Le chiffre d’affaires de la presse écrite française a encore perdu 5,3% en 2013, à 8,25 milliards d’euros, à cause d’un recul des recettes publicitaires (-8,5%) et des ventes (-3,5%), non compensé par des recettes numériques encore très marginales, indique une étude du ministère de la Communication.
Alors que le secteur affiche sa sixième année de recul consécutive, ses recettes numériques ont à peine franchi en 2013 la barre des 5% du chiffre d’affaires des 300 plus grands acteurs de la presse en France : Internet n’a représenté que 5,2% de leurs recettes, à peine mieux qu’en 2012, selon cette étude de la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC).
Par type de presse, l’activité internet ne représentait l’an dernier que 2,7% des recettes de la presse nationale généraliste, 0,4% de celles de la presse locale et 2,8% pour la presse spécialisée grand public.