« Après les organisations syndicales, menacées d’interdiction de manifester puis réduites à faire le tour d’un bassin, c’est la traditionnelle Marche des Fiertés LGBT de Paris qui fait les frais des menées anti-démocratiques du Ministre de l’Intérieur, via la Préfecture de police. Le gouvernement Valls et le président Hollande osent désormais s’en prendre frontalement aux lesbiennes, gays, bisexuel-le-s et transgenres en transformant la plus importante Marche LGBT de France (traditionnellement 4,6 km au cœur de Paris) en promenade de 2 km sur les quais ! »
Dans sa novlangue habituelle, la communauté LGBT pleurniche auprès des autorités, dont la décision est perçue comme LGBT-phobe.
Heureusement que l’Anne de Paris veille : Hidalgo a réaffirmé tout son soutien, à travers le journal Têtu (que la plupart des gays ne lit plus depuis longtemps) son attachement à cette minuscule communauté ultra-active dans les médias. Elle y déclare que « notre ville sera toujours un rempart face à l’homophobie ».
Où sont les assaillants assoiffés de sang qui montent à l’assaut de la forteresse gay-friendly parisienne ?
Délire paranoïde par rapport à la réalité, la faction LGBT cherchant coûte que coûte à rester dans le camp des victimes, afin de justifier ses subventions et son pouvoir médiatico-politique. Sur le modèle du pouvoir sioniste en France, qui s’appuie sur des associations ultracommunautaires qui défendent leur seul intérêt contre celui de la Nation tout entière. C’est pour cela que la majorité hétérosexuelle est montrée du doigt, dévalorisée, criminalisée, par l’ensemble des médias qui sont manipulés par ces factions.
L’interview du maire de Paris est un entrelacs de désinformation et de victimisation. La communauté LGBT se dit « durement frappée par la tuerie d’orlando », qui, on le sait désormais, a été le fait d’un homosexuel américain détraqué. Un angle dérangeant, qui exclut tout « crime hétérosexuel contre l’humanité homosexuelle ». L’expression est de nous, elle vaut pour cet événement, et pour toutes les accusations hétérophobes infondées.
« La Marche des Fiertés sera évidemment empreinte d’une émotion particulière, cette année. Nos pensées iront vers les victimes de l’attentat odieux perpétré à Orlando. Pour eux, pour leurs proches, pour tous les défenseurs de l’égalité dans le monde, nous affirmerons notre attachement indéfectible au respect des Droits de l’Homme et notre détermination à lutter contre toutes les formes de discrimination. »
Quant à l’Anne de Paris, elle distribue ses « pensées » et son « émotion », sa seule fonction consistant à appuyer sur les boutons qui changent les couleurs de la Tour Eiffel en fonction des attentats alloués à Daech qui ensanglantent les grandes villes du monde. Comme si les soldats de l’État islamique étaient en mesure, alors que leurs QG se font écraser sous les bombes en Irak et en Syrie, de planifier où ça leur chante de telles opérations ciblées contre les intérêts occidentaux…
Cela n’empêche pas le journal Têtu de revenir sur son obsession de la visibilité de la communauté LBGT, alors qu’elle est surmultipliée par rapport à ses effectifs réels :
« La Marche des fiertés doit plus que jamais permettre une meilleure visibilité de la communauté LGBT »
La réponse à cette injonction ne se fait pas attendre :
« Paris apporte un soutien politique historique à la marche depuis 2001, principalement pour en renforcer la visibilité. Par exemple, cette année encore, l’Hôtel de Ville porte les couleurs arc-en-ciel sur sa façade, de même que sur d’autres mairies d’arrondissements. Mais j’ai tenu à aller plus loin. Pour la première fois cette année, Paris a signé une convention de partenariat avec l’Inter-LGBT et lui apporte un soutien financier. »
Les Parisiens non-trans (il y en a une vingtaine de centaines de milliers malgré tout) apprécieront. Le reste de l’interview est tellement orienté vers la satisfaction de ces intérêts ultracommunautaires – bien que minoritaires – qu’on vous laisse le loisir de la lire. Elle y confirme – ce qu’exige l’association – l’augmentation des subventions et la transformation de Paris en ville LGBT, en valorisant « l’identité gay-friendly de Paris ». L’horreur idéologique à l’état pur !
Un passage média complaisant, parmi d’autres, celui de Virginie Combe sur BFMTV :
Des réactions de simple bons sens, d’humour, et empreintes d’une certaine emphatie, parmi beaucoup d’autres sur les réseaux sociaux, qui ne manqueront pas d’être qualifiées de « réacs » :
Et sur la congruence des communautés victimaires :