On dirait plutôt que la plupart des missiles (hypersoniques) sont détruits, mais une fois au sol...
Le vrai dôme de fer, ce serait plutôt la Ve flotte US. Cependant, cette armada surpuissante est aujourd’hui, pardon pour l’anglicisme, challengée par la Chine, partenaire de la Russie, de l’Iran, de la Corée du Nord, donc de l’axe du mal. On le voit, la domination navale anglo-américaine commence à tanguer. La masse critique de la résistance du Sud global approche du point d’équilibre...
La communication de l’armée israélienne met un point d’honneur à toujours gagner, jamais perdre, tuer beaucoup d’ennemis sans jamais perdre un seul homme, car la vie d’un seul Israélien vaut toutes les autres, qui ne sont rien.
Pourtant, les migrants-esclaves africains parqués dans des réserves se font proposer une « carte verte » s’ils acceptent de se sacrifier pour Israël en première ligne, à la place des nationaux. Encore un paradoxe, mais le Talmud en regorge.
Si un film se monte, penser à Omar Sy pour incarner un héroïque tirailleur africain pro-Israël, qui meurt à la fin, allumé par des combattants du Hamas ou du Hezbollah, et qui du coup ne peut pas profiter de la nationalité. « Ouf », comme dirait Pierre-Emmanuel Barré !
L’invincibilité est une illusion. La puissance de feu israélienne n’est rien sans l’aide financière et matérielle américaine, la survie d’Israël dépend donc de son niveau de contrôle de la politique extérieure américaine. C’est pourquoi, depuis Kennedy, tous les présidents US sont des pantins d’Israël, avec un (petit) bémol pour Bush père et Trump.
Joe Biden : "Les États-Unis apportent leur soutien total et inconditionnel à Israël" pic.twitter.com/vDVvf7PtdO
— BFMTV (@BFMTV) October 1, 2024
Si un jour un président non israéliste – voire anti-israéliste ! – est élu aux États-Unis, cela sonnera la fin de cette pseudo-invincibilité. Israël devra donc se servir de ses bombes atomiques (opération Samson) ou négocier avec ses voisins. Cruel dilemme...
Un Israélien vaut 100 Libanais
Au Liban, huit militaires israéliens tués dans les combats contre les forces du Hezbollah pic.twitter.com/0Nsr8r3E3t
— BFMTV (@BFMTV) October 3, 2024
En attendant, l’armée a reconnu un mort lors du premier jour d’invasion du Liban, puis sept le lendemain. Chaque tsahaliste mort fait l’objet d’un reportage et d’un portrait : on le sait, ces morts ont un nom, car ils sont humains, du moins démocrates. Pas les 1 000 Libanais assassinés en 24 heures.
Dans une guerre de villes, l’artillerie et l’aviation ont un rôle d’écrasement, mais la prise ne peut être assurée que par des fantassins. De plus, une armée limitée en nombre ne peut pas occuper tout un pays (voir l’expérience américaine au Viêt Nam, 540 000 soldats au plus fort de l’occupation en 68, et une fuite honteuse en 75). Déjà que le pouvoir israélien a du mal à faire régner la paix et la sécurité sur « son » sol…
Israël n’a pas d’autre stratégie que l’écrasement total de ses voisins, ce qui équivaut à courir sur les pierres. Or, il n’y a qu’un moyen de s’arrêter : la chute.