour appréhender la langue de Molière. Ça vient de loin. Le fait que la population de Saint-Denis, symbole de la France, soit entièrement originaire d’une centaine de peuplades non blanches est-il le fruit du hasard ? Quelle est le véritable objectif de la préemption pratiquée par la mairie communiste depuis 25 ans afin d’empêcher les populations européennes de reconquérir cette ville ? Pourquoi la population blanche ne peut acheter des logements très bien situés à des prix deux fois moins chers qu’à Paris qui pourraient leur permettre de fonder une famille nombreuse ? Et doit donc acheter dans de lointaines banlieues sordides où la voiture est nécessaire ? C’est une sacré bonne question. In fine, pourquoi le Français accepte cela ? 

C’est un fait, Saint-Denis est quasi exclusivement peuplée de non-Européens, comme le Marais, ouvrier jusque dans les années 1960, est dédié majoritairement aux homosexuels. Le terme de grand remplacement est incorrect. Il n’y a plus d’Européens ou presque dans de nombreux endroits d’Île-de-France. C’est du passé. Étant donné les politiques d’immigration qui se poursuivent, la natalité française faible depuis 1789, la ville de Saint-Denis sera le futur de la France un jour prochain. Des grandes villes jusqu’au plus petit hameau.

Est-il souhaitable que le peuple originel de France survive ? Est-ce mieux ainsi ? Après tout, personne ne regrette nos prédécesseurs français, l’homme de Néandertal…

Une question, enfin : que peuvent faire les récalcitrants refusant cette réalité ? Doivent-il prendre exemple sur les réfugiés du Mayflower débarquant aux États-Unis à cent en 1620, réduits à cinquante après l’hiver, et donnant naissance à cent millions d’américains 400 ans plus tard ? Ou plus prosaïquement regarder les nombreuses communautés protestantes existants en semi-autarcie – tel les Mnémonistes, 350 000 personnes – en Amérique ?

Saint-Denis n’est pas une basilique, mais le résultat de la République. Que faire ? Accepter avec le sourire, Dominique Venner ou le Mayflower ? Y-a-t-il une autre solution ? 

Lionel

 

La visite

 

Saint-Denis : la réalité (et encore)

 

La population étrangère en France

L’axe Mayotte-Saint-Denis et le merdier français

 






Alerter

14 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #3418945
    Le 7 septembre à 12:59 par Martin
    Saint-Denis Basilique et République

    Excellent texte. Solution : créer et survivre en communauté autogérée, entre blancs.

     

    Répondre à ce message

  • #3418968
    Le 7 septembre à 14:10 par Denis
    Saint-Denis Basilique et République

    Que faire ? C’est assez simple, virer le cabinet de conseil McKinsey et embaucher le cabinet McPoutine. On a besoin d’idées nouvelles.

     

    Répondre à ce message

  • #3418975
    Le 7 septembre à 14:24 par PL
    Saint-Denis Basilique et République

    Suger (1081-101), l’abbé de Saint-Denis, inventeur et le promoteur de l’architecture gothique (appelé jusqu’au XVIIe siècle le style français), premier ministre de deux rois, était un enfant de serfs instruit gratuitement comme oblat dans l’école abbatiale, comme Gerbert d’Aurillac.
    Il y avait de la mobilité sociale et de la promotion par le mérite il y a 1 000 ans en France.

    Le vandalisme acharné, la profanation systématique des sépulture, des reliques, des sculptures, puis la récupération des métaux précieux, était typique de la façon de procéder des bandes calvinistes qui descendaient de Genève pour piller puis détruire des milliers d’abbayes et de prieurés en France aux XVIe et XVIIe siècle.

     

    Répondre à ce message

  • #3418985
    Le 7 septembre à 15:00 par ursus
    Saint-Denis Basilique et République

    Peut-on regretter l’homme de Neanderthal ?
    Moi oui, il avait l’air (ne l’ayant pas véritablement fréquenté) plus franc du collier que ce fourbe d’homo sapiens... Et pourquoi croyez-vous qu’il ait disparu ?
    Sarcasme, ironie ? Notre époque nous laisse guère le choix...

     

    Répondre à ce message

  • #3419002
    Le 7 septembre à 16:17 par Clofer
    Saint-Denis Basilique et République

    Qui a veauté coco depuis les années 50 ? Pas les extra européens.
    J’ai habité Pantin (93500) dans les années 70, du temps du règne communiste. Jacques Duclos était venu au supermarché en bas de mon immeuble où habitait aussi la veuve de l’ancien maire coco.
    La rue de Paris, sans une pétition, a failli s’appeler avenue Lénine.

     

    Répondre à ce message

  • #3419005
    Le 7 septembre à 16:48 par ProtégeonslaPalestine
    Saint-Denis Basilique et République

    - Le sujet est central, en ce sens qu’il met en exergue l’étendue de la condescendance du régime républicain envers l’histoire de la royauté : la politique d’urbanisme volontariste, consistant à saturer Saint-Denis de populations doublement allochtones (étrangères à la réalité contemporaine de la France et étrangères à son passé monarchique) participe d’un même maçonnisme abolitionniste.

    - L’anticléricalisme du frérisme (non pas islamiste, mais la truelle) qui a embrasé Notre-Dame de Paris, le laïcisme à marche forcée qui s’interdit d’allouer un budget de rénovation patrimoniale aux églises millénaires, le négationnisme historique des loges qui apparente toute célébration du passé glorieux de la France à une résurgence de patriotisme aryen fascisant, sont autant d’excroissances putrides du projet de destruction de la gloire française, décidé par l’État Profond globaliste, et relayé via ses antennes Bilderberg et Davos.

    - J’appelle de mes vœux le président authentiquement gaullien, qui aura à cœur de sanctuariser Saint-Denis, à l’instar du Vatican. Cette profanation des lieux de la mémoire française me bouleverse d’autant que, d’une part, notre jeunesse est systématiquement exhortée à célébrer une mémoire du reprentir coupable, en lieu et place d’une fierté spontanée pour ce que fut une certaine histoire de France et que, d’autre part, la dépouille de mon lointain cousin Napoléon III se trouve à Farnborough, chez ces Anglais dont on sait qu’ils apprécient le césarisme napoléonien.

    - Conclusion : Saint-Denis est la théorie vincent-peillonniste, appliquée à la politique de la ville : un crachat sur le passé, qui n’augure rien de bon.

     

    Répondre à ce message

  • #3419017
    Le 7 septembre à 17:23 par Lionel
    Saint-Denis Basilique et République

    Pour terminer j’ajouterai que,

    - ce n’est pas peut-être un hasard si l’expérience totale d’africanisation eut lieu à Saint-Denis, ville de Jacques Doriot, maire communiste de la ville, puis fasciste, qui eut évidemment une fin prématurée en 1945. Le wokisme - mot moche d’une époque moche -, n’est que la validation de la tabula rasa de Descartes ou du tikun olam.

    - on peut se poser la question de la coincidence géographique du nouveau temple moderne du Stade de France où les masses vont à deux kilomètres de la basilique applaudir des joueurs majoritairement africains.

    - enfin, remerciement à Saint Lucien Cerise qui m’a inspiré ce court article.

     

    Répondre à ce message

  • #3419041
    Le 7 septembre à 19:11 par Thombrin
    Saint-Denis Basilique et République

    Merci Lionel, le texte est très bon. Il y a un temps pas si lointain, le Louvre était aussi laissé à l’abandon dans un quartier malfamé avant de revenir, plus tard, à sa juste place.

     

    Répondre à ce message

  • #3419047
    Le 7 septembre à 19:37 par Paul82
    Saint-Denis Basilique et République

    "en revenant sur Paris par le canal [...]"

    à Paris ! Pitié, arrêtez ces anglicismes !!!!

     

    Répondre à ce message

  • #3419051
    Le 7 septembre à 19:45 par Paul82
    Saint-Denis Basilique et République

    "Y-a-t-il une autre solution ? "

    OUI, restez et résistez ! La fuite n’est pas une solution. Quittez Paris (ou plutot Sodome-et-Gomorrhe sur Seine), quittez ces grandes métropoles invivables, et allez vous installez vous et vos enfants dans les villes moyennes (voire même les villages si c’est possible). Organisons-nous, entre nous, entre indigènes français.

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents