Une soirée de réveillon a tourné à l’émeute à Champigny-sur-Marne. Sur des images diffusées sur les réseaux sociaux, on peut voir une dizaine de jeunes passer à tabac une policière étendue au sol, et se livrer à des dégradations.
« Pathétique » : c’est ainsi qu’un internaute a décrit une scène qui s’est déroulée lors de la soirée du réveillon de Nouvel An le 31 décembre à Champigny-sur-Marne.
Sur une vidéo des incidents qui se sont déroulés diffusée sur les réseaux sociaux, on peut notamment voir une dizaine de jeunes retourner une voiture, monter dessus puis la saccager.
Dans une autre scène, on voit des dizaines d’individus encercler une policière au sol et la rouer de coups de pieds.
voilà ce qui c’est passer hier à champigny j’trouve ça juste pathétique, à la fin ils frappent une femme qui fait juste son taf n’imp. pic.twitter.com/bwgfTCgVa3
— (@_CSDCM_) 1 janvier 2018
Champigny et leurs faceblack regarder sa dégénère comment ils piétinent une keuf pic.twitter.com/oQRDZS2u2H
— (@Baltirose380) 1 janvier 2018
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250 voitures brûlées en Ile-de-France
Le journal Le Parisien rapporte que 197 personnes ont été placées en garde à vue pour des motifs divers et que trois policiers ont été blessés en petite couronne (les trois départements limitrophes de la ville de Paris : les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne) lors de la nuit de la Saint-Sylvestre.
Dans cette même zone, 250 voitures ont été brûlées, toujours selon le quotidien de la capitale. 163 véhicules ont été incendiés dans la capitale en petite couronne, soit environ 30 de plus que l’an dernier.
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Que faire avec ces « Français » ?
La réaction du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb :
#Champigny : je viens de m’entretenir avec les fonctionnaires de Police agressés.
Tout est mis en œuvre pour que les lâches auteurs de ces actes inqualifiables soient appréhendés et condamnés.
S’attaquer à nos forces de sécurité, c’est s’attaquer à notre République.— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 1 janvier 2018
La réaction de Nicolas Dupont-Aignan :
La racaille ne doit plus faire la loi en France !
Hier soir, la pire des racailles a hélas montré une fois encore qu’elle pouvait impunément faire régner la terreur en France.
Comme tant de Français, j’ai découvert cet après-midi les images ignobles et terrifiantes des violences perpétrées à Champigny et du passage à tabac insoutenable d’une policière et de son coéquipier. Mes pensées vont bien sûr à ces Français courageux, qui assuraient notre sécurité comme des milliers de fonctionnaires dévoués. Je pense aussi à leurs proches meurtris par cette sauvagerie et cette lâcheté alors que l’uniforme devrait inspirer le respect le plus absolu.
Comme tant de Français, je suis aussi en colère car cet acte barbare est très loin d’être isolé. C’est à quelques kilomètres seulement de Champigny, à Viry-Châtillon que des policiers avaient été pris dans un guet-apens : leurs voitures avaient été incendiées par des cocktail Molotov et deux agents gravement blessés. Un mouvement historique de mobilisation des forces de l’ordre, soutenu par une écrasante majorité de Français, s’était organisé. Les pouvoirs publics avaient promis des mesures mais rien n’a changé par la suite. Combien faudra-t-il de morts et de blessés parmi la police, la gendarmerie, la douane, les pompiers et même les médecins sur le terrain pour que le gouvernement protège enfin ceux qui le servent et pour que la Justice punisse les criminels.
Comme tant de Français, je ne peux que constater que les autorités préfèrent cacher la vérité plutôt que de remplir leur premier devoir républicain : assurer la sécurité de tous. Nous avons appris ce qui s‘était passé à Champigny par les réseaux sociaux et la nouvelle chaîne RT. Durant des heures, aucun média national n’a réagi, aucune information officielle n’a été communiquée du Ministère de l’Intérieur. Dans une société de l’information immédiate, cette carence d’information n’est pas anodine. Pire, elle ne peut être que volontaire.
En effet, c’est un morceau de la terrible réalité vécue par des millions de Français qui est apparu en plein jour. Ce n’était plus les chiffres frelatés des statistiques officielles qui tentent de banaliser l’inacceptable mais des images brutes, terrifiantes qui sont le quotidien de plus en plus de territoires. Les zones de non droit, où les délinquants règnent en petits caïds sont la honte de la République. Ce que Jean-Pierre Chevènement appelait déjà il y a 20 ans avec trop d’indulgence des « sauvageons » savent qu’ils n’ont rien à craindre de la justice et que les policiers qui les arrêtent seront déjugés, les témoins menacés, les victimes terrorisées. D’ailleurs, l’impunité est telle que les images de Champigny étaient diffusées fièrement par des voyous qui n’ont même plus peur d’être identifiés pour leurs méfaits, devenus des titres de gloire dans certains quartiers !
Comme maire de banlieue pendant ces vingt dernières années comme député, je n’ai cessé de combattre le laxisme d’Etat. Lors de la dernière présidentielle, mon programme pour éradiquer les zones de non-droit en France était très clair : peines-plancher contre les récidivistes, sanctions renforcées pour les agressions contre les fonctionnaires, remplacement de tous les postes de force de l’ordre supprimés depuis dix ans, attribution de moyens supplémentaires pour l’équipement et la protection des agents. Par ailleurs, c’est l’esprit général de la justice qu’il faudra aussi changer en promulguant des lois pénales qui ne laisseront aucune marge d’interprétation à certains juges laxistes et en garantissant aux magistrats qui appliquent la loi la construction des 40 000 places de prison supplémentaires dont ils ont besoin.
Ce qui s’est passé à Champigny doit éveiller les consciences : la racaille ne doit plus faire régner sa loi en France !