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"À l’usage, l’écriture dite inclusive se révèle excluante"

Depuis cinq ans, l’écriture inclusive, qui consiste à assurer une égalité des genres dans la langue, fait polémique. Dans Malaise dans la langue française (Le Cerf), douze intellectuels opposés à cette évolution de notre langue ont livré leurs analyses sur le sujet. Pour La Dépêche, Sami Biasoni, docteur en philosophie à la tête du projet, revient sur le phénomène.

[...]

Selon vous, le langage inclusif perturberait l’évolution de la langue française ?

Ces personnes, favorables à l’écriture inclusive, pensent qu’on peut changer la langue française à l’image d’un produit mécanique. Mais nous pensons que de telles tentatives sont dommageables car il ne faut pas oublier que nous avons affaire à un bien commun. On ne peut accepter, sans débattre, qu’il soit confisqué par certains aux revendications militantes queer ou wokistes, en vue d’être remanié et imposé à tous. D’ailleurs, à l’image du wokisme, qui pouvait avoir des aspirations justes, il y a des conséquences et une forme d’irresponsabilité dans ce mouvement.

Pourquoi ne serait-il pas envisageable de modifier radicalement notre langue ?

D’une part, parce que la langue se forme dans et par le temps. Elle est le résultat d’usages « naturels » entre des groupes d’individus libres de leurs choix langagiers et non pas de confrontations directes, au sens politique du terme. Ici, nous faisons face à une démarche forcée, c’est-à-dire que l’on vient édicter des règles, non pas parce qu’elles sont nécessaires à la langue, mais parce que d’aucuns estiment que les critères qui doivent prévaloir sont des critères de nature morale qui sont ceux des théories de la déconstruction. Par exemple, si via l’usage du point médian (NDLR : utilisé pour regrouper au sein d’un même mot le masculin et le féminin), on met les Françaises avant les Français, on peut sous-entendre que vous avez fait un choix de préférence sociale. C’est extrêmement dangereux.

[...]

Vous insinuez que l’inclusif pourrait mettre en difficulté certains Français ?

Les grandes associations qui luttent contre la dyspraxie et la dyslexie le disent très clairement, de nombreux parents, personnels éducatifs ou psychologues également : il s’agit d’une difficulté supplémentaire majeure dans l’acquisition des compétences de lecture et d’écriture pour les enfants, notamment pour ceux qui se trouvent déjà en difficulté. C’est là une autre ligne de fracture : lorsque l’on ne maîtrise pas la langue et ses subtilités, on risque l’exclusion du monde du travail, comme du champ démocratique. C’est notamment en cela que l’écriture dite « inclusive » se révèle, à l’usage, excluante.

Lire l’article entier sur ladepeche.fr

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25 Commentaires

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  • #3062545

    Ils tentent pas ils l’ont déjà imposé, je ne connais pas une seule grosse entreprise ou association qui ne l’utilise pas. Je crois même avoir vu des publicités liés à l’état en faire usage. On notera aussi que la communication et l’apprentissage ne se font pas qu’à l’école, c’est tout autour de nous qu’on baigne dans notre langue et internet fait partie de notre environnement et là c’est encore plus simple de créer des messages en inclusif.

    Les profs termineront le travail et je pense que cette connerie va rester dans le paysage français.

     

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  • #3062594

    Les dernièrs a avoir changer radicalement une langue, c’était le NSDAP.

     

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    • #3063137

      Ziip : " Les dernièrs a avoir changer radicalement une langue, c’était le NSDAP. "

      En dehors du fait d’avoir adopté les caractères latins à la place de l’écriture gothique, je ne vois pas en quoi le NSDAP ou les Nationaux-socialistes ont voulu changer la langue allemande, surtout radicalement comme vous dites.

      De quoi parlez-vous ?

      Les nationaux-socialistes étaient des gens qui étaient très respectueux de la culture et des traditions, dans la continuité des autres mouvements revivalistes européens, Art and Craft en Angleterre, régionalismes en France, Kultur Kampf en Allemagne, tout le contraire des révolutionnaires.

       
  • #3062633

    Depuis bien longtemps le corps enseignant est dominé par les femmes puisque elles sont plus enclin à transmettre stricto-sensu le programme,et si il y a des lacunes elle se collent un stage.
    Si on considère que chacun est à sa place,il est inutile d’utiliser un langage inclusive.
    Autrement écrit, ceux qui utilisent un langage inclusive sont des cerveaux malades.

     

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  • #3062675
    Le 12 novembre 2022 à 22:50 par Tomtom
    "À l’usage, l’écriture dite inclusive se révèle excluante"

    Toute la merde que l’on essaie de nous imposer depuis des années à tout niveau est accélérée par ce wokisme(Satan) pour détruire toutes les nations, il ne faut rien accepter, rien lâcher, rien concéder même si c’est très subtil et pas voyant pour tous, garder les règles de notre belle langue. Un jour ILS paieront !

     

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  • #3062752
    Le 13 novembre 2022 à 08:08 par milesdavis
    "À l’usage, l’écriture dite inclusive se révèle excluante"

    La plupart des gens ne savent même pas lire et écrire en français "standard". C’est une langue difficile, c’est vrai, mais c’est ça le truc justement, la langue française "pousse" à la réflexion. L’écriture inclusive ? Personne, à part le monde politico-médiatique, ne sais ce que c’est.

     

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  • #3062785
    Le 13 novembre 2022 à 09:38 par Eiffel
    "À l’usage, l’écriture dite inclusive se révèle excluante"

    Pour moi, toute personne écrivant en inclusif est un juste un(e) COLLABO.
    Aucun respect pour elle.
    Pareil pour les mots en anglais qu’on s’impose : voici les remplacements à observer (propositions)
    Pas de week-end mais un samedimanche
    Pas de parking mais un stationnement
    Pas de barbecue mais un grillauvent (ou grill au vent)
    Et tant d’autres possibles....

     

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  • #3062862
    Le 13 novembre 2022 à 13:48 par —JUL—
    "À l’usage, l’écriture dite inclusive se révèle excluante"

    Dans la langue Française, il y a le "il", le "elle", le "nous" ...
    Il y a aussi les mots "ensemble" et "unis"...

    Bref, la langue Française est naturellement et positivement "inclusive".
    L’écriture "inclusive-wok" fait l’objet d’un rejet massif du corps social,
    la dictature de petites minorités étant devenue parfaitement nocives :

    Le massacre doit cesser !

     

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  • #3063012
    Le 13 novembre 2022 à 19:08 par jacques
    "À l’usage, l’écriture dite inclusive se révèle excluante"

    n’étant pas érudit ni docteur en lettres mais il me semble que la langue française et une des plus équilibrée en ce qui concerne l’égalité entre le féminin et le masculin

    ex : une rivière un torrent , la brume le brouillard , un toit une toiture, une avenue un boulevard, un verger une vigne , une mer un océan , un chariot une charrette, un wagon une voiture (train ), une pendule un réveil ,une tempête un ouragan , un champ une prairie,etc !etc !...
    et à l’armée on dit bien d’un soldat (homme )une vedette (def : homme placé à un carrefour qui indique la direction à suivre ) ,une estafette ,une sentinelle

    enfin des exemples par milliers ils en existent pour démontrer que chaque mot ou presque à son pendant masculin féminin

    alors cette histoire d’inclusif pour moi c’est de la m ?rde

    cette année la première quinzaine d’école j’ai changé mon fils d’école son premier devoir de français était en semi inclusif
    (voir propagandiste LGBTQXYZKW ......)

    du genre( il elle )se rase il elle ) a l’habitude il elle) a regardé souvent son père le faire ,puis( il elle) se dessine une fine moustache mais pour équilibrer le tout (il elle se met du bleu au yeux et pour compléter le tout (il elle) prend une paires de clips d’oreille dans le coffret à bijoux de sa mère (il elle) trouve cela satisfaisant

    au début j’ai cru qu’il fallait mettre le bon pronom , mais pas du tout il fallait souligner les verbes à l’infinitif et entourer les verbes conjugués comme si dans la langue de Molière il n’existaient pas assez de bons textes d’auteurs de talent pour ce genre d’exercice

     

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    • #3063169
      Le Novembre 2022 à 07:30 par on, ça, tout le monde
      "À l’usage, l’écriture dite inclusive se révèle excluante"

      Cet exercice (il, elle) est très perturbant et rallonge la phrase et les difficultés pour l’élève.
      De quoi s’agit-il ? De distinguer les verbes à l’infinitif des verbes conjugués.
      On s’en tient là et, comme vous dites, il existe suffisamment de bons textes d’écrivains qui intéressent les enfants ou d’anciens exercices fort bien faits, conçus par de vrais pédagogues, à reprendre.
      La réaction d’un garçon logique confronté à ce type d’imposture, c’est de se mettre à détester les filles et le féminin, la plupart du temps d’ailleurs imposés par une "maîtresse".
      En effet, pourquoi lui balance-t-on dans les pattes, dans la mémoire et les neurones, ce "elle" inutile, puisque le "il" tout seul inclut masculin et neutre et que le féminin a son pronom spécifique ? Pourquoi lui complique-t-on la vie avec ces histoires de filles qui s’entremettent ?
      Vers 8-10 ans, observé dans un square des quartiers chics de Paris, les garçons jouent entre eux, les filles entre elles. C’est comme ça !
      Quant aux filles, puisqu’elles sont normalement distinguées par leur pronom rien qu’à elles, elles savent bien qu’elles sont des filles ! Que les filles se maquillent et les hommes portent une moustache ! Faut-il mettre il ici, elle là ? Non, tout le monde (désigné par il, elle) porte une moustache, tout le monde se maquille ! On doit ajouter elle à il à chaque fois !
      Et surtout cette histoire malsaine de (il, elle) prétend dicter à l’enfant une conduite louche dont l’aboutissement est une imitation/glorification de travelo : il se déguise avec moustache et maquillage en petit pervers dégenré, c’est bien mon garçon, c’est parfait ma fille !
      Voilà qui les rendra bien dingos, ces gosses.
      La "maîtresse" et le système scolaire devraient être poursuivis pour cela. Les enfants font très attention aux petites histoires qu’ils lisent et qui devraient leur laisser de merveilleux souvenirs. Là c’est triste, ennuyeux, et même horrifiant en fin de compte.
      Bonne décision, celle de changer l’enfant d’école. Malheureusement, ce n’est pas à la portée de tout le monde (il, elle, pardon).

       
  • #3063016
    Le 13 novembre 2022 à 19:15 par jacques
    "À l’usage, l’écriture dite inclusive se révèle excluante"

    cette année la première quinzaine de rentrée de classe j’ai changé mon fils d’école son premier devoir de français était en semi inclusif
    (voir propagandiste LGBTQXYZKW ......)

    du genre :
    ( il elle )se rase il elle ) a l’habitude( il elle) a regardé souvent son père le faire ,puis
    ( il elle) se dessine une fine moustache mais pour équilibrer le tout (il elle se met du bleu au yeux et pour compléter le tout (il elle) prend une paires de clips d’oreille dans le coffret à bijoux de sa mère (il elle) trouve cela satisfaisant

    au début j’ai cru qu’il fallait mettre le bon pronom , mais pas du tout il fallait souligner les verbes à l’infinitif et entourer les verbes conjugués comme si dans la langue de Molière il n’existaient pas assez de bons textes d’auteurs de talent pour ce genre d’exercice

    P¨S dans tous les formulaires administratifs je modifie toujours parent 1 parent 2 ou responsables légaux en : père et mère




    et en préambule je note étant une famille traditionnelle formée d’un père et d’une mère et de notre fils issu de notre union nous n’acceptons pas ces dénominations déshumanisées de parents 1 et 2 contre nature


     

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  • #3063106
    Le 13 novembre 2022 à 22:45 par Domus
    "À l’usage, l’écriture dite inclusive se révèle excluante"

    Ça fera plus que de perturber, ça la détruira. Chose également prévue dans leur plan.

     

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