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Même sans les USA, l’UE veut la guerre contre la Russie

Antirusse au possible (il est né pendant l’occupation soviétique), le Lituanien Kubilius n’a pas été placé au poste de commissaire européen à la Défense par hasard.

« L’UE doit se préparer à la guerre »
« La lettre de mission de Mme Von der Leyen me charge d’aider l’Europe à se préparer aux éventualités militaires les plus extrêmes »
« Ce qui signifie se préparer à l’éventualité d’une agression russe contre un membre de l’UE »
« Le meilleur investissement dans la sécurité européenne est l’investissement dans la sécurité de l’Ukraine » (Source : Kompromat)

Son pays d’origine est en matière militaire plus aligné sur les USA que sur l’UE. Il est aujourd’hui question d’investir 500 milliards d’euros dans la défense européenne, comprendre la guerre contre la Russie. France 24 n’en parle même pas : plus c’est gros, plus ça passe. Il n’y a qu’une vidéo en anglais non sous-titré en français :

 

 

Comme peu d’information chez nous a fuité de cette audition, et pour cause, on a résumé le passage du hiérarque européiste devant le Parlement à partir de l’article du site euractiv.fr.

Au terme de cette audition, Andrius Kubilius a été confirmé dans ses fonctions à une majorité des deux tiers. Il a été soutenu par les membres de son groupe politique, le Parti populaire européen (PPE), mais également par des eurodéputés Socialistes et Démocrates (S&D), des Verts, des centristes et des libéraux (Renew), ainsi que par des Conservateurs et Réformistes européens (CRE), selon deux sources. […]

La première tâche du futur commissaire sera de renforcer la préparation de l’Europe à l’éventualité d’une agression militaire. Selon de récentes évaluations de services de renseignements, la Russie pourrait rapidement mettre à l’épreuve les déterminations de l’UE et de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). […]

«  Nous avons besoin d’une UE de la défense non pas pour faire la guerre, mais pour maintenir la paix. Cela nécessite un changement de paradigme et une réforme systémique de la défense européenne, basée sur la coopération entre les États membres, et avec l’OTAN. Il n’y a pas de concurrence entre l’OTAN et l’UE sur les questions de défense  ».

Sur les dix prochaines années, les 450 millions d’Européens se feront donc racketter de 500 milliards pour une guerre fratricide dont ils ne veulent pas, par une oligarchie devenue folle dont ils ne veulent plus.

La Rédaction d’E&R

 


 

Alors que le républicain Donald Trump vient de remporter la course à la Maison-Blanche, soulevant des questions sur le futur engagement des États-Unis en matière de défense collective, le commissaire européen désigné à la Défense et à l’Espace, Andrius Kubilius, se prépare à faire face au Parlement européen pour son audition de confirmation ce mercredi 6 novembre.

 

Ces dernières années, les Américains ont clairement fait comprendre aux Européens qu’ils devaient assumer une plus grande part du fardeau de la défense collective, notamment en modernisant leurs forces armées.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a attribué le portefeuille nouvellement créé de la Défense au sein du futur Collège des commissaires au candidat lituanien Andrius Kubilius. Ce dernier sera chargé de diriger la réforme de la défense de l’Union européenne (UE) en orientant les fonds européens vers les industries de défense européennes et en subventionnant les achats conjoints des États membres pour préparer l’industrie militaire et les armées du continent à répondre aux besoins en temps de guerre.

La principale tâche du Lituanien sera de concilier les intérêts nationaux divergents lors de l’élaboration du programme européen d’investissement dans le domaine de la défense (EDIP), qui sera présenté au printemps. À noter que, jusqu’à présent, les décisions relatives à la production et aux achats dans le domaine de la défense ont traditionnellement relevé de la compétence nationale, et que la coopération à l’échelle de l’Union reste une exception. (...)

Suivre la ligne de la Commission

(...) La question du financement est également un sujet de discorde, puisque le budget proposé pour la réforme s’élève actuellement à 1,5 milliard d’euros, alors que la Commission avait initialement annoncé un besoin de 500 milliards d’euros. (...)

Investir oui… mais dans quoi  ?

L’homme politique lituanien de centre droit dispose désormais de 100 jours pour présenter un livre blanc décrivant les besoins de l’Europe en matière de défense, ainsi que «  la voie à suivre pour construire une véritable Union européenne de la défense  », apprenait-on dans ses réponses écrites.

Jusqu’à présent, Andrius Kubilius a proposé, conformément à l’EDIP, la création de grands projets de défense relevant du domaine des futurs projets européens de défense d’intérêt commun, mettant l’accent sur les drones et les technologies anti-drones.

Or ses propositions n’ont pas convaincu tout le monde au sein de l’hémicycle. C’est notamment le cas de l’eurodéputée allemande Hannah Neumann (Verts), qui a critiqué le manque de projets concrets du commissaire désigné.

«  D’une part, ses réponses écrites font clairement référence au déficit d’investissement dans la défense, qui s’élève à plus de 400 milliards d’euros pour la prochaine décennie. D’autre part, les idées pour combler ces lacunes ne sont rien d’autre que cela, des idées  », a-t-elle indiqué à Euractiv.

Par ailleurs, Andrius Kubilius n’a pas précisé si les fonds de l’UE devraient être alloués uniquement aux industries européennes, ni comment l’industrie de la défense européenne devrait être définie.

Mettre fin à la dépendance vis-à-vis de pays tiers ?

(...) L’OTAN fixe déjà des objectifs en matière de stocks et de normes d’équipement. Cependant, certains États membres de l’UE, en particulier la France, ont exprimé leur inquiétude quant au fait que toute préférence pour les normes de l’OTAN favorise en fin de compte les produits fabriqués aux États-Unis.

Les pays dotés de grandes entreprises ont l’habitude de favoriser leurs produits, la France étant le défenseur le plus strict du principe de préférence européenne. En revanche, du côté des pays nordiques et des pays d’Europe de l’Est, l’idée de réduire les liens avec les États-Unis en se mettant à l’écart de l’OTAN ou de Washington ne plaît pas vraiment.

Les subventions et les prêts «  devraient aider les petites et moyennes entreprises à se développer, et pas seulement enrichir les grandes sociétés de défense  », souligne Hannah Neumann. (...)

Une expérience utile

Pour parvenir à une collaboration européenne en matière de défense, Andrius Kubilius devra tirer parti de son expérience de Premier ministre et de ses relations avec d’autres dirigeants, dont le controversé Premier ministre hongrois pro-russe Viktor Orbán, le Néerlandais Mark Rutte, désormais secrétaire général de l’OTAN, ainsi que le Premier ministre polonais Donald Tusk, aux dépenses considérables. (...)

Sur un sujet aussi sensible, la proximité du Lituanien avec le parti républicain aux États-Unis pourrait toutefois jouer en sa faveur, en lui permettant d’aligner les priorités européennes avec celles de Washington, le plus grand contributeur aux dépenses militaires et la plus grande armée de l’OTAN.

Les républicains sont parvenus à orienter les décisions américaines en matière de défense, puisqu’ils avaient réussi à bloquer le soutien militaire à l’Ukraine au Congrès sous le mandat du démocrate Joe Biden et qu’ils ont été à l’avant-garde des demandes visant à augmenter les dépenses militaires et à faire passer l’Amérique avant l’Europe.

Lire l’article entier sur euractiv.fr

 


 

Après cette présentation du cahier des charges de Kubilius, passons au détail de son audition devant le Parlement européen.

 


 

La commission des affaires étrangères et celle de l’industrie, de la recherche et de l’énergie ont interrogé mercredi [6 novembre 2024] Andrius Kubilius, candidat lituanien au portefeuille défense et espace.

 

Dans sa déclaration introductive, M. Kubilius a souligné les défis urgents et à long terme auxquels est confrontée la défense européenne, notamment les menaces existentielles comme la guerre conventionnelle, les attaques hybrides et la militarisation de l’espace. Il a également souligné le sous-investissement important dans la défense, la fragmentation du marché européen des équipements de défense et la présence de rivaux stratégiques comme la Chine et la Russie, dont les dépenses en matière de défense « nous dépassent ». Pour faire face à ces enjeux, il a exhorté les députés à soutenir ses efforts visant à réaliser une véritable Union européenne de la défense. L’UE, sans concurrencer l’OTAN, doit contribuer au développement des capacités et des ressources nécessaires à la mise en œuvre des plans militaires de dissuasion et de défense de l’OTAN, a-t-il estimé.

S’il est confirmé dans son rôle de commissaire européen, M. Kubilius s’est engagé à présenter un livre blanc sur l’avenir de la défense européenne au cours des 100 premiers jours de son mandat. L’objectif est de définir une nouvelle approche de la défense et d’identifier les besoins d’investissement pour fournir un spectre complet de capacités de défense européennes. Il a également évoqué la nécessité de « dépenser plus, dépenser mieux, dépenser ensemble et dépenser européen » en matière de défense, d’augmenter la production et la demande d’équipements de défense de l’UE, d’exploiter le budget européen pour répondre aux priorités urgentes en matière de défense et de faciliter les achats au-delà des frontières. « Nous devons parvenir à un véritable marché unique de la défense », a-t-il déclaré. (...)

Dépenser davantage pour la défense « non pas à cause de Trump, mais à cause de Poutine »

De nombreux députés ont interrogé le commissaire désigné sur la question de savoir si et comment la politique de l’UE devrait donner la priorité à l’achat d’équipements de défense européens. M. Kubilius a souligné la nécessité à long terme de disposer d’une base industrielle forte et compétitive sur le continent. Il a ajouté « nous devons dépenser plus, non pas à cause de Trump, mais à cause de Poutine ».

Certains députés ont exprimé leurs inquiétudes quant au fait qu’une armée européenne pourrait remplacer les armées nationales. M. Kubilius a déclaré que l’UE constituait une entité de souveraineté et de responsabilité partagées et qu’elle n’avait pas pour objectif de remplacer les États membres, mais de les aider à réaliser ensemble ce qu’un seul pays ne serait pas en mesure de réaliser.

Lire l’article entier sur europarl.europa.eu

France 24 s’aligne sur les directives de Leyen

L’Europe se suicide pour la troisième fois en 100 ans

 






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54 Commentaires

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  • #3450538

    Comment est-il possible que ce genre d’individus puisse proférer de pareilles conneries ?

     

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  • #3450541
    Le 8 novembre à 05:56 par Crème épilatoire pour imberbes
    Même sans les USA, l’UE veut la guerre contre la Russie

    Vu le fric que ça va coûter, je propose une taxe pour le contribuable, sur tous les rats et surmulots de la capitale

     

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  • #3450586
    Le 8 novembre à 08:08 par pépé
    Même sans les USA, l’UE veut la guerre contre la Russie

    Si " l’Europe " entre en guerre contre la Russie, au bout de quelques semaines elle demandera de l’aide aux US, comme en 1917 et en 1941 .

     

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  • #3450720

    La guerre qu’il la fasse lui même qu’i prenne son casque son fusil de chasse et hop en première ligne avec les ukro nazi, c’est son histoire en plus, il se prendra pour un chevalier teutonique comme à la belle époque de son pays.

     

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  • #3450728
    Le 8 novembre à 11:56 par Hieronymus
    Même sans les USA, l’UE veut la guerre contre la Russie

    Andrius Kubilius, c’est un vieux crocodile de la politique lituanienne, il était déjà présent en 1990 au moment de l’indépendance !
    il n’est pas le plus pourri ni même le plus dangereux (ex. Gabrielius Landsbergis) c’est juste un politicien qui fait carrière, pas franchement brillant mais assez habile pour parvenir à surnager dans le marigot,
    son fonds de commerce (très banal ds les pays Baltes) consiste en une bonne dose d’anti-russisme et de pro-américanisme, hormis cela c’est une buse à tous les niveaux..
    ce genre de gugusse sans aucune réelle conviction et toujours du côté du manche n’est qu’un second couteau du système, un pâle exécutant, rideau !

     

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  • #3450809
    Le 8 novembre à 13:54 par Renaud
    Même sans les USA, l’UE veut la guerre contre la Russie

    C’est pour ça que je le dis depuis des années, la vieille Europe finira à feu et à sang et votre histoire ni ne vous aidera ni ne vous sauvera et oui, pour les américains ça sera bien moins pire parce qu’eux ont cette capacité dû au danger climatique et humain avec les armes à feu d’arrêter de réfléchir et d’aller droit au but (car cela stimule énormément leur intuition qui est en 400 et 4 millions de fois plus rapide que le mental et leur adrénaline) là où les européens désarmés et avec un climat si tempéré ne produisent plus que de l’intellect et du concept sans aucun changement dans le réel, voir même parfois déconnecté du réel. L’avantage des européens c’est qu’effectivement vous êtes capable de construire la pensée la plus structuré qui soit et l’inconvénient des américains c’est qu’en allant trop vite droit au but ils peuvent passé à côté de détails qui peuvent leur coûter cher ou simplement être plus grossier mais à l’arrivée le second deal avec la réalité en face en face pendant que le premier n’arrête jamais ses circonvolutions et quand la réalité le rattrape, tous ses beaux concepts se prennent la tartes de leur vie et les détruit de fond en comble car la carte du monde qu’on à dans le crâne ce n’est pas et ce ne sera jamais là réalité, ça s’en approche tout au plus.

     

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    • #3451125
      Le 9 novembre à 06:16 par anonyme
      Même sans les USA, l’UE veut la guerre contre la Russie

      "C’est pour ça que je le dis depuis des années, la vieille Europe finira à feu et à sang ".
      Tu retardes mon grand, l’Europe a fini à feu et à sang en 1918 et en 1945. Même si les belles têtes de vainqueurs ne le savaient pas et dansaient de joie !

       
    • #3451395
      Le 9 novembre à 16:52 par Renaud
      Même sans les USA, l’UE veut la guerre contre la Russie

      Et parce qu’aujourd’hui c’est pas encore pire peut être ? Ta condescendance oublies pas de te la carrer bien profond.

       
  • #3450989
    Le 8 novembre à 20:13 par Frank Thorn
    Même sans les USA, l’UE veut la guerre contre la Russie

    Il faut déclarer la guerre à la Russie et commencer par envoyer les plus zélés en première ligne.
    Dans une semaine, les T90 sont sur les Champs, et ensuite, bon, ensuite, on verra bien, ça ne sera pas pire qu’aujourd’hui...

     

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  • #3451095
    Le 9 novembre à 03:51 par Saucisson radicalisé
    Même sans les USA, l’UE veut la guerre contre la Russie

    Si Trump arrête son soutien à l’Ukraine, l’UE comme le toutou, le clébard qu’elle est, s’arrêtera.
    On a jamais vu un caniche prendre le fusil de chasse de son maître pour aller chasser seul la bécasse.
    Ce petit chauve au physique de gamin boulimique , se fait peur tout seul.
    Je suis certain que son slip a des traces de freinage, pendant son discours
    Et monsieur fermera sa gueule.

     

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  • #3451104

    Andrius Kubilius, chez les LGBTQ+.
    Un blaze tout droit sorti d’un album d’Astérix.

     

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  • #3452801
    Le 13 novembre à 02:21 par Yipikai pauv’com
    Même sans les USA, l’UE veut la guerre contre la Russie

    L’UE elle a vocation à minima de par la supériorité de cons napolitains a être écroulées économiquement en quart mondiste avec des fachos écolos qui ont fait leur 1789 et a maxima a explosée avec des moins cons siciliens qui lui ont fait miroiter la journée et puis ou tout ce pauv’ monde part éparpillés.

     

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