Cette grande étude de la DREES est déjà biaisée : elle a été réalisée « en évitant les périodes de fortes affluences » !

Ce qu’elle ne dit pas non plus, c’est l’afflux de gens qui viennent engorger les urgences pour un bobo, n’ayant plus envie ou les moyens d’aller chez le médecin de ville, ou parce qu’il n’y en a pas assez. C’est ce qui disent en creux les auteurs de l’étude de la DREES :
« Plus des trois quarts des personnes passées aux urgences rentrent à domicile à l’issue de leur passage, tout comme dix ans auparavant »
L’effondrement du système des urgences en France est un autre aspect du durcissement de la situation sociale, la moitié des Français (c’est pas le moment de faire des catégories de populations...) ne payant pas d’impôts et pensant que tout est gratuit.
Le rapport évoquait une « dégradation du service rendu » ces dernières années, dont un « allongement de la durée moyenne » des passages, facteur de surmortalité. Le président du Samu Urgences de France dénonçait alors la fermeture de 43 000 lits en dix ans, évoquant un phénomène de « patients couloirs » et une forme de « maltraitance ».
Là-dessus, les gouvernements successifs n’améliorent rien puisqu’ils suppriment des milliers de lits en douce (29 000 de 2016 à 2022 !), sans oublier les personnels qui fuient le service public de la santé, sacrifié sur l’autel du néolibéralisme au profit de la santé privée.
À l’été dernier, lors de la publication des premiers résultats de l’enquête, la Drees soulignait le « manque récurrent de personnel par rapport à l’afflux des patients ». Le service ministériel observait que 8 % des points d’accueil d’urgences avaient dû fermer au moins une fois entre mi-mars et mi-juin 2023 et que 23 % avaient mis en place un accès régulé au service. Il y a près de deux ans, lors d’une allocution télévisée, Emmanuel Macron avait pourtant promis de désengorger les urgences d’ici fin 2024. Un pari manqué : ces unités sont toujours frappées de pénuries de personnel et saturées de malades.
Mon tout est une catastrophe sanitaire digne d’un pays en voie de développement. Dire que dans les années 60, la santé française était à la pointe mondiale... Il reste heureusement une chirurgie de qualité et des personnels dévoués (sauf ceux virussés par le covidisme, devenus de vrais tyrans), mais c’est l’arbre qui cache la forêt.
C’est comme l’architecture nationale : nos gouvernants se félicitent que nos grands architectes gagnent des prix à l’international, mais derrière, pour les étudiants, c’est la cata. Beaucoup abandonnent après 7 ans d’études en découvrant la réalité du marché. On y reviendra.
Et puis, pour ne rien arranger, l’administratif parasitaire est en train de tout bouffer dans l’hôpital français, au détriment du soin actif. Un exemple ici avec le témoignage rapporté d’une famille dont la fille mourait en soins palliatifs pendant le covidisme...
Tout l'inhumanité de la période COVID résumé dans ce témoignage repris par @gabriellecluzel, on a vu le pire de l'espèce humaine durant cette "crise sanitaire" :
"J'ai eu une mère de famille nombreuse dont la fille est morte pendant le covid d'une tumeur au cerveau, elle était en… pic.twitter.com/wlxw2zrXbH— fred le gaulois Uniondesdroites (@FredGaulois) March 17, 2025
Même si ça sort du cadre des urgences, on n’oublie pas tous ceux qui, sous la pression de la hiérarchie de la Santé, ont dû se faire « vacciner » pour rien, et qui découvrent aujourd’hui qu’ils se sont fait enfumer, pour le plus grand bien du Big Pharma. Des soignants commencent à parler.
Écoutez ce témoignage de cette infirmière, Sophie infirmière handicapée à cause des vax #Pfizer elle a porté plainte contre Pfizer , cette infirmière est une provax repentie "J'étais une provax, j'étais totalement contre les antivax" entretien réalisé par Dr @DeChazournesEPL pic.twitter.com/RW3jg2IJj2
— LE GÉNÉRAL (@LE_GENERAL_FR) March 18, 2025
Les soignants eux-mêmes n’échappent pas à la pression et du Big Pharma, et des groupes de cliniques privées, avec derrière les grands assureurs et la Banque, sans oublier les fonds vautours (KKR, BlackRock) qui prennent des participations dans ce juteux secteur, avec la bénédiction de nos gouvernants. Le pacte de corruption, il est aussi là.
Le séjour catastrophique aux urgences, avec de plus en plus de morts évitables, est un atout majeur pour ces grands groupes, qui cherchent à mettre la main sur le soin français : il faut que l’hôpital ne soigne plus, ou moins bien, et qu’on y meurt parfois ! Incroyable retournement : là où on allait avant en toute confiance, on y va désormais avec un stress. Et le stress, c’est pas bon pour la santé.
L’hosto en Macronie doit faire peur, et tant pis pour les pauvres qui n’ont pas les moyens de prendre une mutuelle qui couvre tout, ou presque. Un pauvre aujourd’hui atteint d’un cancer est dans une merde noire, une double merde noire.
Sinon, on aime bien la stat qui rassure : « Les décès aux urgences sont rares (0,1 %). » Sur les 58 000 cobayes, ça fait quand même 58 morts. On ne sait juste pas si ce sont des morts évitables ou inévitables, des morts naturelles ou des morts dues à la lenteur de la prise en charge. Nous dirons des morts surnaturelles...
Bref, vous travaillerez plus longtemps, vous vivrez moins longtemps, vous ne posséderez plus rien, et vous serez heureux.
Davantage de patients et davantage d’attente... Aller aux urgences riment souvent avec patience et cette tendance est confirmée par une nouvelle enquête du service statistique du ministère de la Santé (Drees) et publiée mercredi 19 mars.
Cet instantané de la situation hospitalière a été réalisé durant une période de 24 heures, le mardi 13 juin 2023, auprès de 58 500 patients accueillis dans les 719 centres d’urgences générales et pédiatriques de France. L’idée étant de choisir une date représentative de l’activité, tout en évitant les périodes de forte affluence.
Le constat de l’enquête du ministère de la Santé est sans appel. Pour la moitié des personnes prises en charge, plus de trois heures se sont écoulées entre le moment de l’enregistrement administratif et la sortie effective du service. Cette durée médiane a augmenté de 45 minutes en dix ans. Et un quart des patients y a passé plus de 5h30 (contre 4h15 en 2013). Quelque 15 % des patients ont même passé plus de huit heures aux urgences (contre 9 % en 2013). (...)

La durée du passage aux urgences augmente avec la taille de la structure, poursuit également la Drees dans son étude. La médiane est de deux heures pour les services qui reçoivent 40 patients par jour, contre 3h50 dans ceux qui enregistrent 120 passages ou plus. L’âge joue également un rôle, puisque 36 % des patients de plus de 75 ans (contre 24 % en 2013) passent plus de huit heures aux urgences, notamment car ils subissent davantage d’examens médicaux et de séjours en UHCD. (...)
La moitié des personnes répondent qu’elles ont été adressées directement par un médecin ou transportées par un véhicule de secours. Mais le recul du nombre de médecins généralistes a également des conséquences sur les urgences : 21 % des patients mentionnent un problème pour obtenir un rendez-vous médical par ailleurs (contre 14 % en 2013).
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