Nadine Guerlach, riveraine de la Jungle et égérie des Calaisiens en colère, a reçu hier l’avis de mise en demeure de son domicile sous six mois par la mairie de Calais.
[...] La question de l’expulsion avait été évoquée pour la première fois par Natacha Bouchart à l’occasion d’une manifestation organisée par les Calaisiens en colère, suite aux nombreuses plaintes des riverains sur la dangerosité de la situation à proximité de la Jungle. Pour le collectif, Nadine Guerlach est devenue une sorte de symbole.
Dès réception de l’avis de mise en demeure, la famille de la résidente s’est mise sur le pied de guerre et a mobilisé les réseaux sociaux. Entre 17 et 21 heures, un message indigné publié sur la page facebook des Calaisiens en colère avait déjà été partagé à plus de 1600 reprises. Pour Nadine Guerlach, la décision est injuste : « Cela fait plus de 40 ans que j’habite dans cette maison. J’y ai tous mes souvenirs. Les cendres de mon mari se trouvent dans le garage, juste là. Je ne veux pas quitter cette maison, je ne partirai pas. »
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En août 2015, Nadine Guerlach et sa fille expliquaient leur ressenti vis-à-vis de l’arrivée des « migrants » :