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L’immigration a radicalement augmenté au Japon – et personne n’a protesté

Le Japon se fait hara-kiri

Le Japon est un pays riche d’une grande histoire et d’une grande culture, et les Japonais sont des êtres raffinés quoi que parfois complexes à comprendre pour nous – exactement ce qui en fait leur saveur : leur différence.

 

Et cette fameuse « différence » dont on nous rebat les oreilles, c’est en vérité pour mieux la faire disparaître dans une soupe culturo-raciale qui les fait toutes s’effacer au profit d’un homme nouveau. A qui profite donc le crime ?

Quand, au XIXème siècle, le nègre des champs fait la synthèse entre les rythmes syncopés africains et la musique classique européenne, on applaudit des deux mains ! Mais pour un ragtime inventé, combien de coups d’épée dans l’eau, d’échecs cuisants, de désillusions, d’appauvrissements progressifs puis à la fin, de violence de tous contre tous ?

Ainsi donc, quand un Tik-tokeur découvre le Japon, il a l’impression d’atterrir au paradis du calme, de la beauté, de la propreté et de la sécurité :

 

 

Sauf que voilà, depuis de nombreuses semaines pleuvent sur Twitter/X quantité de vidéos de violences ethniques au Japon, devant les yeux médusés des autochtones (ils ne sont pas encore blasés comme nous le sommes), mais aussi des internautes qui découvrent que le Japon est désormais lui aussi touché par l’immigration (et ses joyeuses conséquences) !

 

 

 

 

 

C’est ainsi que Sohei Kamiya, homme politique japonais, fondateur et secrétaire général du parti politique populiste de droite Sanseitō, a pu s’exprimer avec simple bon sens :

Sohei Kamiya : « Le fait même que le Japon existe avec des caractéristiques distinctives en tant que pays du peuple japonais protège la diversité du monde, mais si tous les pays du monde devenaient des sociétés mixtes multiethniques, la véritable diversité disparaîtrait et les sociétés deviendraient homogènes. »

 

 

Et nous pouvons être sûrs que cet homme est de haute valeur puisque c’est Wikipédia qui le dit (toujours lire Wikipédia à l’envers, comme BHL est une boussole qui indique le Sud) :

Théoricien du complot qui promeut la désinformation sur la COVID-19 et la propagande anti-vaccin, Kamiya a attiré l’attention des médias internationaux alors qu’il faisait campagne pour les élections à la Chambre des conseillers de 2022 en raison de sa rhétorique antisémite lors d’apparitions publiques et de rassemblements de campagne. Son parti a été décrit comme une secte par les experts et ses adversaires politiques.

 

Bien sûr la jeunesse et les jeunes filles (avant qu’elles découvrent la richesse sexuelle du vivre-ensemble) sont plutôt favorables à un tel enrichissement, elles citent même Paris, c’est dire ! (vidéo en japonais sous-titrée en anglais)

 

 

Pourtant, quand justement des touristes viennent à Paris, leur réaction est plus proche de l’étonnement et de la tristesse que la naïve réaction de la jeunesse nippone face à ce qui est pourtant leur futur :

 

 

Une utilisatrice Twitter/X indique quelques auteurs qui font la promotion, ou bien se félicitent, de l’immigration au Japon :

 

 

Pour notre part, on se souvient de cette instructive entrevue de Barbara Lerner Spectre (et c’est vrai qu’elle fait un peu peur comme un fantôme) qui finalement ne faisait que corroborer sous une autre forme les théories de l’Ecole de Francfort (= nation, famille, autorité, tradition ne font que conduire au fascisme, donc à l’antisémitisme, il faut donc les faire disparaître au profit d’un homme nouveau – et on peut dire que c’est presque réussi) :

 

***

Foreign Policy – Traduction E&R

Pour faire face aux défis démographiques et à la pénurie de main d’œuvre, le gouvernement de droite japonais a stimulé l’immigration. Comment a-t-il pu éviter le contrecoup politique qui frappe l’Occident ?

 

Dans le quartier animé d’Ueno, au centre de Tokyo, les rues sentent bon les brochettes d’agneau au cumin, le chiche-kebab et le köfte. Une devanture de magasin fait la promotion de services financiers dans plus de 20 langues, et des boutiques vendent des snacks coréens, du thé aux perles taïwanais et des currys punjabi. Dans un kissaten voisin, un restaurant japonais traditionnel, un groupe de jeunes Sénégalais discutent en wolof.

Des scènes comme celles-ci peuvent être familières à New York ou à Hong Kong, mais elles sont beaucoup moins courantes à Tokyo, une ville qui n’est pas traditionnellement connue pour sa diversité cosmopolite.

Les choses commencent à changer. Si Ueno est relativement multiculturelle par rapport au reste de Tokyo depuis les années 1980, la capitale toute entière devient de plus en plus diversifiée. Dans les décennies à venir, des quartiers similaires vont se multiplier à travers le Japon, à mesure que le pays avance dans des réformes radicales en matière d’immigration. Mais même si l’immigration augmente dans ce pays traditionnellement homogène, le Japon semble éviter la réaction d’extrême droite organisée qui s’est répandue en Occident ces dernières années.

En Europe et aux États-Unis, l’immigration et l’identité nationale semblent accaparer toute la politique. Au Japon, malgré sa réputation de pays fermé, homogène et xénophobe, la forte augmentation de l’immigration a été accueillie avec un haussement d’épaules. Si les sentiments anti-immigrés sont répandus, ils ne sont pas très profonds, du moins c’est ce que suggère l’absence d’opposition substantielle.

Cette croissance de l’immigration modifie à son tour l’image du Japon, passant d’un pays ethniquement homogène à un pays modérément diversifié. Aujourd’hui, près de 3 millions de migrants vivent au Japon sur une population de 126 millions d’habitants. Ce chiffre est trois fois plus élevé qu’en 1990. Et alors que le Japon est aux prises avec une population vieillissante et une main-d’œuvre nationale en baisse, il cherche à augmenter encore ce nombre. En avril 2019, Tokyo a mis en œuvre une réforme historique de l’immigration, élargissant les programmes de visas pour permettre à plus de 345 000 nouveaux travailleurs d’immigrer au Japon au cours des cinq années suivantes. Les travailleurs peu qualifiés pourront résider au Japon pendant cinq ans, tandis que les travailleurs étrangers dotés de compétences spécialisées seront autorisés à rester indéfiniment, avec les membres de leur famille, ce qui laisse à penser que beaucoup de ces travailleurs pourraient rester pour de bon.

L’immigration au Japon et le nombre de travailleurs étrangers dans le pays augmentent régulièrement depuis 2013, lorsque le gouvernement a étendu un programme de formation pour attirer des centaines de milliers de migrants temporaires. En 2017, le Japon a simplifié l’immigration de travailleurs étrangers qualifiés grâce à un nouveau projet de loi sur la procédure accélérée. Selon Naohiro Yashiro, professeur de commerce à l’université féminine Showa de Tokyo, les travailleurs étrangers devraient représenter 40 % de l’augmentation nette de la main-d’œuvre hautement qualifiée au Japon au cours des cinq prochaines années.

Cette croissance de l’immigration modifie à son tour l’image du Japon, qui était autrefois ethniquement homogène, en un Japon modérément diversifié. Parmi les Tokyoïtes âgés d’une vingtaine d’années, 1 sur 10 est désormais né à l’étranger. Et Tokyo n’est plus une exception. Une grande partie de la migration a lieu dans les petites villes industrielles du pays, comme Shimukappu dans le centre de Hokkaido et Oizumi dans la préfecture de Gunma, où les populations migrantes représentent plus de 15 % de la population locale. Dans la préfecture de Mie, essentiellement rurale, à l’est d’Osaka et de Kyoto, l’immigration étrangère a inversé des années de perte de population.

Malgré cette expansion, le Japon n’a pas connu de réaction populiste comparable à celle observée en Europe ou aux États-Unis, où la polarisation politique est de plus en plus alimentée par des opinions divergentes sur l’immigration et l’identité nationale. En fait, la dernière réforme de l’immigration n’a guère fait l’objet d’un examen attentif de la part des médias ou du grand public. « En général, la loi n’a pas suscité beaucoup de controverses », a déclaré M. Yashiro.

Cela s’explique en grande partie par la clarté du message gouvernemental qui sous-tend les réformes – et par le messager. Le Premier ministre conservateur Shinzo Abe a fondé son soutien à la modification de la politique d’immigration non pas sur des préoccupations humanitaires, mais plutôt sur des arguments démographiques pragmatiques. Selon les Nations unies, la population mondiale devrait augmenter de 2 milliards de personnes d’ici 2050, alors que la population japonaise devrait diminuer d’au moins 20 millions de personnes. Entre-temps, le taux de fécondité au Japon est tombé à 1,4 enfant par femme, tandis que 28 % du pays a plus de 65 ans. Cela signifie que la population du pays diminue d’environ 400 000 personnes par an.

Avec un taux de chômage constamment inférieur à 3 % ces dernières années, même après la pandémie, les employeurs s’alarment de plus en plus des pénuries de main-d’œuvre. L’année dernière, pour la première fois dans l’histoire du Japon, il y avait plus d’emplois disponibles que de demandeurs d’emploi dans l’ensemble des 47 préfectures du pays. Dans un pays longtemps connu pour ses frontières restrictives, l’immigration est désormais considérée comme la solution la plus évidente à ce défi démographique.

Plutôt que de se contenter d’assouplir les restrictions à l’immigration, le Japon a mis au point un programme unique d’immigration personnalisée, basé sur des demandes spécifiques de travailleurs en provenance de différents pays. Il s’agit d’une sorte de mondialisation à la carte, dans le cadre de laquelle le Japon commande une main-d’œuvre sur mesure dans les 14 secteurs qui en ont le plus besoin, notamment les infirmières et le personnel soignant, les constructeurs de navires, les ouvriers agricoles, les mécaniciens automobiles et les travailleurs des secteurs de la pêche et de la construction.

***

BONUS HUMOUR & LOGIQUE

De toute façon, « les Noirs ont raison de détester les Blancs », ou le degré zéro du raisonnement (mais le degré 100 de la violence de tous contre tous dont nous parlions plus haut) :

 

 

 

Pour terminer, la parabole du vélo en Pologne :

 

Notre monde est votre futur

 






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123 Commentaires

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  • Mais que font les yakuza Bordel, où est la mafia japonaise ?
    L’autre japonaise qui exprime son envie d’autres couleurs... c’est bien une société désacralisée

     

    Répondre à ce message

    • #3415723
      Le 31 août à 05:43 par Le paravent de la dictature.
      L’immigration a radicalement augmenté au Japon – et personne n’a (...)

      « c’est bien une société désacralisée »
      C’est surtout une société travaillée depuis 80 ans par les Américains, qui eux-mêmes ont vu leur cerveau parasité par des idées abjectes issue de l’École de Francfort. Ces iconoclastes "numéros un" de la planète, ceux qui détruisent les autres religions pour ne sacraliser que la leur, ceux qui feignent de lutter contre le racisme et la hiérarchie des races tout en nous imposant la sacralité et la prédominance de leur propre race. Ils désacralisent tout (la noblesse, la famille, le mariage, le beau, le bien) ils veulent détruire le monde pour mieux le réparer (à leur image et à leur avantage), ils appellent ça "Tikkoun Olam".

       
    • Les yakuzas ça fait 20 ans que c’est fini, l’état a passé une loi qui les tient par les couilles.
      Ils sont ultra-discrets, si le moindre yakuza de base se fait chopper pour quoique ce soit, c’est le oyaji qui prend.
      Et vu leur code de conduite, celui qui apporte des ennuis au oyaji est dans la merde, il sera puni et ils veulent aussi protéger leur patron, donc ils se tiennent à carreaux, pour eux et pour lui.
      C’est de plus en plus contraignant d’être yakuza pour peu de bénéfices, donc il y en a de moins en moins.

       
  • Il est loin le temps de la traditionnelle pratique du "jésumi", quand les rares étrangers qui étaient admis à entrer au Japon devaient au préalable piétiner une image de Jésus-Christ... Parmi les Européens, seuls les commerçants hollandais le faisaient.

    Le pays est idolâtre (le christianisme était florissant au Japon et favorisé par les autorités, avant qu’une dynastie païenne ne prenne le pouvoir et ne trucide tous les chrétiens), et c’est bien ça le problème principal, ici comme ailleurs, n’en déplaise aux idolâtres identitaires...

     

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    • #3415703

      Ça n’est pas l’immigration qui est problématique, c’est l’immigration économique.
      De tout temps il y a eu de l’immigration, mais ne migrer que les gens aisés financièrement.
      Du coup une immigration très très insignifiante , un épiphénomène, que dalle.
      Mais surtout des gens éduqué, de la haute société.
      Hors ce que nous vivons, c’est une immigration économique, des mouvements de pauvres en masse.
      Personne ne se plaignait d’un aristocrate ça et là, d’un intellectuel, d’un philosophe, d’un artiste, d’un duc ou un comte .
      Le fils d’agriculteur de Crepol ne se faisait pas poignardé par une bande de fils d’aristocrates , la fille du boucher de Cherbourg ne se faisait pas violer a coups de manche a balai par un descendant de philosophe .
      Qu’on le veuille ou non, c’est l’éducation qui fait la différence.
      Le respect des règles de vie.
      Et la société d’avant, traditionnelle, fonctionnée .
      Il y avait une hiérarchie .
      Société trine « trois fonctions » aux « trois états », le Paterfamilias..
      Les gens craignaient l’autorité parce que l’autorité était juste, droite...
      Cette immigration est donc une trahison de nos élites, de notre aristocratie.
      C’est pas le pauvre ouvrier du fin fond de l’Aveyron qui fait venir des Abdelaziz descendants de gardiens de chèvres et de mendiantes par millions.
      C’est pas le boulanger de Beaumont de Lomagne qui fait venir par bateaux entier des Mamadou et Fatou qui vont faire des 17 gosses avec 7 de QI et un trou dans la sécu digne du gouffre de Padirac.
      C’est pas Jean Louis et Giselle de Castéra-Verduzan qui ont demandé cet enrichissement et ce vivre ensemble avec Lacrim, Kaaris, Rohff et la Mafia K1 Fry.
      On est passé de Saint Augustin a Jamel Debbouze et de Bertrand du Guesclin a Rayan Psn.
      Vous le voyez le problème !
      L’égalitarisme c’est un truc à la con valable pour le connard versaillais et sa gonzesse bourgeoise qui a une boutique de Luxe à la Baule.
      La réalité est tout autre.
      Le peuple demande la sécurité, l’éducation pour ses enfants, le plein emploi, et les soins médicaux pour les siens, rien d’autre.
      Et tout ça il ne l’a plus.
      Il a attaques au couteau, viol, hôpital détruit, chômage, insécurité, précarité..
      Mouloud et Mamadou n’auront pas une vie meilleure pas plus que Jean Louis et Marie de Brive la Gaillarde.
      Nos élites nous ont trahi.
      Le pouvoir nous a trahi.
      Les politiques nous ont trahi.
      Le problème d’en bas, vient donc d’en haut.

       
    • Il y a d’innombrables connexions et liens direct entre l’invasion migratoire et l’universalisme chrétien, mais il n’y en a pas avec les religions originelles, quelques soient les rapprochements vaseux qu’essaient de faire des cathos pour essayer de remettre en vain leur secte au milieu du village. Inversion accusatoire classique des cultes du désert surtout quand on sait que ça remonte à loin et que l’arrivée du christianisme a transformé l’Europe en passoire, pendant des siècles c’est les païens qui ont viré les Perses, les Carthaginois ou les Huns, tandis que les culs bénis considéraient l’arrivée de ces derniers comme "un juste châtiment divin".

       
    • Ce sont les Tokugawa que vous taxez de païens ? Les Tokugawa ont, au contraire, contribué au développement du Bouddhisme au Japon, au détriment, si l’on veut du Shintoïsme. Ceci dit, au Japon, on peut être Shintoïste et Bouddhiste à la fois sans que cela ne pose de problèmes a qui que cela soit. Oui, les Tokugawa ont fait la chasse aux chrétiens, car le pouvoir en place les jugeaient trop déstabilisateurs Le Shimabara no ran a constitué l’épisode le plus tragique de ces relations houleuses. Il est à noter que les Néerlandais, en bons pragmatiques, sont venus prêter main forte aux Tokugawa et, ce, au détriment de leurs corèligionaires. Ce n’est pas la première fois que le Japon subit une invasion plus ou moins contrainte. Les fameux bateaux noirs envoyés par les U.S au XIXème siècle dans la baie d’Edo avaient déjà ébranlé l’archipel qui s’était déchiré sur la conduite et la politique à tenir ce qui a conduit à la guerre civile, à la chute de la maison Tokugawa et à la restauration de l’Empereur au pouvoir politique. L’accession au pouvoir de Hito Mutsu, grand père de Hiro a été le 1er exemple mondial de cancel culture. Ernest John Harrison en parle en détails dans son "fighting spirit of Japan". Le métissage avec des femmes blanches était préconisé et il était question, entre autres, de remplacer les 3 alphabets : Kanji, Hiragana et Katakana par du Romaji (notre alphabet). Pour avoir vécu au Japon dans le nord du Hokkaido du côté de Kitami et de Abashiri, je sais qu’être un Gaijin au Dai Nippon peut être un avantage à condition de bien se tenir, de parler la langue et de ne pas ménager ses efforts à ce sujet ainsi que d’avoir un réseau fiable sur place. J’étais Uchi Deshi dans une Kôryū Bujutsu et l’intégration s’est plutôt bien passée parce que j’adhérais aux règles et que la culture m’intéresse au plus haut point. J’ai vraiment beaucoup de difficultés à comprendre comment ces hordes inassimilables et pour lesquelles je me demande à quel titre les états sont tenus de les acceuillir, vont bien pouvoir s’intégrer durablement et sans faire de vagues. Le meilleur exemple reste et restera la Suède qui pensait avoir la solution avec leur "ouverture d’esprit" et leurs cours Komvux et qui s’y est cassé les dents. Dans les grandes agglomérations au Japon, le Karoshi ayant remplacé le Seppuku, je ne vois pas trop comment ils vont les faire bosser ni pour quels résultats.

       
    • "dynastie païenne ne prenne le pouvoir"....mdr, la vérité c’est que cette dynastie avait un excellent service de renseignement qui est tombé sur de la correspondance occidentale dans laquelle il a été fait mention d’un projet de colonisation du pays par les missionnaires évangélisateurs, du même type que la colonisation de l’ Amérique du sud pour ceux qui auraient du mal à comprendre. D’où la réaction violente japonaise, Japonais qui quoi qu’on en pense, étaient moins niais que Nous....
      Ceci dit, Cela fait quelques années que le métissage est perceptible dans les publicités et les dramas au Japon....Les artisans caché de cette évolution sont probablement les mêmes que les nôtres...

       
    • #3415873

      @NSX
      Ok d’accord, et donc ?
      Ils sont ou tes païens ?
      Finito depuis 496 Clovis.
      Donc à ce jeu on peut aussi remonter à Adam et Ève, zéro immigration, ils étaient 2 .
      Et je vois plus un problème capitaliste que chrétiens ou autres.
      D’ailleurs l’église s’est fait niquer avec les prêts à intérêts Rothschild.
      Le reste n’a fait que suivre, comme tout, d’ailleurs, agriculture, commerces, libre échange, éducation nationale, politique, médias, etc...
      Ça on peut voir, les huns, Celtes, vikings et autres païens ça va pas parler à grand monde.
      Par contre tout le monde quasiment a eu des grands parents qui allaient à la messe, fêter les fêtes chrétiennes, avaient des rameaux dans la maison, étaient marié, baptisé, communié...
      Si non on fait table rase et on repart à zéro.
      Même les cathos voient que ça dysfonctionnent pape évêques cardinaux curés partent en couille puissance mille.
      Mais quand on me parler de mes arrières grands parents, dans les tranchées de 14-18 , j’entendais pas des romans a la guimauve, des troubles de l’identité de genre, des manifestations pour la fierté de se faire enculer.
      Moi je veux retrouver ce que je connais, ce que mes anciens aïeux racontent, les images des miens.
      Essayer de m’imaginer royaliste a la cour du roi, païen sur un drakkar, ou avec une épée et francisque avec une peau d’ours sur les épaules, ça me parle pas.
      Gabin, Ventura, Constantin, Jean-Pierre Rives, Walter Spanghero, Touchez pas au grisbi, les western spaghetti, ça je connais.

       
    • #3415874

      @NSX
      Ok d’accord, et donc ?
      Ils sont ou tes païens ?
      Finito depuis 496 Clovis.
      Donc à ce jeu on peut aussi remonter à Adam et Ève, zéro immigration, ils étaient 2 .
      Et je vois plus un problème capitaliste que chrétiens ou autres.
      D’ailleurs l’église s’est fait niquer avec les prêts à intérêts Rothschild.
      Le reste n’a fait que suivre, comme tout, d’ailleurs, agriculture, commerces, libre échange, éducation nationale, politique, médias, etc...
      Ça on peut voir, les huns, Celtes, vikings et autres païens ça va pas parler à grand monde.
      Par contre tout le monde quasiment a eu des grands parents qui allaient à la messe, fêter les fêtes chrétiennes, avaient des rameaux dans la maison, étaient marié, baptisé, communié...
      Si non on fait table rase et on repart à zéro.
      Même les cathos voient que ça dysfonctionnent pape évêques cardinaux curés partent en couille puissance mille.
      Mais quand on me parler de mes arrières grands parents, dans les tranchées de 14-18 , j’entendais pas des romans a la guimauve, des troubles de l’identité de genre, des manifestations pour la fierté de se faire enculer.
      Moi je veux retrouver ce que je connais, ce que mes anciens aïeux racontent, les images des miens.
      Essayer de m’imaginer royaliste a la cour du roi, païen sur un drakkar, ou avec une épée et francisque avec une peau d’ours sur les épaules, ça me parle pas.
      Gabin, Ventura, Constantin, Jean-Pierre Rives, Walter Spanghero, Touchez pas au grisbi, les western spaghetti, ça je connais.

       
    • le Japon idolâtre ? foutaises il est animiste ou/et bouddhiste à 98% car les deux religions ont pratiquement fusionné (avec moins d’1% de chrétiens).
      le christianisme ne s’est répandu en Asie que grâce à la colonisation (le sabre et le goupillon). tous les pays d’Asie qui ont eu la chance de ne pas être colonisés n’ont pas de chrétiens car ils ont vite compris que cette religion (POUR EUX) était synonyme de mort culturelle.
      Le christianisme a été interdit et réprimé du début du XVIIe siècle au milieu du XIXe siècle pour des raisons variées, mais surtout parce que, loin d’être une simple religion, son impact sur la politique et la société japonaises était puissant.

      La Compagnie de Jésus, qui représentait la première force missionnaire au Japon au milieu du XVIe siècle, s’est largement impliquée dans le commerce avec l’Europe afin de garantir l’efficacité de sa mission et de maintenir et accroître le nombre de ses fidèles. L’implication des Jésuites dans les activités économiques a non seulement profité à un certain nombre de seigneurs locaux, mais elle a aussi permis de les approvisionner en matériel militaire. Les missionnaires, sans se cantonner à un rôle religieux, avaient acquis un poids économique et militaire que les pouvoirs politiques ne pouvaient plus ignorer.

      De plus, certains de ces missionnaires du XVIe siècle envisageaient de faire appel à des renforts militaires espagnols et portugais pour assujettir le Japon par les armes. Dans les faits, l’invasion de l’Archipel n’a jamais été sérieusement envisagée, semble-t-il, mais à l’époque, plus d’un missionnaire souhaitait défendre l’Église et le travail de ses coreligionnaires par les armes. On comprend donc que les fidèles chrétiens aient inspiré méfiance et inquiétude aux responsables politiques japonais.
      Pour commencer, les missionnaires étaient fermés aux religions déjà établies au Japon, notamment au bouddhisme qu’ils considéraient comme un culte idolâtre et satanique. Ils croyaient fermement que le christianisme était la seule religion vraie et que toutes les autres étaient inspirées par le diable. Certains missionnaires ont poussé les fidèles japonais à incendier des temples et à détruire les statues bouddhiques cachées dans des grottes par les moines. Ces faits sont consignés dans des écrits laissés par les missionnaires eux-mêmes. (ils ont fait pareil en Inde)

       
    • #3416118

      @paramesh
      De toute façon curé rabbin imam pasteur gourou président ou roi. On constate que partout la machine a laver en mode essorage grande vitesse , mélange le monde entier du Moyen-Orient a l’Asie Europe, Afrique...
      Tous les fafs, religieux, radicaux, supremacistes n’y changent que dalle.
      L’ennemi premier du peuple, des peuples, des nations, continents, c’est le grand kapital.
      Tant qu’ils géreront le monde , rien ne changera.
      Ils sont le mal du monde
      Amicalement

       
    • #3416159

      Le Japon, l’Inde et la Chine montrent bien l’implication du christianisme dans le développement du capital .
      colonisation et christianisation vont de pair : recherche de nouveaux marchés à exploiter : une réussite en Inde et un échec en Chine, le japon est entre les deux : réussite pour le capital echec pour la religion

       
    • #3416515
      Le 2 septembre à 04:12 par Déssuicidé pour revivre
      L’immigration a radicalement augmenté au Japon – et personne n’a (...)

      @paramesh
      Le kapital s’adapte à tout et toutes les religions, idéologies, environnement, culture, ethnie.
      On voit que partout, il a étendu ses tentacules.
      Et oui l’église n’a pas été épargné, comme l’islam ou autre.
      Et ça ne date ni d’hier ni de Vatican 2 comme voudraient nous le raconter les tradis

       
  • #3415667

    Pour l’Europe occidentale, c’est probablement trop tard. D’ici une génération, les boomeurs vont disparaître, et on verra le nouveau visage de la France...

    L’état unitaire, la démocratie etc. c’est terminé. Le principe national implique l’homogénéité culturelle (quelques minorités marginales possibles). Pire, on fait venir des civilisations étrangères, avec leur propre principe anthropologique. Ca n’a aucune chance de marcher, scientifiquement. Ce n’est ni bien ni mal, c’est un fait.

    On va évoluer vers une sorte de socialo-impérialisme intérieur. Avec un appareil d’état prépondérant, avec sa caste, et des communautés en luttes d’influence. Comme dans pas mal de pays exotiques. Le "miracle occidental" va probablement s’achever avec : le génie était lié à l’helleno-christianisme qui a su engendrer la liberté des âmes, des esprits et des corps. Mais cela implique de conserver cette homogénéité civilisationnelle. On va évoluer vers une stagnation lente, façon "despotisme oriental".

    Pour ma part, je pense que l’idée est de créer une sécession territoriale, ici ou ailleurs. C’est à dire des petites républiques indépendantes, renouant avec l’esprit libéral-conservateur des origines et sans doute avec la foi chrétienne occidentale. Liberté, propriété, responsabilité. Mais qui vivra verra.

     

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  • Moi qui reve d’aller au Japon, si c’est pour se retrouver "porte de clignancourt" autans rester dans ma campagne verdoyante.

     

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  • je me suis fait voler 3 fois un vélo en France : 1 fois c’était 2 blancs que j’ai pris sur le fait. les 2 autres, dans des quartiers aisés avec peu voir pas de mixité ethnique. Aux français qui rêvent de la Pologne : C’est de bonne guerre, Après le dumping social et les budgets que ce pays leur coûte. les noirs et les arabes n’ont rien à y voir.

     

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  • Yukio Mishima a pratiqué le seppuku, les Japonais n’utilisent jamais le terme Hara kiri ou seulement lorsqu’ils entendent désigner le suicide des petites gens, avec une connotation quelque peu méprisante.

     

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    • Tout à fait, Mishima qui était un traditionaliste et le fondateur de la société du bouclier ne supportait plus de voir le Japon devenir une parodie des U.S. Son suicide par Seppuku est le dernier enregistré officiellement au Japon. Mishima qui avait fait une carrière d’acteurs s’était également fait Seppuku dans un film de Samouraï, il interprétait le rôle d’un Bushi originaire de Satsuma et qui oeuvrait pour la chute du Bafuku, quelques mois auparavant. Etrange ironie de l’histoire.
      Avec le recul, je me demande quel jugement porteraient es Katsu Kaishu, Sakamoto Ryoma, Takeichi Zuizan pour ne citer qu’eux, qui ont tout fait pour renverser les Tokugawa, sur le Japon moderne dont ils rêvaient tant et qu’ils ont contribué à créer.

       
  • Le Japon fait partie de la zone occidentale . il est donc fichu . En fin de compte tout est simple .

     

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  • Dieudo aux abonnés absents sur certaines évidences.

     

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  • J’avais vu un micro trottoir au Japon a l’occasion de l’anniversaire des 2 bombes atomiques.
    Les gens répondaient majoritairement que les bombes atomiques sur Hiroshima/Nagasaki avaient été une " bonne chose " car ; entre autres elles ont mis fin à la guerre.
    Ajouté a cela qu’aucune allusion aux americains qui en sont pourtant responsables n’a été faite pendant les commémorations ..et plus risible encore, c’est la Russie qui a tenu le role de méchant a la place des USA en étant citée comme une menace nucléaire mondiale.
    J’ai alors compris que ce pays totalement soumis etait perdu ( un suicide sans honneur contrairement à Harakiri)

     

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    • C’est à mettre en parallèle avec les bombardements qu’on a subit en 1944, par les "libérateurs".
      Un chinois ou un russe ferait un micro trottoir chez nous, les gens, qui ont subit 70 ans de propagande constante, répondront que les américains nous ont sauvé des méchants nazis.

      Or ce chinois/russe, aura peut être lu au préalable un livre sur la réalité des bombardements alliés sur Brest, Lorient, Caen et autres grandes villes. Et des milliers de femmes que les ricains ont violé.

      J’imagine que les japonais subissent beaucoup de propagande comme nous ici.
      Le lavage de cerveau + le fait que les gens ont peur des conséquences de mal répondre + le fait que les gens veulent juste qu’on leur foutte la paix, font qu’ils peuvent répondre que les bombardements de civils c’est bien.

       
  • Je dis déjà à mes enfants en bas âges de se tenir à l’écart de ces populations. Je vis dorénavant comme tel depuis des années, en les évitant le plus possible, ils sont sur mon trottoir, je change de côté, ils sont entre eux au parc avec leurs gosses, je n’y vais pas, quand je les croise en voisins je ne les regarde pas etc... C’est la seule chose à faire. Ils ne sont pas comme nous, ils sont dangereux.C’est une certitude pour qui les a vraiment pratiqué.

     

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