Après une première vague de censure en 2020, en une semaine à peine, les chaînes YouTube de R&R, d’Alain Soral et de Kontre Kulture ont été strikées, pour parler moderne. Les raisons invoquées ? Toujours la même : « non respect des règles de la communauté ». Comprendre que c’est la communauté qui décide, selon ses propres règles. Quelles sont-elles ? Quels signalements ont été faits, par qui, et surtout, pourquoi ?



Si la plateforme de vidéos américaine ne donne pas la liste des plaignants, à l’arrivée, tout un pan de notre économie et de notre visibilité est rayé d’un trait de plume. C’est malheureusement une habitude pour la maison Égalité et Réconciliation, devenue Résistance et Réinformation.
Le 6 juillet 2020, Le Monde se félicite : la liberté d’expression est sauve :

Si les vidéos, et notamment celles d’Alain Soral, sont vues plusieurs centaines de milliers de fois, et que pas grand-monde parmi les lecteurs ne se plaint, malgré les trollages, c’est ailleurs qu’il faut chercher le blocage, et justement dans les communautés organisées.
La très théorique liberté d’expression en France
Ce n’est un secret pour personne que les deux communautés de pointe dans la république actuelle, malgré ses statuts qui ne reconnaissent aucun intermédiaire entre elle-même et le citoyen, sont la communauté juive et la communauté LGBT. Les deux sont très représentées dans les médias mainstream et le gouvernement, un secret de Polichinelle en France, qui ne choque pas les Américains. Là-bas, on est moins hypocrite.
Ces deux communautés, qui ont de l’influence sur le Big Tech, font donc la pluie et le beau temps en matière de liberté d’expression, même si depuis l’arrivée de Musk chez Twitter, les choses ont un peu changé. Mais le grand basculement n’a pas encore eu lieu sur YouTube. Si Mark Zuckerberg de Meta, la maison-mère de Facebook, a reconnu avoir été influencé par les démocrates en ce qui concerne Trump et le covid, il n’a pas été jusqu’à remettre en cause le pouvoir LGBTo-israéliste.
Chez nous, en France macronisée, ou américanisée mais à la démocrate, tout se mêle : il n’y a pas de quatrièmee pouvoir ni même de troisième, et encore moins de deuxième : tous les pouvoirs sont entremêlés et n’en forment qu’un, qu’on appelle ici pouvoir médiatico-politique, mais qu’on devrait appeler pouvoir médiatico-juridico-médico-politico-policier. Il a notamment montré sa violence lors de l’insurrection des Gilets jaunes, pendant la résistance au covidisme, et depuis peu avec le « risque » de paix en Ukraine, contre laquelle il nous promet rien de moins que la guerre.
À chaque fois, il est tout d’un bloc, avance en bloc, pense en bloc et réprime en bloc. C’est le Moloch, la divinité qui sacrifie, dévore et brûle ses enfants.
Face à ce rouleau compresseur, la liberté d’expression sur le Net pèse peu. Elle existe encore, fragile, se terre par endroits, se déguise souvent, mais le virage musko-trumpien est porteur d’espoir. En France même, il n’y a plus beaucoup d’espoir, avec la guerre qui pointe son sale museau – c’est elle, la Bête immonde, pas nous ! – et la crise sociale énorme qui se prépare, tout est verrouillé. Nous, on a fait notre travail, c’est pas faute d’avoir averti les Français sur le terrorisme, sur le virus, sur le vaccin et sur l’Ukraine.