Les dirigeants du monde pourri réunis en Égypte pendant deux jours ont bien foutu la frousse à leurs populations respectives, et surtout aux jeunes, qui ont généralement la tête creuse.
Dans les médias, on suit le programme mortifère et l’agenda mondialiste, fidèlement, on pourrait dire chiennement. Un exemple parmi tant d’autres de ce delirium collectif :
On ne sait pas comment Joe-le-pédo a pu arriver là entier, mais il a fait un discours con comme la Lune, où les Américains se sont soi-disant posés un jour. Il est question de sécurité, comprendre sécurité nationale US.
« La crise climatique concerne la sécurité des êtres humains, la sécurité économique, la sécurité nationale et la vie même de la planète. »
Il n’est pas facile de toujours rester zen face aux énormités en matière de désinformation que l’on peut constater en faisant le tour des chaînes télé dites d’information en continu.
La 27e édition de la mascarade des COP vient de commencer au milieu du tapage médiatique habituel prédisant l’apocalypse climatique si tous les pays du monde « ne prennent pas des mesures drastiques pour limiter le réchauffement, et c’est urgent, demain il sera trop tard, un point de non-retour sera franchi ! » La première rencontre ayant eu lieu en 1994 sous la présidence de Mme Angela Merkel alors ministre de l’Environnement, cela fait maintenant 27 ans qu’au cours du même cérémonial on crie à l’urgence : demain il sera trop tard.
Hier matin, sur une chaîne que pourtant je considère comme la moins mauvaise pour relayer le politiquement correct, une dame médecin, la madame Santé attitrée de la chaîne, dame qu’en général j’apprécie pour sa capacité à éclairer de façon simple des sujets de santé plus ou moins complexes, n’hésite pas à reprendre de la revue The Lancet l’affirmation suivante : « avec l’augmentation des températures (comprenez le changement climatique), le nombre de personnes dans le monde mortes des suites de la chaleur (les victimes de canicules, j’imagine) a augmenté de 68 % ! »
Or il se trouve que précisément j’ai lu quelques jours auparavant dans le Wall Street Journal un article critique de cette information qui démontre que cette revue commet en l’occurrence une erreur de débutant en matière d’analyse statistique, peut-être involontaire mais plus vraisemblablement délibérée (car comment soupçonner d’incompétence une revue aussi prestigieuse, laquelle a néanmoins dû par le passé déjà battre piteusement en retraite pour des faits analogues ?).
En effet, The Lancet omet de préciser que la population concernée par ce fameux chiffre de 68 %, à savoir les personnes âgées de plus de 65 ans, a elle-même augmenté pendant le même laps de temps de plus de 60 %, donc à peu près dans les mêmes proportions. Une analyse statistique sérieuse qui tiendrait compte de ce fait ramènerait ce fameux chiffre de 68 % à moins de 5 %, ce qui compte tenu des niveaux d’erreurs dans les mesures d’un phénomène multifactoriel, n’est même pas significatif.
Il est évident que ce genre d’information biaisée ne vise qu’à pousser dans l’esprit de l’auditeur lambda non informé l’idée que le changement climatique est une menace existentielle (voyez d’ailleurs le parallèle avec le covid) et qu’il devient de plus en plus urgent de prendre des mesures à la hauteur pour non seulement sauver la planète mais aussi nous sauver nous-mêmes de la mort. Voyez les déclaration ahurissantes du secrétaire général de l’ONU : « … coopérer ou périr… » ou de la présidente de la Commission européenne : « … ne prenons pas l’autoroute pour l’enfer… »
Mais si certains meurent « de chaleur », d’autres meurent « de froid ». Ma curiosité naturelle me pousse alors à m’interroger : quelle est l’amplitude comparée des deux phénomènes dans la même population pendant la même période ? Or il se trouve que la réponse est donnée dans le même article du Wall Street Journal cité plus haut. Par exemple, on constate que de 2000 à 2019, rien qu’au Canada et aux États-Unis, en moyenne annuelle, 20 000 personnes décédaient à cause de la chaleur et plus de 170 000 mouraient de froid, soit 8,5 fois plus. En outre, la modélisation des maladies montre que chez les vieilles personnes l’élévation des températures a réduit les « morts de froid » bien plus qu’elle n’a augmenté les « morts de chaleur », dans un rapport de 30 à 1.
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Pour en revenir à la COP 27, remarquons d’abord que les pays n’ont aucun moyen réel d’agir sur le climat et que c’est par abus de langage qu’on leur demande de limiter le réchauffement. En fait, concrètement, ce qu’on voudrait leur imposer c’est de réduire les émissions de gaz à effet de serre, principalement le CO2. Et en pratique, que se passe-t-il lors de cette grand-messe ? Ce n’est même pas un catalogue de mesures précises ; non, c’est l’annonce d’objectifs, avec une surenchère sur qui promettra d’en faire le plus, sans aucun égard sur la faisabilité pratique des dits objectifs et sur les conséquences désastreuses qui en résulteraient sur le bien-être de l’humanité si par extraordinaire et contre toute probabilité lesdits objectifs étaient atteints.
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Parmi les différentes chapelles de l’écologisme, la plus nocive est certainement celle des tenants de la décroissance malthusienne, promoteurs de solutions simples et radicales, certaines confinant tout simplement au génocide d’une bonne partie de l’humanité.
Il n’y a qu’une voie pour sortir de cette folie : reprendre le contrôle du récit intersubjectif en convainquant les masses que la seule voie de leur bien-être est le progrès scientifique et technologique qui permettra de s’adapter aux situations futures quelles qu’elles soient, et redonner (particulièrement à la jeunesse) confiance dans l’avenir.
Il faut aussi arrêter de prostituer la Science, laquelle doit être indépendante de toute consigne politique et entièrement libre d’étudier la réalité.
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