A.D. est née le 27 avril 1958. Je suppose que le passeport que l’on peut voir sur Wikipédia est un faux. En haut à gauche, New York est écrit New-York, ce qui tendrait à prouver que le document a été créé un peu en dépit du bon sens, à la va-vite, et que son contenu n’a fait l’objet ni d’une relecture, ni de ce que l’on appelle en imprimerie un BAT, la dernière étape avant l’impression.
“Once in a lifetime”, une fois par vie. C’est la traduction de niveau fin CM2 que la star nous livre. La racine américaine aurait-elle manqué d’eau ?
Après un américain mal maîtrisé, place à un français qui n’est pas mieux.
C’est ainsi que l’on apprend que dans le clip, elle “ […] adoube des grandes médailles d’or des femmes ». Quelqu’un a-t’il compris ce que c’est censé vouloir dire ? Dans son élan de générosité, a-t’elle pensé à adouber Beethoven. Le 2e mouvement de sa Symphonie n° 7 c’est un peu comme sa prothèse dentaire factice, ils rendent bien des services.
Ce n’est pas la première fois qu’A.D. parle sans savoir. Luc Le Vaillant, journaliste à Libération, dans un article daté du 21 janvier 2019, rapporte que, chez A.D. les encablures deviennent des « encabrures », et en filigrane, en « filigramme ».
A.D., c’est l’art de transformer un caillou ramassé à terre en un luxueux diamant, et c’est bien là que s’arrête son authentique talent.