Ce dimanche 9 mars 2025, la Roumanie a été secouée par une décision explosive de la Commission électorale centrale (BEC), qui a rejeté la candidature de Călin Georgescu, que nos médias appelle à dessein la figure d’extrême droite, et qui remporta le premier tour de l’élection présidentielle en novembre 2024.
Cette décision, annoncée en soirée, a provoqué une vague de colère parmi les partisans de Georgescu, plongeant le pays dans une nouvelle crise politique. La BEC a justifié son choix par des violations présumées des règles démocratiques, bien que les détails complets de cette décision devraient être publiés ultérieurement sur son site internet, suscitant des interrogations sur la transparence du processus.
Peu après l’annonce, des centaines de manifestants, principalement des soutiens de Georgescu, se sont rassemblés devant le siège de la BEC à Bucarest, brandissant des drapeaux roumains et scandant des slogans tels que « À bas la dictature » et « La dernière solution, c’est une autre révolution ! ». La tension a rapidement monté, les protestataires lançant des pavés, des objets divers et renversant un véhicule de presse, tandis que des affrontements éclataient avec les forces de l’ordre.
Des manifestants en colère ont renversé une voiture de la chaîne de télévision de fausses informations Digi24
Les gens scandaient : « La seule solution, une autre révolution »
pic.twitter.com/qKoeBkaQ8P— VERITY France (@verity_france) March 9, 2025
Les scènes de chaos, marquées par l’incendie d’un buisson près du bâtiment, ont nécessité l’intervention de nombreux policiers anti-émeutes, déployés pour contenir la foule en colère.
Roumanie :
“Sortez de chez vous si cela vous importe.”
“Nous ne voulons pas être dirigés par des voleurs.” pic.twitter.com/pCaJRe6sX9
— Péonia (@Galadriell__) March 9, 2025
Georgescu, nationaliste à tendance pro-Russie de 62 ans, a réagi sur les réseaux sociaux, qualifiant la décision de « coup direct porté au cœur de la démocratie mondiale ». Dans un post sur X, il a dénoncé une « tyrannie » en Roumanie et une « dictature » en Europe, affirmant que la chute de la démocratie roumaine entraînerait celle du monde entier.
A direct blow to the heart of democracy worldwide ! I have one message left ! If democracy in Romania falls, the entire democratic world will fall ! This is just the beginning. It’s that simple !
Europe is now a dictatorship, Romania is under tyranny !
— Călin Georgescu OFFICIAL ACCOUNT (@CG_Romania) March 9, 2025
Par une manipulation désormais connue depuis Donald Trump en 2016, sa popularité, notamment sur TikTok où il compte des millions de followers, avait suscité des soupçons infondés d’ingérence russe et de manipulation numérique lors du scrutin annulé de décembre 2024, alimentant les tensions actuelles.
Le courageux Dr Malone (inventeur du vaccin à ARNm et pourfendeur de l’escroquerie covidiste) a tweeté sur la Roumanie :
C’est l’enfer en Roumanie ! La commission électorale a examiné les 390 000 signatures de soutien à Georgescu et, les ayant toutes jugées valides, a décidé de voter contre sa candidature par 10 voix contre 4. Des émeutes ont éclaté dans les rues de Bucarest.
All hell’s breaking loose in Romania ! The election commission reviewed all 390.000 signatures in support of Georgescu and having found them to be all valid, decided nonetheless to vote against his candidacy 10-4. Riots have broken out in the streets of Bucharest.
— Robert W Malone, MD (@RWMaloneMD) March 9, 2025
La décision de la BEC intervient dans un contexte de tourmente politique depuis l’annulation du premier tour de l’élection présidentielle par la Cour constitutionnelle roumaine, en raison d’allégations d’ingérence étrangère et d’irrégularités, notamment l’utilisation d’intelligence artificielle et de financements non déclarés dans la campagne de Georgescu.
Cette annulation avait déjà provoqué des manifestations, mais le rejet de sa candidature ce dimanche a amplifié les divisions, opposant les partisans de l’extrême droite (d’aucuns parlent même de rouges-bruns) à ceux qui soutiennent le maintien d’un « ordre démocratique pro-européen ».
Sur la scène internationale, la décision a attiré l’attention, notamment aux États-Unis, où Elon Musk, proche conseiller du président Donald Trump, a qualifié l’invalidation de « folie » sur X, soutenant implicitement Georgescu.
This is crazy ! https://t.co/a2QiXpqtxL
— Elon Musk (@elonmusk) March 9, 2025
Cette intervention a ajouté une dimension géopolitique à la crise, alors que la Roumanie, membre de l’Union européenne et de l’OTAN, est déjà sous pression face aux tensions avec la Russie et aux défis internes de polarisation politique. Inquiets – on le serait à moins –, les opposants de Georgescu, comme Elena Lasconi, présidente du parti centriste Save Romania Union, ont appelé au calme, craignant que cette situation n’allume « une poudrière » dans le pays.
La décision de la BEC peut être contestée devant la Cour constitutionnelle dans un délai de 24 heures, laissant planer l’incertitude sur l’avenir politique de Georgescu et sur la stabilité de la Roumanie. Les manifestations, bien que réduites en intensité dans la nuit, ont marqué une nouvelle étape dans la crise qui secoue le pays depuis des mois, révélant les fractures profondes entre les forces pro-européennes et les mouvements populistes et nationalistes.
Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si cette décision mettra fin à l’ascension de Georgescu ou exacerbera les tensions dans une nation déjà fragilisée et une Europe qui connaît peut-être ici une nouvelle défaite. Jusqu’à notre victoire.
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Vidéo (en anglais) relayée par Elon Musk à propos de la (énième) mainmise de George Soros sur les évenements actuels en Roumanie :
Soros again … https://t.co/6priyfjUQo
— Elon Musk (@elonmusk) March 9, 2025