Tunisie : Rached Ghannouchi, en étroite collaboration avec les Services britanniques et israéliens, enrôle de jeunes tunisiens pour les envoyer tuer et se faire tuer en Syrie. En contrepartie de ce Djihad, la promesse anglo-américaine de maintenir Ennahda au pouvoir.
C’est Bachar Jaafari, l’ambassadeur de la République arabe syrienne auprès de l’ONU, qui a communiqué, en mai dernier, cette liste de 26 terroristes étrangers au Secrétaire général des Nations unies ainsi qu’au président du Conseil de sécurité. Sur les 26 criminels, 20 appartiennent à Al-Qaïda dont 19 sont de nationalité tunisienne. Aux 17 Tunisiens cités à la fin de cet article, il manque deux, qui ont pris les précautions de faire disparaitre leurs passeports.
La Tunisie, premier exportateur de terroristes
Tunisie-Secret a déjà révélé qu’à la bourse du terrorisme international, les Tunisiens étaient bien cotés, et pas seulement depuis la « révolution du jasmin » (voir l’article de Nebil B.Y, « Les Tunisiens classés en tête des peuples qui menaceraient la France »). Mais c’est après le coup d’État americano-qatari du 14 janvier 2011 que la Tunisie est devenue premier exportateur, non point d’huile d’olive, de dattes ou de matière grise, mais de djihadistes tout aussi fanatisés que les talibans d’Afghanistan. La plupart de ces « guerriers de l’islam » sont des criminels successivement libérés par Farhat Rajhi, à la demande expresse de Sihem Ben Sédrine et Radhia Nasraoui, et par Moncef Marzouki, sous l’injonction de Rached Ghannouchi. Certains ont été enrôlés dans l’armée des mercenaires et les autres ont disparu dans la nature pour reprendre en toute impunité leurs activités criminelles.
Depuis ces amnisties au nom des droits de l’homme, il y a en Tunisie entre 2 et 8 meurtres commis par semaine dont aucun media local ne parle. Le dernier en date (20 novembre) étant celui d’un père de famille dans la ville du Kram, trouvé égorgé et jeté sur les rails du TGM au niveau de la station L’aéroport. Le plus grand nombre de ces criminels ont été envoyés d’abord en Libye, ensuite en Syrie par les frontières turques et libanaises. En août 2012, sur les 107 mercenaires tués par l’armée nationale syrienne à Alep, 48 étaient de nationalité tunisienne. Selon Al-Manar infos du 31 août 2012, les autres nationalités sont libyenne, libanaise, palestinienne, saoudienne et yéménite.
Et sur les 63 terroristes éliminés par l’armée nationale syrienne en juillet 2012, 34 étaient des Tunisiens âgés entre 23 et 42 ans, dont Marwane le « chahid » (martyr) dont la mère est fière (voir la vidéo en arabe). Une mère tunisienne fière de son fils de 25 ans, envoyé en terre arabe pour égorger des femmes et des enfants syriens au nom de l’islam !
Saïd Ferjani et Abdelhakim Belhadj, stratèges de l’islamosionisme
Après un mois d’endoctrinement idéologique et d’entrainement paramilitaire assurés par des cadres d’Ennahda et des émirs du « Groupe islamique combattant » libyen, ces criminels sont envoyés par avion en Turquie, où ils reçoivent le détail de leur mission djihadiste avant de pénétrer les territoires syriens par les frontières turques. Deux « guides » sont chargés du recrutement, de l’endoctrinement et de l’entraînement de ces terroristes : le Tunisien Saïd Ferjani, ancien sous-officier de l’armée tunisienne impliqué dans le coup d’État raté du 9 novembre 1987, et ex-bras droit de Rached Ghannouchi à Londres, et le Libyen Abdelhakim Belhadj, membre actif d’Al-Qaïda, impliqué dans l’attentat du 11 mars 2004 à Madrid et « libérateur » de Tripoli sous le commandement « philosophique » de Bernard-Henri Lévy !
Selon les interrogatoires de ces terroristes par la police syrienne, l’opération est financée par des fonds qataris et saoudiens en étroite collaboration avec les services anglais et américains. Le but de l’opération : semer la terreur parmi les populations civiles avec des crimes d’une extrême barbarie, que la chaîne de propagande Al-Jazeera attribue bien évidemment à l’armée nationale syrienne, et commettre des attentats contre les institutions étatiques syriennes pour impressionner le gouvernement et déprimer le peuple.
Mohammad Walid Al-Assadi, un réfugié palestinien au Liban, arrêté en Syrie pour y avoir commis des actes terroristes, a avoué avoir subi un entraînement dans des camps du courant salafiste takfiri à Saida, financé par l’Arabie Saoudite et le Qatar : « Le financement venait de l’Arabie saoudite et du Qatar et il était assez suffisant pour que n’ayons pas besoin de travailler et pour être à leur disposition quand ils nous le demandent. » Il signale avoir dans un premier moment combattu à Tripoli, contre le quartier alaouite de Bab Mohsen, avoir séjourné à Tozeur, avant d’être envoyé en Syrie, en compagnie de 15 autres jeunes hommes libanais et palestiniens et où on l’a sommé d’effectuer un attentat suicide dans la ville de Lattaquié.
Rached Ghannouchi, serviteur d’Allah…et des British Armed Forces
Comme en Tunisie, en Libye, en Égypte et au Yémen, les événements en Syrie ont commencé par une offensive virtuelle sur le Web à laquelle les cybercollabos tunisiens avaient activement pris part. Les mêmes techniques de désinformation et d’amplification acquises dans les multiples stages de formation américaines ont été utilisées avec l’assistance technique et médiatique d’Al-Jazeera.
Comme la Syrie n’a pas été déstabilisée, grâce à la résistance de son peuple et à la maturité de sa jeunesse, les impérialo-sionistes ont décidé de confier la sous-traitance de cette conspiration à leurs valets islamistes. Le deal : on vous maintient au pouvoir et en contrepartie vous nous aidez à « libérer » la Syrie. Le premier à avoir répondu à cet appel du « devoir » est Rached Ghannouchi. Avec le Qatar, la Tunisie a été en effet le premier pays arabe à expulser l’ambassadeur de Syrie en Tunisie. Toujours avec le Qatar, elle a été le premier pays arabe à accueillir le fameux « Conseil national syrien » avec à sa tête Burhan Ghalioun.
Mais le plus important n’est pas dans ce genre d’initiatives assumées et publiquement affichées, mais dans les missions secrètes que les services britanniques ont confiées au chef d’Ennahda, notamment la fusion entre l’ASL (Armée libre syrienne) et le MOL (Mouvement des officiers libres), le 23 septembre 2011, quelques jours après le kidnapping du lieutenant-colonel Hussein Harmouch, qui avait d’ailleurs refusé toute collaboration avec les Frères musulmans syriens.
Liste des mercenaires du Qatar, d’Arabie Saoudite et d’Israël en Syrie
Souhaïl Sakasli, né en 1986 à Bizerte, électricien, entôlé dans Al-Qaïda
Majdi Ayar, né en 1985 à Mateur, chauffeur de camion, enrôlé dans Al-Qaïda
Mohamed Trabelsi, né en 1984 à Bizerte, boutiquier, condamné en Tunisie en 2006
Oussama Hedhili, né en 1986 à Menzel Bourguiba, étudiant, université Zaytouna
Walid Daffar, né en 1985 à Kairouan, étudiant ENIT
Sami Kamil, né en 1990 à Sousse, étudiant Beaux Arts
Bilel Ayari, né en 1989 à Tunis, sans diplômes et chômeur
Ridha Bey, né en 1988 à La Marsa, étudiant en communication
Mohamed Dhifallah, né en 1986 à Ben Guerdane, ouvrier
Wissem Hlima, né en 1992, profession libérale
Romdane Soltani, né en 1973 à Tunis, vendeur d’habits
Messaoud Ghouma, né en 1988 ( ?), profession libérale, condamné en Tunisie en 2007
Walid Fadhl, né en 1987, commercial, condamné en Tunisie en 2007-2009
Bilel Marzouki, né en 1980 à Tunis, ouvrier, condamné en Tunisie à trois ans
Haykel Touiti, né en 1986 à La Marsa, ouvrier, condamné en 2008
Okba Gasri, né en 1984 à Tunis, étudiant en technologie, condamné à 4 ans
Amine Necibi, né en 1983 à Sidi Bouzid, électronicien, condamné en 2008
Le gouvernement syrien estime le nombre de djihadistes-terroristes tunisiens présents sur les territoires syriens à plus 800 personnes. Le nombre de terroristes faits prisonniers à 164. Le nombre de terroristes tués par l’armée nationale syrienne à 98 personnes. Aucun média tunisien n’a jusqu’à présent parlé de ces « martyrs » du « printemps arabe » !
Karim Zemerli et Nabil B.Y