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Le candidat à la primaire de droite pour les présidentielles a promis que s’il reprenait les rênes de l’État, il proposerait un nouveau vote sur le Brexit à la Grande-Bretagne, après avoir au préalable renégocié un nouveau traité avec Bruxelles.
Selon le quotidien britannique The Financial Times du 28 septembre, Nicolas Sarkozy aurait promis que, s’il était élu président en 2017, il négocierait un nouveau traité visant à réformer l’espace Schengen, à restreindre les pouvoirs de la Commission européenne, à intégrer davantage la zone euro et à mettre fin aux négociations pour l’accession de la Turquie à l’Union européenne.
« [Après l’adoption du texe] je dirai aux Britanniques, vous êtes sortis, mais nous avons un nouveau traité sur la table donc vous avez l’opportunité de voter à nouveau », a affirmé le candidat de droite.
« Mais cette fois, pas sur la vieille Europe, sur la nouvelle Europe. Vous voulez rester ? Si oui, tant mieux. Parce que je ne peux pas accepter de perdre la deuxième plus importante économie [de l’Union européenne] pendant que nous négocions avec la Turquie sur son accession à l’Union européenne. Et si c’est non, alors c’est vraiment non. Soit vous êtes dedans, soit vous êtes dehors », a ajouté l’ancien chef d’État.
Le 23 juin, une majorité de Britanniques s’est prononcée en faveur du Brexit à l’issue d’un référendum. Impliquant notamment de nombreuses renégociations d’accords de libre-échange ou de libre-circulation, le processus de retrait de l’Union européenne s’annonce long et fastidieux pour la Grande-Bretagne.
Le nouveau Premier ministre Theresa May a indiqué qu’elle n’entamerait pas la procédure avant fin 2016. L’article 50 du traité de Lisbonne, qui réglemente la sortie de l’Union, lui donne deux ans pour prendre la porte de l’UE.
