Voilà une méthode, qui celle-là est bien d’extrême-droite, c’est-à-dire empêcher qu’une réunion publique puisse se tenir. Une réunion publique sert avant tout à diffuser des idées, des opinions, Il est donc curieux que les antifascistes veuillent s’y opposer, étant donné que c’est le fondement d’une démocratie que de vouloir débattre. Mais les manifestants qui se sont opposés à la rencontre(Soral/Imran Hosein) qui semble-t-il étaient peu nombreux, n’ont aucun argument à donner contre leurs adversaires politiques. Il s’agit si je ne me trompe d’anarchistes ou de gauchistes. J’ai déjà pu rencontrer certains d’entre eux ou lire des articles dans "le monde libertaire"(hebdomadaire de la fédération anarchiste, je ne sais pas s’il existe encore car il y a plusieurs années que je ne le lis plus), ils en étaient restés encore à la guerre d’Espagne et ressortaient encore le "no pasaran"(ils ne passeront pas en espagnol) dès qu’il entendaient un adversaire leur parler de souveraineté, de patrie, et encore plus dès d’un adversaire les mettait à défaut dans leur argumentation. L’analyse anarchiste se limite à dire quelques vérités définitives, et à prendre pour référence l’Espagne de 1936 pour les luttes à venir et surtout savoir être au rendez-vous pour le "grand soir". La révolution espagnole de 1936 peut être riche d’enseignement(pour cela, je renvoie au livre de Georges Orwell "Hommage à la catalogne"), mais je vais rester dans ce commentaire à redire que tout pouvoir absolu ne tolère pas d’autres voix que la sienne et fait tout pour empêcher que puissent se réunir de réels dissidents, ici nous avons la vrai extrême-droite, celle qui veut bâillonner le peuple et qui utilise des "gardiens de musée"(no pasaran) pour faire le boulot de délateur-censeur (et même plus si l’occasion se présente), boulot qui est très loin de l’idée que pouvaient avoir les vrais anarchistes, la vrai CNT de l’Espagne de 1936.