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Vers « un axe fort Trump-Netanyahou-Johnson » ? C’est la question que posent tous les médias.
Netanyahou, avec Trump, ont été les premiers à féliciter le nouveau Premier ministre britannique de sa nomination et cela n’est certainement pas le fruit du hasard… [1]
C’est qu’en des temps où il est de bon ton de fustiger « l’antisémitisme du parti travailliste » – et de vouer son leader Jeremy Corbyn aux gémonies – le pari conservateur mérite plus que jamais son surnom…
En effet, le Parti conservateur, fondé en 1834, est l’héritier des Tories des XVIIIe et XIXe siècles…
Les options politiques et les sympathies ethniques de ce « Tories Party » lui ont très vite valu l’appellation de Torah Party… Jeu de mot tentant certes, mais sobriquet hautement significatif !
Déjà Thérésa May était évoquée comme « héroïne des juifs britanniques » (sic !) [2]
Et il suffit de reprendre ses déclarations depuis trois ans soigneusement compilées et montées en épingle par Le Monde juif pour voir jusqu’où elle a été capable d’aller. [3]
Mais Boris Johnson se prépare à faire encore mieux !
Il est probable que l’immense majorité de ses soutiens populaires ignorent que le Brexit pour lequel ils militent n’est pour Johnson, l’ancien kibboutzim, que l’arbre qui cache… la kippa…
Les félicitations des personnalités politiques israéliennes – toutes tendances confondues – à la suite de son élection, sont dithyrambiques ! [4]
De son côté, à peine sorti de son entrevue avec la reine qui l’a nommé Premier ministre, Bois Johnson a jeté le masque. En six heures de temps il a nommé dans le gouvernement qu’il constitue :
Aux Affaires étrangères, en place de son ex-rival Jeremy Hunt, il a choisi le fils d’un immigré juif tchèque, Dominic Raab, devenu « anglican » [5]
Aux Finances (chancelier de l’échiquier) le fils d’immigré pakistanais musulman, devenu « anglican »
A l’Intérieur Priti Patel, c’est la pasionaria du mouvement lobbyiste britannique d’Israël Conservative Friends of Israel (CFI). Rien que le nom est tout un programme…
Pati Patel est connue pour avoir été au cœur d’un énorme scandale diplomatique qui l’a contrainte à démissionner de son poste de secrétaire d’État au Développement international le 8 novembre 2017 :
Avoir eu une série de rencontres avec des responsables israéliens, dont le Premier ministre Benyamin Netanyahou, lors de « vacances » en Israël, au Royaume-Uni et aux États-Unis, sans en avoir informé le gouvernement britannique ! [6]
À l’avenir, de telles initiatives ne seront certainement plus sanctionnées, mais plus sûrement commanditées…
Et ce n’est qu’un début : les autres ministres ne sont pas encore connus.
Reste à savoir si le jumelage de Downing Street et de Beit Aghion est déjà programmé ! [7]
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