« Ce qui se cache derrière si vous voulez c’est la prise d’otage de millions de gens qui vivent dans ces banlieues par un nouveau gangstérisme qui est né de la prohibition de la drogue, qui est né de l’abandon des territoires, qui est né d’une décentralisation qui fait qu’on a des élus locaux parfois soit qui parlementent avec les voyous, soit qui les laissent faire, soit qui disent ah il fait de l’argent de l’argent ! [...] Il faut que l’État se réinvestisse dans les territoires et qu’on arrête simplement de donner des chèques à des élus, à des assoces, à des machins. La politique du chèque, c’est une politique d’échec. »
Malek Boutih ne voit pas le rapport entre la politique socialiste « SOS Racisme » et l’échec dont il parle :
« C’est une histoire née il y a 30 ans cet échec. Et ça fait 30 ans que, quand j’étais sur le terrain associatif, pas que moi, d’autres, et à chaque fois vous tirez la sonnette d’alarme et vous dites ça va être la catastrophe et c’est la catastrophe, parfois. »
30 ans après l’échec prévisible (et secrètement voulu !) de SOS Racisme, qui aura donné une victoire électorale à la gauche (1988) au prix de l’islamisation des banlieues, Malek Boutih, par une logique de congruence, rejoint le camp des socialistes de droite, incarné par Manuel Valls, l’homme du CRIF au PS. De SOS Racisme au lobby sioniste, la boucle est bouclée. Sous des dehors républicains, de défense de la République, Valls arrive avec son programme israélien de mise au pas des banlieues. Hollande incarnant le laxisme, malgré ses efforts, il sera sacrifié. SOS Racisme n’aura servi qu’à leurrer les habitants des banlieues, avant de leur taper dessus. Le leurre précède toujours l’offensive. SOS Sionisme arrive.
Invité de RTL jeudi [20 octobre 2016] matin, le député PS de l’Essonne a réagi aux manifestations de policiers suite à l’agression de quatre des leurs à Viry-Châtillon le 17 octobre. Malek Boutih appelle à « un changement de méthode profond » concernant les banlieues. En premier lieu, il demande « une politique anti-racaille dans les banlieues » destinée à « isoler les voyous du reste de la population et de la jeunesse », prise en otage.
[...]
« La politique du chèque, c’est une politique d’échec », a asséné le soutien de Manuel Valls pour qui « les voyous dont il est question, ce ne sont pas simplement des délinquants, ce sont des gens dont je rappelle qu’une partie d’entre eux aide des terroristes qui assassinent des Français et des policiers ». Pour autant, il se dit contre les « gadgets » tels que « les peines de plus en plus repressives » qui ne dissuadent pas les fauteurs de trouble.
[...]
Le député socialiste a aussi expliqué ce jeudi qu’il ne soutiendrait pas François Hollande en 2017. Il entend d’ailleurs pousser Manuel Valls à se présenter car il y a « non-assistance à gauche en danger ». Malek Boutih est en rupture avec le discours majoritaire à gauche sur les banlieues. Avant de reprendre ce jeudi le terme de racaille souvent associé à Nicolas Sarkozy, le socialiste évoquait déjà un « islamo-gangstérisme » dans les banlieues. Dans « Génération radicale », un rapport sur le djihadisme remis à Manuel Valls en 2015, il disait craindre que l’islamisme se transforme en « phénomène de masse » en France.
Lire l’article entier sur lefigaro.fr