Le conducteur d’une camionnette a été interpellé lundi [23 avril 2018] à Toronto, au Canada, au terme d’une course folle dans la foule, tuant dix personnes et en blessant 15 autres. Si l’acte est considéré comme « délibéré » par le chef de la police canadienne, il est considéré comme « isolé » par les forces de sécurité canadiennes.
Les autorités canadiennes privilégient la thèse d’un acte isolé, ne visant pas la « sécurité nationale », alors que le conducteur d’une camionnette a délibérément foncé dans la foule à Toronto lundi. En soirée, la police a revu à la hausse le bilan du véhicule-bélier : 10 morts et 15 blessés, suite au décès d’une personne admise à l’hôpital.
Les forces de police ont toutefois écarté la piste terroriste, alors que Toronto, plus grande ville du Canada, accueille actuellement les ministres des Affaires étrangères et de la Sécurité publique des pays du G7.
« Les informations disponibles à ce stade indiquent que cet événement ne semble aucunement lié à la sécurité nationale », a ainsi déclaré le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, s’appuyant sur les conculsions des différentes agences de sécurité et de renseignement du Canada, en laissant entendre qu’il s’agissait d’un acte isolé. La réunion se poursuivra donc comme prévu mardi, a assuré la chef de la diplomatie canadienne, Chrystia Freeland.
« Mobile exact » pas encore déterminé
« J’ai été profondément attristé d’apprendre l’attentat tragique et insensé survenu à Toronto », a déclaré le Premier ministre Justin Trudeau lundi soir dans un communiqué. « Attentat », un terme employé en français par le Premier ministre, qui ne suggère pas « une connexion terroriste de nature à menacer la sécurité nationale », a précisé à l’AFP son cabinet.
Rapidement arrêté, le chauffeur de la fourgonnette de location a été identifié comme étant Alek Minassian, âgé de 25 ans et originaire de Richmond Hills, en banlieue nord de Toronto, a relevé Mark Saunders, chef de la police de la ville.
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Ces faits rappellent les modes opératoires d’attaques à la voiture-bélier dans plusieurs grandes villes, comme New York, Barcelone, Londres, Nice, Paris, Berlin ou Stockholm, où des éléments radicaux à bord de véhicules ont fauché mortellement des piétons.
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