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L’immigration a radicalement augmenté au Japon – et personne n’a protesté

Le Japon se fait hara-kiri

Le Japon est un pays riche d’une grande histoire et d’une grande culture, et les Japonais sont des êtres raffinés quoi que parfois complexes à comprendre pour nous – exactement ce qui en fait leur saveur : leur différence.

 

Et cette fameuse « différence » dont on nous rebat les oreilles, c’est en vérité pour mieux la faire disparaître dans une soupe culturo-raciale qui les fait toutes s’effacer au profit d’un homme nouveau. A qui profite donc le crime ?

Quand, au XIXème siècle, le nègre des champs fait la synthèse entre les rythmes syncopés africains et la musique classique européenne, on applaudit des deux mains ! Mais pour un ragtime inventé, combien de coups d’épée dans l’eau, d’échecs cuisants, de désillusions, d’appauvrissements progressifs puis à la fin, de violence de tous contre tous ?

Ainsi donc, quand un Tik-tokeur découvre le Japon, il a l’impression d’atterrir au paradis du calme, de la beauté, de la propreté et de la sécurité :

 

 

Sauf que voilà, depuis de nombreuses semaines pleuvent sur Twitter/X quantité de vidéos de violences ethniques au Japon, devant les yeux médusés des autochtones (ils ne sont pas encore blasés comme nous le sommes), mais aussi des internautes qui découvrent que le Japon est désormais lui aussi touché par l’immigration (et ses joyeuses conséquences) !

 

 

 

 

 

C’est ainsi que Sohei Kamiya, homme politique japonais, fondateur et secrétaire général du parti politique populiste de droite Sanseitō, a pu s’exprimer avec simple bon sens :

Sohei Kamiya : « Le fait même que le Japon existe avec des caractéristiques distinctives en tant que pays du peuple japonais protège la diversité du monde, mais si tous les pays du monde devenaient des sociétés mixtes multiethniques, la véritable diversité disparaîtrait et les sociétés deviendraient homogènes. »

 

 

Et nous pouvons être sûrs que cet homme est de haute valeur puisque c’est Wikipédia qui le dit (toujours lire Wikipédia à l’envers, comme BHL est une boussole qui indique le Sud) :

Théoricien du complot qui promeut la désinformation sur la COVID-19 et la propagande anti-vaccin, Kamiya a attiré l’attention des médias internationaux alors qu’il faisait campagne pour les élections à la Chambre des conseillers de 2022 en raison de sa rhétorique antisémite lors d’apparitions publiques et de rassemblements de campagne. Son parti a été décrit comme une secte par les experts et ses adversaires politiques.

 

Bien sûr la jeunesse et les jeunes filles (avant qu’elles découvrent la richesse sexuelle du vivre-ensemble) sont plutôt favorables à un tel enrichissement, elles citent même Paris, c’est dire ! (vidéo en japonais sous-titrée en anglais)

 

 

Pourtant, quand justement des touristes viennent à Paris, leur réaction est plus proche de l’étonnement et de la tristesse que la naïve réaction de la jeunesse nippone face à ce qui est pourtant leur futur :

 

 

Une utilisatrice Twitter/X indique quelques auteurs qui font la promotion, ou bien se félicitent, de l’immigration au Japon :

 

 

Pour notre part, on se souvient de cette instructive entrevue de Barbara Lerner Spectre (et c’est vrai qu’elle fait un peu peur comme un fantôme) qui finalement ne faisait que corroborer sous une autre forme les théories de l’Ecole de Francfort (= nation, famille, autorité, tradition ne font que conduire au fascisme, donc à l’antisémitisme, il faut donc les faire disparaître au profit d’un homme nouveau – et on peut dire que c’est presque réussi) :

 

***

Foreign Policy – Traduction E&R

Pour faire face aux défis démographiques et à la pénurie de main d’œuvre, le gouvernement de droite japonais a stimulé l’immigration. Comment a-t-il pu éviter le contrecoup politique qui frappe l’Occident ?

 

Dans le quartier animé d’Ueno, au centre de Tokyo, les rues sentent bon les brochettes d’agneau au cumin, le chiche-kebab et le köfte. Une devanture de magasin fait la promotion de services financiers dans plus de 20 langues, et des boutiques vendent des snacks coréens, du thé aux perles taïwanais et des currys punjabi. Dans un kissaten voisin, un restaurant japonais traditionnel, un groupe de jeunes Sénégalais discutent en wolof.

Des scènes comme celles-ci peuvent être familières à New York ou à Hong Kong, mais elles sont beaucoup moins courantes à Tokyo, une ville qui n’est pas traditionnellement connue pour sa diversité cosmopolite.

Les choses commencent à changer. Si Ueno est relativement multiculturelle par rapport au reste de Tokyo depuis les années 1980, la capitale toute entière devient de plus en plus diversifiée. Dans les décennies à venir, des quartiers similaires vont se multiplier à travers le Japon, à mesure que le pays avance dans des réformes radicales en matière d’immigration. Mais même si l’immigration augmente dans ce pays traditionnellement homogène, le Japon semble éviter la réaction d’extrême droite organisée qui s’est répandue en Occident ces dernières années.

En Europe et aux États-Unis, l’immigration et l’identité nationale semblent accaparer toute la politique. Au Japon, malgré sa réputation de pays fermé, homogène et xénophobe, la forte augmentation de l’immigration a été accueillie avec un haussement d’épaules. Si les sentiments anti-immigrés sont répandus, ils ne sont pas très profonds, du moins c’est ce que suggère l’absence d’opposition substantielle.

Cette croissance de l’immigration modifie à son tour l’image du Japon, passant d’un pays ethniquement homogène à un pays modérément diversifié. Aujourd’hui, près de 3 millions de migrants vivent au Japon sur une population de 126 millions d’habitants. Ce chiffre est trois fois plus élevé qu’en 1990. Et alors que le Japon est aux prises avec une population vieillissante et une main-d’œuvre nationale en baisse, il cherche à augmenter encore ce nombre. En avril 2019, Tokyo a mis en œuvre une réforme historique de l’immigration, élargissant les programmes de visas pour permettre à plus de 345 000 nouveaux travailleurs d’immigrer au Japon au cours des cinq années suivantes. Les travailleurs peu qualifiés pourront résider au Japon pendant cinq ans, tandis que les travailleurs étrangers dotés de compétences spécialisées seront autorisés à rester indéfiniment, avec les membres de leur famille, ce qui laisse à penser que beaucoup de ces travailleurs pourraient rester pour de bon.

L’immigration au Japon et le nombre de travailleurs étrangers dans le pays augmentent régulièrement depuis 2013, lorsque le gouvernement a étendu un programme de formation pour attirer des centaines de milliers de migrants temporaires. En 2017, le Japon a simplifié l’immigration de travailleurs étrangers qualifiés grâce à un nouveau projet de loi sur la procédure accélérée. Selon Naohiro Yashiro, professeur de commerce à l’université féminine Showa de Tokyo, les travailleurs étrangers devraient représenter 40 % de l’augmentation nette de la main-d’œuvre hautement qualifiée au Japon au cours des cinq prochaines années.

Cette croissance de l’immigration modifie à son tour l’image du Japon, qui était autrefois ethniquement homogène, en un Japon modérément diversifié. Parmi les Tokyoïtes âgés d’une vingtaine d’années, 1 sur 10 est désormais né à l’étranger. Et Tokyo n’est plus une exception. Une grande partie de la migration a lieu dans les petites villes industrielles du pays, comme Shimukappu dans le centre de Hokkaido et Oizumi dans la préfecture de Gunma, où les populations migrantes représentent plus de 15 % de la population locale. Dans la préfecture de Mie, essentiellement rurale, à l’est d’Osaka et de Kyoto, l’immigration étrangère a inversé des années de perte de population.

Malgré cette expansion, le Japon n’a pas connu de réaction populiste comparable à celle observée en Europe ou aux États-Unis, où la polarisation politique est de plus en plus alimentée par des opinions divergentes sur l’immigration et l’identité nationale. En fait, la dernière réforme de l’immigration n’a guère fait l’objet d’un examen attentif de la part des médias ou du grand public. « En général, la loi n’a pas suscité beaucoup de controverses », a déclaré M. Yashiro.

Cela s’explique en grande partie par la clarté du message gouvernemental qui sous-tend les réformes – et par le messager. Le Premier ministre conservateur Shinzo Abe a fondé son soutien à la modification de la politique d’immigration non pas sur des préoccupations humanitaires, mais plutôt sur des arguments démographiques pragmatiques. Selon les Nations unies, la population mondiale devrait augmenter de 2 milliards de personnes d’ici 2050, alors que la population japonaise devrait diminuer d’au moins 20 millions de personnes. Entre-temps, le taux de fécondité au Japon est tombé à 1,4 enfant par femme, tandis que 28 % du pays a plus de 65 ans. Cela signifie que la population du pays diminue d’environ 400 000 personnes par an.

Avec un taux de chômage constamment inférieur à 3 % ces dernières années, même après la pandémie, les employeurs s’alarment de plus en plus des pénuries de main-d’œuvre. L’année dernière, pour la première fois dans l’histoire du Japon, il y avait plus d’emplois disponibles que de demandeurs d’emploi dans l’ensemble des 47 préfectures du pays. Dans un pays longtemps connu pour ses frontières restrictives, l’immigration est désormais considérée comme la solution la plus évidente à ce défi démographique.

Plutôt que de se contenter d’assouplir les restrictions à l’immigration, le Japon a mis au point un programme unique d’immigration personnalisée, basé sur des demandes spécifiques de travailleurs en provenance de différents pays. Il s’agit d’une sorte de mondialisation à la carte, dans le cadre de laquelle le Japon commande une main-d’œuvre sur mesure dans les 14 secteurs qui en ont le plus besoin, notamment les infirmières et le personnel soignant, les constructeurs de navires, les ouvriers agricoles, les mécaniciens automobiles et les travailleurs des secteurs de la pêche et de la construction.

***

BONUS HUMOUR & LOGIQUE

De toute façon, « les Noirs ont raison de détester les Blancs », ou le degré zéro du raisonnement (mais le degré 100 de la violence de tous contre tous dont nous parlions plus haut) :

 

 

 

Pour terminer, la parabole du vélo en Pologne :

 

Notre monde est votre futur

 






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3 Commentaires

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  • on pense ce que l’on veut du Japon, à tort ou à raison ; mais que cette nation à la culture aussi riche et multiseculaire soit aussi atteinte par le mondialisme me surprend et me désole.

     

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  • La video de la jeune fille ne reflete pas vraiment l’opinion generale. Les jeunes Japonais sont aussi tres fermes. De plus en plus dificile d’aller draguouiller d’ailleurs.
    A noter qu’une manifestation de plusieurs centaines de milliers de personnes pour denoncer les effets du vaccin contre le coronacircus est passe totalement sous silence par les medias japonais et etrangers. Il y avait dans cette manifestation des association de medecin et de professionels de la sante.
    Vu le rythme de travail des boites japonaise, difficile pour les etrangers de rester longtemps sur le sol Japonais. 18 jours de conges payes par an (que l’on doit utiliser quand on tombe malade.)... Ca calme. Les dirigent de ce monde l’on bien compris donc ils demande a ce que le Japon soit plus attractif. Plus de conges en somme pour que les etrangers veulent y rester.

     

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  • Ça se voit partout dans le monde le vivre ensemble est un projet sioniste de destruction ,ni plus ni moins, comment peut-on encore croire le contraire ?
    Quant à la blanche gauchiste ,on le voit bien ,le gauchisme est une maladie mentale absolument incroyable qui consiste à s’enfermer dans l’autoflagellation constante .......

     

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