Certes, les analyses différentes et partagées de E&R ne sont pas fausses, mais il ne s’agit pas d’un film d’un auteur quelconque : il s’agit d’un film de TARANTINO. Tarantino, ça veut dire aucun but précis / aucun intérêt historique / aucune réflexion sous plusieurs degrés. Tarantino, c’est hors du temps et de l’espace. Le but de la production hollywoodienne ? RIEN A FOUTRE. Ce film, comme tous ceux du même auteur relève de l’instinct, de l’émotion première ; est-ce que Tarantino est sous contrôle hollywoodien made in Woody Allen ? évidemment, mais pour le coup, il glisse une jolie quenelle dans la scène où Django est pendu à l’envers les bollocks à l’air, le plan serré sur son visage masqué face aux bottes de son bourreau pourvues d’éperons qui n’en sont pas, à savoir des étoiles de Dav... de shérif. On passera aussi sur la caricature du type qui veut vendre Django au rabais dans un flashback.
Bref, j’ai foi en Tarantino, et je ne me suis senti mal à l’aise à aucun moment, nous voyons dans le film des bons et des méchants, noirs et blancs, dépeints comme Tarantino adore le faire, c’est à dire en caricatures exacerbées.
Il n’y a pas à chercher plus loin que ça, et je commence à en avoir marre de réfléchir avant tout à l’impact que ça peut avoir sur des masses de gens de plus en plus cons qui de toutes façons, avec ou sans Tarantino, finiront malheureusement par tout détruire et s’auto-détruire sous influences de saloperies bien pires que Django Unchained.
Alors autant que ce soit avec, parce que Tarantino, c’est BON !