Ennemis des enfants d’Israël, le christianisme l’est depuis des temps immémoriaux, non point par quelque querelle futile, mais, selon eux, parce qu’il porte en son sein une hostilité innée à leur égard. Que cela soit entendu par les rustres des faubourgs de Paris. Et pourtant, le chrétien est un être de bien, noble dans son cœur, affligé du sort des opprimés, même s’il semble parfois aveugle à leur souffrance. Quant à la Turquie, royaume sunnite, elle a proclamé haut et fort la fin de tout commerce avec Israël, son sultan Erdogan jurant même d’envoyer des vaisseaux en soutien à la Palestine. Mais hélas ! la réalité trahit les promesses : ces navires ne connaissent d’arrêt que sur les rivages d’Israël. Sur le front nord de la Syrie, le feu de la guerre crépite davantage encore, alors que les mercenaires turcs croisent le fer avec les vaillants soldats de lumière, plongeant le pays dans les affres du conflit.