Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a annoncé le 17 février la « fin » du pass sanitaire dont son pays avait été l’un des pionniers, affirmant que la vague de contamination liée au variant Omicron s’estompait désormais en Israël.
« Nous mettons fin à l’utilisation du passeport vert ["Tav yaroq" en hébreu, nom donné en Israël au pass sanitaire], la vague Omicron a été jugulée, il y a désormais une forte baisse du nombre de malades graves et de contaminés », a déclaré le Premier ministre Naftali Bennett dans un communiqué, à l’issue d’une rencontre avec des responsables de la santé publique le 17 février.
Le gouvernement israélien avait été l’un des premiers pays à avoir mis en place un pass sanitaire il y a un an, peu après le lancement d’une vaste campagne de vaccination, afin de lutter contre la pandémie de Covid-19.
Début février, le gouvernement avait annoncé annuler l’obligation d’avoir un pass pour s’asseoir dans les cafés, les restaurants, les bars, les salles de sports ou les hôtels, mais l’avait maintenu pour d’autres lieux, comme les salles de concerts ou de cinémas.
Création d’un « Convoi de la liberté » en Israël
Plus tôt cette semaine, des milliers d’Israéliens ont convergé vers Jérusalem en voiture ou en camions depuis plusieurs villes du pays pour manifester contre les restrictions sanitaires liées à la pandémie, imitant le « Convoi de la liberté » apparu au Canada et qui a essaimé dans plusieurs pays.
Ce convoi, qui avait pour destination le Parlement à Jérusalem, a provoqué d’importants embouteillages le 14 février sur fond d’un concert de klaxons, ont constaté des journalistes de l’AFP qui ont vu des milliers de voitures paralyser la ville.
Israël avait été l’un des premiers pays à lancer une vaste campagne de vaccination en décembre 2020, à la faveur d’un accord avec le géant pharmaceutique Pfizer. Aujourd’hui, près de la moitié de la population a reçu trois doses de vaccin.
Le Premier ministre Naftali Bennett a par ailleurs répété ces dernières semaines vouloir lutter contre le virus, en encourageant notamment la vaccination, mais sans « bloquer » l’économie du pays qui s’était contractée aux premiers mois de la pandémie.