Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé ce vendredi l’ancien président du Front national Jean-Marie Le Pen, poursuivi pour avoir dit en 2009 que 90 % des faits divers ont à leur origine soit un immigré soit une personne d’origine immigrée.
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« L’infraction n’est pas constituée », a au contraire estimé le tribunal, qui a débouté SOS Racisme de ses demandes de dommages et intérêts.
« Les personnes immigrées ou “d’origine immigrée” » visées par Jean-Marie Le Pen, « en l’absence d’aucun autre élément permettant de caractériser une communauté déterminée, ne constituent pas un groupe […], ces personnes pouvant être françaises et n’ayant donc pas pour point commun leur non-appartenance à la nation française », a-t-il jugé.
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Lors de l’audience, l’avocate de SOS Racisme avait dénoncé un amalgame entre immigration et délinquance, en rappelant que le chiffre de 90 % ne pouvait pas exister, les statistiques ethniques étant interdites en France.
« La proportion est peut-être un peu excessive mais c’est ce qui me saute aux yeux quand je regarde les pages “Faits divers” », avait commenté de son côté l’ancien président du Front national...
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