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La France, pays où l’on meurt aux urgences après une attente de 9 heures !

Nous parlions ce matin, dans notre nécrologie d’Alain Delon, de cette France qui va à vau-l’eau. Bien sûr, nous ne sommes ni naïfs ni dupes et ne méconnaissons pas que la France d’après-guerre n’est pas la paradis qu’on imagine aujourd’hui avec nostalgie. Mais quand même ! On peut juger cette époque sévèrement, mais lorsqu’on la compare à notre période contemporaine, quelle claque !

 

Ci-dessous, le papier du Figaro aborde le sujet de la santé. Mais nous pourrions poursuivre l’analyse à l’envi : justice, police, éducation, services publics, honneur et probité politiques, etc.

Ainsi donc, le chef du service des urgences du CHU de Nantes – le professeur Éric Batard, nous n’inventons rien – nous apprend avec presque un air de victoire, que « le délai de passage a été en moyenne de neuf heures entre mi-juillet et mi-août, ce qui est élevé, mais comparable à d’autres CHU »...

On en rigolerait si ce n’était si dramatique. Partir aux urgences sauver sa vie et en revenir en l’ayant perdue. Bien sûr, le pauvre professeur n’est qu’un rouage dans un système qui le dépasse, mais que n’a-t-il protesté quand on a dépecé la France petit à petit ?

C’est même bien plutôt dans les rangs des grands partis traditionnels qu’on retrouve ces chefs de cliniques ou ces responsables d’hôpitaux, qu’on pense aux Douste-Blazy, aux Debré, Cahuzac ou autres Kouchner. Bourgeoisie installée, conformiste à souhait, carriériste et terrorisée par le déclassement social qu’impliquerait une pensée différente ou pire, une rébellion contre ses propres pairs.

Quelques courageux l’ont fait, on se rappellera des Professeurs Raoult, Montagnier ou Perronne. Pour combien de couards ou, pire, de complices ?

 

La Rédaction E&R

 


Le CHU de Nantes dément avoir laissé mourir quatre patients en file d’attente

La direction du centre hospitalier reconnaît un décès survenu début août. Trois autres disparitions déplorées par les syndicats auraient, en revanche, bien été traitées par les urgences de l’établissement.

 

Bataille de chiffres. Il y a dix jours, les syndicats du CHU Nantes s’émouvaient de l’engorgement record des urgences de leur établissement, qui aurait mené, depuis le début de l’été, au décès de quatre patients en zone d’attente, dans des conditions indignes. Accablée par les réactions suscitées par cet esclandre, la direction du centre hospitalier est montée au créneau, le 16 août, pour démentir la version des événements présentée par les représentants du personnel. Comme l’établissement de santé l’avait déjà signalé au début du mois, il ne considère comme accidentel qu’un seul des quatre décès pointés du doigt.

« Ce décès est intervenu après qu’une première prise en charge infirmière et médicale a été mise en œuvre dès l’arrivée de la patiente aux urgences, conformément aux protocoles en vigueur », indique la direction du CHU de Nantes dans un communiqué. Chef du service des urgences de l’établissement, le professeur Éric Batard ajoute que l’état de cette patiente décédée en zone d’attente « ne présentait pas de critères nécessitant de la faire passer avant les patients déjà présents, pour préciser le diagnostic ». Les trois autres décès dont les syndicats se sont fait l’écho seraient intervenus après prise en charge médicale. Ils seraient ainsi à ranger parmi les morts usuelles que compte ce service qui accueille 90.000 patients par an.

 

Lire l’article en entier sur le site du Figaro

La France à l’encan

 






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65 Commentaires

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  • La différence entre le service public et le privé, c’est que dans le service public le client paie mais "l’entreprise" n’est pas obligée de fournir un service en échange.

    Mais nous pourrions poursuivre l’analyse à l’envi : justice, police, éducation, services publics, etc. Cependant, rien ne changera tant que les gens penseront que c’est gratuit ou que c’est l’Etat qui paie.

     

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  • #3410695
    Le 20 août à 11:27 par Palm Beach Post : "Cult !"
    La France, pays où l’on meurt aux urgences après une attente de 9 heures (...)

    concernant l’illustration avec les tâches de sang au sol, etc...
    ce n’est pas exagéré : une fois j’ai dû faire une prise de sang dans le cadre d’une gardave : dans cette piece des urgences, c’était dégueulasse, par terre, des vieux pansements, cotons, mouchoirs souillés, etc...
    bordel ! le personnel a même essayé de me tirer ma chemise ! heureusement, mon escorte policière s’en est gaffé...
    l’accueil aussi, par la femme médecin, extrêmement arrogante...
    bref, zéro pointé !
    j’ai le regret de reconnaître que ça s’est passé à l’hôpital de Montfermeil, 93

     

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  • #3410696
    Le 20 août à 11:31 par Palm Beach Post : "Cult !"
    La France, pays où l’on meurt aux urgences après une attente de 9 heures (...)

    "qu’on pense aux Douste-Blazy"

    doucement... douste, il peut pas tout faire...
    il s’occupe déjà des mineurs à Marrakech
    c’est dur, vous savez !

     

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  • #3410729

    Privatisez les HP

    Prononcez la dissolution de la securité sociale.

    N’oubliez pas de dissoudre la CAF

    Attendez un an.

    Et vous verrez tout marchera très bien.

     

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  • Et aux zurgences vous risquez en plus de tomber sur Pelloux ou pire, Wargon !

     

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  • Ben quoi ? On a quand même gagné la guerre ! Et en 18, et en 45 ! On est les meilleurs ! Cocorico !

     

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  • ils viennent de changer le logo du CHU de Nantes pour un montant de 185 000 euros.

     

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  • Je vais vous raconter une histoire. Que personne ne lira jamais sur cet obscure site Internet.

    Il y a 30 ans, j’étais externe à l’hôpital Édouard Hériot de Lyon, les urgences pavillon N. C’était l’un des pires services de France, entre nous on l’appelait "la bouche de l’Enfer".
    Personnel imbuvable, méprisant, feignant, insuffisant, administration pléthorique et incompétente, chef de service inexistant, médecins qui se tiraient dans les pattes...

    Arrive une femme de 40 ans, mère de famille. Elle avait très mal à la tête, nausées, ne supportait pas la lumière, confusion, signe de Kernig, pas de fièvre ni de vomissement... Je fais mon observation et j’écris "urgence vitale, syndrome méningé, besoin PL en urgence pour suspicion hémorragie méningée ou méningite".

    Je dépose mon observation sur le bureau du médecin et je passe au patient suivant.

    2h plus tard, elle n’en peut plus alors elle fait ce qu’il ne faut jamais faire : elle hurle pour qu’on s’occupe d’elle. Elle est donc immédiatement cataloguée comme psychiatrique, attachée à son brancard puis parquée dans un box.

    2h après, j’ai fini le rush des patients alors je me demande ce qu’elle devient. Je regarde le tableau, box 3, je vais la voir : elle ne bouge plus. Elle est morte. C’était une hémorragie méningée.

    J’en parle au médecin, qui ne lisait pas les observations des externes et passait trop de temps en salle de pause. Il devient tout pâle.

    Le médecin m’envoie ailleurs et me dit qu’il s’en charge. Par la porte entre ouverte, je le vois passer mon observation dans la broyeuse puis se mettre à la réécrire.

    Elle avait 40 ans, était mère de 3 enfants, et elle est morte ligotée à un brancard poisseux qui puait la pisse. C’était il y a 30 ans.

    J’en ai vu d’autres depuis. Ça existait déjà il y a 30 ans, la différence c’est qu’on arrivait encore à les cacher. Si on en entend parler maintenant, c’est qu’on n’y arrive plus, dîtes-vous donc bien qu’il y en a plus que ce que vous croyez...

     

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    • Il y a 15ans, ma mère qui vivait seule avec un lourd antécédent médical, était dans un état plus dégradé qu’habituellement. Son aide a domicile me laisse un message sur le répondeur à 20h en disant qu’elle a appelé les pompiers, qui l’ont emmené aux urgences du CHR de Beuvry (62). Le lendemain matin à 7h, je reçois un appel du centre de psychatrie/toxico dépendante de Saint Venant m’informant que ma mère avait été admise la nuit chez eux mais qu’ils l’avait retrouvé en détresse critique au petit matin et qu’elle avait été envoyé, dans un état comateux aux urgences d’Armentières (59).
      Étant en route pour le travail, j’ai mis un moment pour essayer de me refaire la chronologie de l’histoire avec ces bouts d’information.
      Me détournant du travail pour aller la voir a Armentières, on m’annonce qu’elle est dans un comas profond suite a un AVC. Sur mon retour, j’ai debarqué au CHR de Beuvry pour me confronter au médecin qui avait posé le diagnostic "personne alcoolisée, incohérente qui a du mal a dire son nom et la date du jour" pour lui apprendre que des pubs a la TV expliquaient très bien que ce comportement était signe d’un AVC. Accessoirement, je voulais obtenir des excuses de sa part. Guidé par différentes personnes compréhensibles comme un jeu de piste dans les couloirs de l’hôpital pour trouver cet homme et réussir a mettre la main sur ce papier, j’ai compris au bout du 10e bureau, qui me disait "il était là il y a 2mn", qu’il se cachait et fuyait ses responsabilités.
      Ma mere se réveilla 15 jours après et après 1mois de rééducation sur place, principalement effectuée par moi et mon frère, elle en ressorta miraculeusement en meilleure forme que jamais. Elle arrivait à parler, écrire sans trembler, tenait sur ses jambes de nouveau. C’est ce genre de miracle et mon côté chrétien qui m’a toujours poussé à pardonner et passer à autre chose et profiter de ce qu’il me reste plutôt que de chercher à me venger. En 20ans, ma mère m’a fait visiter et croiser tous les hôpitaux et les centre de convalescence du nord pas de calais. J’y ai recroisé toutes mes amies de collèges devenues infirmières, que j’ai pu questionner.
      Finalement, c’est un infirmier a domicile indépendant qui lui a fait 2 injections dastra zeneka, qui lui a transformer sa petite tumeur bénigne stable depuis 3ans en turbo cancer du sein et elle est parti en 6mois. J’étais a l’étranger pour le travail, je n’ai pu m’opposer qu’à la 3e dose en lui expliquant droit dans les yeux mais il était trop tard...

       
    • C’est avec une certaine émotion que je lis ton post

      J’étais au pavillon H, plus âgé que toi mais mon interne de l’époque m’en a parlé

       
  • À la suite de mon com’ précédent, je précise :

    L’un des énormes problèmes de l’hôpital public, et du secteur public en général, c’est le principe du salaire, qui devrait être évité dès que possible : tu n’es pas payé à l’acte, tu es payé le même salaire quel que soit ce que tu fais.

    Donc en accord avec les lois naturelles de la biologie, tu économises l’énergie, donc tu n’as pas envie de bosser. Sur une équipe de 5, il y en a souvent 3 qui glandent.

    L’hôpital ne survit que grâce aux esclaves externes et internes qui sont continuellement menacés de redoubler leur année s’ils déplaisent à leurs supérieurs (et ça peut aller loin, harcèlement sexuel, etc.).

    C’est ainsi que tu te retrouves à faire des semaines de 100h payées comme un SMIC à 35. Et après on s’étonne que les médecins qui sortent de là quittent la France car on est mal payés...

    Enfin ce n’est que l’un des multiples problèmes de cette structure qui concentre tous les principaux problèmes de notre société...

     

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    • bla bla bla, ce n’est pas un question de salaire mais d’état d’esprit.
      J’habite en Thailande où le service public hospitalier a très certainement bien moins de moyens qu’en France et pourtant, on a les médecins compétents et tout le personnel soignant en nombre et en qualité. les gens qui travaillent dans le public ont une haute considération pour ce qu’ils font : c’est une question de prestige et d’amour du travail bien fait. du coup ils sont nettement plus efficaces que les hôpitaux privés qui coûtent une fortune pour un service uniquement orienté vers le profit et surtout pour vous faire revenir : un vrai scandale. (le seul avantage du privé c’est qu’on n’y attend pas du tout car il y a pléthore de personnel)
      Donc un service public, qu’il soit sanitaire ou autre ne dépend avant tout que de l’ état d’esprit qui y règne et bien sûr d’une saine gestion. la France a perdu toute légitimité pour ce qui est des services publics ( la poste et les hôpitaux en sont un exemple manifeste).
      et pour ceux qui pensent que le manque d’argent est le problème, : le système public hospitalier indien a grosso modo les mêmes budgets que celui de Thailande mais c’est une vraie catastrophe, des mouroirs à ciel ouvert (corruption généralisée pour le corps médical et administratif et petit personnel soignant archi sous payé, donc n’en n’ayant rien à foutre.

       
    • A oaramesh : ce que tu dis n’invalide en rien l’autre post initial. Cela le renforce.

      Quand une société a une haute estime d’une fonction particulière, médecin, professeur, flic, elle la paie à hauteur de la manière dont elle la considère, ou elle lui apporte des avantages. Donc sous-payer un médecin ou un professeur témoigne d’un mépris à l’égard de ces metiers.

      C’est évident que si les salaires sont insuffisants, les gens ont moins envie de faire le métier, ou moins envie de bosser. Et c’est les usagers qui subissent les conséquences, comme dans le cas présent. On peut continuer à bien faire le métier malgré un salaire foireux, mais ça ne dure qu’un temps : à la fin, ça termine en démission, si une dépression n’arrive pas avant.

      Hallucinant cette déconnexion avec le réel et avec la pratique de l’existence et du travail.

      Par ailleurs, on ne peut pas transposer l’exemple de la Thaïlande sur la France : ça n’a aucun sens, pour des raisons de culture, d’état d’esprit, de cadre de vie de la population, et mille autres choses.

       
    • Tu vis dans un univers parallèle mon gars. Les médecins en France sous payes ? Pendant des années, l’entrée des études en médecine a été bloquée par un numerus clausus absurde pour protéger le salaire des médecins babyboomers qui avaient peur de gagner moins si on formait des médecins au prorata des naissances Ce qui est une preuve qu Il n’y a justement jamais eu de problème de médecins sous payes en France.

      Depuis qu’e les médecins boomers sont partis en masse a la retraite, il y a un déficit gigantesque de médecins et la France ....on importe des médecins de l’étranger a cause de cela. Tout le monde ayant pris rendez vous avec un cardiologue ou ayant passé par les urgences récemment a pu s’en rendre compte, meme si les raisons de cela sont obscures pour la plupart des gens. Mais Ce n’est pas que les médecins français se barrent par qu’ils sont sous payes...n’importe quoi.

      Et pendant des années l’entrée en fac de médecine était restreinte via des boîtes a concours et autres "ecuries" ce qui fait que le peu de médecin qui sont passés étaient des fils de Bourges sélectionnés par le porte monnaie de papa maman et par l’esprit de triche officieuse. Et pareil en dentaire. Résultat on a des gens motivés par le pognon , qui refusent de pratiquer a la campagne, et qui ne comprennent pas que tant qu’ils sont étudiants ils sont en formation et ne sont pas là pour gagner des fortunes. 1600 euros pour un interne est parfaitement acceptable dans le monde actuel. Dans 3 ans et pour le reste de sa vie, il gagnera plus de 10 fois plus.

      Mais ne nous étonnons pas. Le profil du système de santé avec maximisation du profit et des médecins millionaires , un système pharmaceutique qui se goinfre et des avocats chasseurs d’ambulance, avec des coûts surmultiplies c est ce qui nous attend. L’américanisation se poursuit.

       
    • @ Paramesh

      Ta réaction face aux commentaires est débile, méchante et inhumaine.

      La France paye mieux c’est BTS, CAP pro que les externes et les internes en médecine. Y’a pas un problème là ?

       
    • A périgourdin : laisse tomber, le mec n’a aucune idée de ce que c’est que de vivre avec 1600e par mois : à Paris, c’est impossible ; dans bcp de villes françaises, pas forcément grandes, tu dépasses à l’aise les 30% d’endettement , et dans bcp, à 500e, t’as 12 cm2 de surface, t’as aucune chance d’avoir une maison, même en location. Evidemment, à ce stade, il te reste à manger, payer tes factures, ton transport si t’es en ville, ou ta bagnole si t’en as une... Autant dire que si t’as un imprévu, la voiture en panne, ou la machine à laver à changer, c’est mal barré, et le 15 du mois, t’es presque sec. Et oublie les deux semaines de vacances en centre, dans le meilleur des cas, ce sera chez les parents dans leur résidence de retraite.

      Et il n’a aucune idée du choc pour un mec, qui a turbiné 7 8 ou 10 ans après le bac, de gagner à peine plus que le SMIC. Idem pour les professeurs, les infirmières, les flics dont les salaires sont insuffisants... Et on pourrait extrapoler à des métiers plus du privé, comme éboueur, agriculteur, ou caissière de supermarché, serveur...

      Tous le métiers centraux dans le cadre d’une société qui fonctionne bien (professeur , flic , médecin etc) sont méprisés par les instances dirigeantes du pays, et le symptôme le montrant est les salaires insuffisants. Logique que les candidats à ces boulots se raréfient ! La si douce et si pure vision selon laquelle on travaille pour l’amour du métier n’existe pas déconnectée du salaire, ou alors, comme je disais, ça ne dure qu’un temps, et les gens démissionnent à un moment, si une dépression n’arrive pas avant, tant la pression au travail est grande, tant la charge de travail est intenable par manque de soutien (des collègues, puisque ya de moins en moins de candidats, et de la hiérarchie, qui ne couvre jamais en cas de problème).

      Évidemment, on peut trouver des mecs qui ne pensent qu’à faire du pognon, mais ce fait aussi est le symptôme que ces métiers sont déconsidérés pour c equ’ils sont fondamentalement, et sont pris pour des métiers à cash, dans une société qui promeut l’argent facile et la toute puissance du marché. Nous ne faisons que récolter les fruits pourris du type de société dans laquelle nous vivons, où tout devient et est, à terme, marchandise à faire du cash.

      Mais personne ne peut rien pour les gens déconnectés du réel et qui refusent de voir la vache dans le couloir.

       
    • Ricco les études sont les études. Tant qu’on est étudiant on est étudiant. tous les étudiants le savent et beaucoup aimeraient être rémunérés sur leurs derniers années d’étude...

      Les internes par principe et par tradition sont nourris et logés pendant leur garde. Dou le nom "d’interne" il me semble. Ce qui enlève pas mal de frais. Ils doivent des gardes très longues et en contrepartie sont a l’hôpital le plus clair de leur temps lors de leur spécialisation pour acquérir l’expérience nécessaire a leur future pratique. Ils auront ensuite le monopole de la pratique de la médecine, qu’ils monaieront fort cher.
      Et il n’y a pas que Paris en France.
      Évidemment que l’on peut vivre a Paris sur la fin de ses études avec 1600 euros. Il y a des logements étudiants précisément pour cela. Que les médecins ou les futurs médecins Osent se présenter devant les français comme des mendiants , il faut avoir un sacré culot et aucune notion des millions de gens dans la détresse dans ce pays. Des jeunes gens a la rue des leur vingtaine ou des vieillards qui vivent avec une retraite de misère et qui choisissent de ne même plus faire soigner leur dents tant ils n’en peuvent plus...

      Dans pas mal de pays les études de médecine sont payantes et très cheres. Pas en France. Le gros du problème a été de faire passer une quantité astronomique de médecins pendant les années du babyboom puis de punir la génération suivante. Et après le départ des baby boomers on est le bec dans leau. Le système est désormais totalement déconnecté de toute réalité. Et il faudra du temps pour reconnecter .

      Avec la crise du COVID on a vu a quel point l’ensemble de la profession médicale a ete complice de ce crime d’État et a accepté notamment d’être soudoyé pour chaque cas COVID déclaré... . Je ne saurais que vous suggérer de vous faire un peu oublier après ce scandale qui mériterait que l’on ressorte la guillotine.

       
    • Perdu : les internes ont le statut d’agent public, et non d’étudiant ! Donc les logements du CROUS, tu peux t’asseoir dessus !
      Et quand bien même c’était possible, jamais le dossier ne serait accepté, étant donné que le CROUS croule sous les demandes et qu’il privilégie évidemment les étudiants les plus modestes.

      Il faut savoir avant de parler : "je pense que" "il me semble" n’a pas sa place sur des sujets pareils.

      Et puis pour dire qu’à 1600e, on peut vivre à Paris, il faut vraiment ne rien y connaître pour dire une telle ineptie.

      Je me répète : personne ne peut rien faire pour les gens déconnectés du réel.

       
    • Rocco les internes sont des étudiants il faut pas nous prendre pour des prunes . Ils sont payes
      A la hauteur de ce que peut le système. Il y a d’autres études longues ou les étudiants ne sont même pas payés.
      Et avec des logements étudiants a 900 euros sur Paris en moyenne on peut vivre avec 1600 euros, en dehors du crous. Là encore moi je n’ai pas parlé de crous. C’est toi. Rien de ce que j’ai dit est faux. On n’est pas sensé vivre en cador quand on est encore apprenti. Même quand on a le melon des étudiants en médecine apparemment.mais tu devrais essayer quand même de voir avec le CROUS. On sait jamais. Jai dans l’idée (encore une fois une intuition, mais je me trompe assez rarement) que vivre dans une petite chambre de cité U n’attire pas trop les internes. Vu que 1600 euros ça les choque deja...

      Ensuite j’ai dit "interne vient il me semble du fait qu’ils sont traditionnellement nourris et logés a l’hôpital pendant leur garde".
      Ce "il me semble" vient de la. Car je n’ai pas pu retrouver la source en écrivant le message mais c’est ce que j’avais entendu il y a longtemps. Soit tu me le dis que ce n’est pas vrai et que "interne" ne veut pas dire cela. Et je te serai reconnaissant de m’apprendre quelque chose. Soit tu t’abstiens.

      Mais ces jérémiades de privilégiés sont très lassantes sinon. Tu arriveras a faire pleurer personne mon grand...oser prétendre que les médecins français se barrent en masse parcquils sont sous payes c’est bien de toi ? Ça va bien dans ta tête ? Il y peut être de quoi consulter...

       
    • Le logement étudiant c’est le CROUS. Sinon, c’est le "normal". Et va vivre avec 1600e et 900e de loyer, on en reparle. Et non, l’aide des parents, ça ne compte pas.

      À partir de là, tout ce que tu dis est faux et inepte, comme je l’ai montré, tout comme tu n’as pas compris l subtilité du propos au niveau de la tendance de certains de considérer le métier comme une machine à cash (c’est l’esprit du temps, dirait Hegel).

      Laisse tomber, on ne peut rien pour toi.

       
    • Pour compléter : les " je pense que" "tu devrais quand même" (tenter le crous avec 1600e par mois) (mdr) "il me semble" dont tu es coutumier, en tant que déconnecté du réel, témoignent par soi même de tes inepties et du fait que tu parles sur du vent et des préjugés éculés.

       
    • Le pire c’est quand tu lis pour le restant de sa vie il gagnera 10 fois plus soit 16000 euros…tu dois parler vraiment d’une certaine caste pas des médecins de la base…
      ou vraiment tu n’en connais aucun…
      Tintin, pas médecin, qui les aime pas spécialement mais qui reconnaît quand même les sornettes débitées…

       
    • Tintin les internes (puisqu’on parlait d’eux) deviennent des médecins spécialistes. Et ils font partie de la classe des personnes gagnant le plus en France. Un chirurgien orthopédiste gagne en moyenne 150000 euros en France annuellement. Alors c’est la partie haute du panier mais c’est un fait.bet plus tard dans leur carrière c’est bien plus que cela.

      Les médecins d’une façon générale , une fois leurs études finies, font partie des professions de la très bonne bourgeoisie. Ce qui me paraît normal. Et ce que tout le monde sait . Par contre le nier est un peu bébête. De même que tant que l’on est apprenti on n’a pas a s’enrichir. Le but est de finir la derniere ligne droite.

       
    • Encore perdu ! L’internat à l’hôpital est également obligatoire pour les généralistes. Donc tous les internes ne deviennent pas spécialistes ! Encore une ineptie.

      Une autre est de considérer le niveau de vie des médecins en prenant en compte un exemple qui t’arrange : les spécialistes en cardiologie, les chirurgiens etc.

      Pour résumer : tu ne sais pas que le logement appelé logement étudiant est géré par le CROUS et soumis à conditions d’attribution ; tu ne connais pas la différence entre le statut étudiant, du point de vue des organismes publics type CAF OU CPAM (les internes n’ont pas ce statut étudiant, même s’ils étudient quand même) et le fait de suivre des études en actes (un salarié peut suivre des études à l’université, à distance ou sur place, lors de son temps libre, et il restera avec un statut de salarié, et n’aura pas celui d’étudiant).

      Ça fait beaucoup pour qqn qui pond des torchons interminables et vides, fondés sur des "il me semble", des préjugés vus et revus et des biais de confirmation.

       
    • Ricco pour la énième fois je t’ai donné les chiffres hors CROUS sur Paris, de locations a des étudiants. Dans le privé . Ce qu’on appelle locations étudiantes. C’est enfantin. La logique est exclue des études médicales ? Ce serait ballot...

      Le CROUS loue pour beaucoup moins que 900 euros mensuels...et tu sous-entend qu’avec 1600 euros tu es exclu de la possibilité de louer au CROUS ? Parce que c’est sous condition de resources...Peut être aussi a cause de la feuille d’imposition de papa maman, s’ils habitent dans le coin... ?

      Et d’ailleurs pourquoi donc l’aide de papa maman, si ils peuvent le faire, serait elle exclue ? Vous êtes les seuls étudiants a avoir cette réflexion...vous êtes encore en formation.

      Pour ta gouverne, moi en troisième cycle j’avais significativement moins que 1600 euros par mois, aucune nuit d’hébergement et aucun repas pris en charge.et comme faire des études est un privilège je ne m’en suis jamais plaint. tu imagine bien (ou pas apparemment vu ton égocentrisme) que je parle de quelque chose que j’ai vecu. Ca ne me serait pas venu a l’esprit de me plaindre de cela. et tu ne parle jamais du fond. Tu nous a pas dit si ton hôpital universitaire te donnais a manger . Ou des tickets restaurant ou que sais je... Ça m’intéresse . si tu disais que "non. Aucun repas n’est pris en charge..".ce serait intéressant et je me coucherais moins bête.

      pas plus que la raison de déficit de médecins en France du a un numerus clausus qui était beaucoup trop serré sur toute une génération, comme l’histoire la démontré et ce que tout le monde pouvait anticiper, tout ça pour protéger le pouvoir d’achat des médecins en place. On a entendu ta théorie du brain drain du a un déficit d’argent pour les médecins en place. Sans aucune preuve et sans aucun chiffre. Mais tu nous a pas parlé de numerus clausus. C’était une excellente idee ? Ça ’a rien a voir avec le problème actuel selon toi ? J’aimerais ton point de vue la dessus.

      Les études médicales coûtent beaucoup a la collectivité , car payer les professeurs de médecine cela coûte très cher, tout comme le système hospitalier. Vous êtes dédommagés lors de votre internat. Ce n’est pas une phase pour s’enrichir encore. Un peu de patience petit scarabée...

       
    • Ricco. Tes messages sont aussi longs que les miens si ce n’est plus .....mdr....tu aimes pas trop quand on est pas d’accord avec toi. Dis donc.
      Oh la vache...haha...
      Et je vais pas te donner des exemples qui ne vont pas dans le sens de mon message le ravi de la crèche... Mais tu peux sortir la rémunération moyenne d’un généraliste en 2024 pour contre argumenter si tu veux... Évidemment tu ne vas pas le faire. Ça va pas dans le sens de ton argumentaire non plus.

      Et non. 900 euros c’est ce que dépense en moyenne un étudiant a Paris pour sa chambre où son studio, hors CROUS . C’est moi qui ai sorti le chiffre donc je sais d’où il vient...je t’accorde que 1600 euros ce n’est pas énorme. Mais on est apprenti ou on l’est pas .et il y a beaucoup de gens avec encore moins y compris chez les étudiants.

       
  • L’essentiel n’est il pas que les organes puissent arriver frais et commercialisables.....ailleurs..... ????

     

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