En pointe depuis longtemps pour tout ce qui concerne la culture de mort, l’Ontario vient de franchir une nouvelle étape dans la mise en place du totalitarisme gay et antichrétien.
La majorité de gauche du parlement de la province vient d’adopter, à la veille de la levée de la session pour les vacances d’été, la « Loi 89 » qui élargit les pouvoirs des services sociaux en vue de placer des enfants dont les parents contreviendraient à l’idéologie dominante. Adoptée à une large majorité – 63 contre 23 – la loi prévoit que les enfants puissent être arrachés à leurs foyers si leurs parents s’opposent aux droits LGBTQI et à l’idéologie du genre. Premier visés : les chrétiens.
La loi permet également d’empêcher les couples opposés à ces droits et à cette idéologie d’adopter ou d’être reconnus comme familles d’accueil.
L’intitulé de la loi, dans la plus pure tradition d’inversion de la Pravda et du « Newspeak » orwellien, annonce le contraire de ce qui sera fait : « Soutien aux enfants, aux jeunes et aux familles ». Le texte ajoute les facteurs d’« identité de genre » et de l’« expression de genre » à tous ceux qui doivent être pris en considération pour déterminer « l’intérêt supérieur de l’enfant » en fonction duquel celui-ci pourra être séparé de ses parents et placé auprès d’adultes ayant obtenu l’agrément des pouvoirs publics.
Le totalitarisme gay impose une loi contre l’autorité parentale dans l’Ontario
Dans le même temps, disparaît des dispositions légales la prise en considération de la religion des parents, les services sociaux étant invités à ne s’intéresser qu’à la « croyance » ou à la « religion » de l’enfant lui-même pour déterminer quel est son « intérêt supérieur ».
Il s’agit à l’évidence d’une usurpation des droits parentaux absolument « sans précédent dans l’histoire du Canada », comme le souligne Jack Fonseca, responsable de l’association pro-vie et pro-famille canadienne Campaign Life Coalition, pour qui son pays entre ainsi dans une ère de pouvoir totalitaire.