Non je pense que c est plutot le plaisir d’avoir retrouver leur chien perdu et là quoi de plus normal que de le cajoler (idem pour chat comme dirait notre ami Pierre J....).

Maintenant cela ne signifie nullement qu’on ne fasse plus attention au SDF à coté de chez nous, bien évidement...

ça fait référence au film stalker de Tarkovski, mais je ne comprends pas bien le sens de ce dessin

Ça veut dire qu on a un problème spirituel et affectif parce qu on reporte sur les animaux ( souvent très aimables cependant) l affection qu on a du mal à donner aux humains ( voir les maisons de retraite ou les vieux isolés, notamment c est quelque chose qui choque énormément les étrangers).
Ça fait référence aussi peut être a l actualité : la femme et la fille s attachent et accueillent un jeune être en bonne santé et plein de vie, mais le vieux , qui devrait être plus proche d eux tout de même , est misérable tout seul.

Titre du dessin :
"L’indifférence en bonne conscience"

ce serait émouvant si c’était vrai. Je n’ai pas encore eu l’impression que les enfants de France se trouvaient particulièrement blessés dans leur Amour pour leur pays à cause du "devoir de Mémoire". Ils en raffolent et en ont plein les babines. Ils dénoncent sur Facebook, pleurnichent effectivement sur l’antisémitisme et toutes ces conneries, renient père et mère pour avoir le droit à être considéré comme "un juste parmi les justes", etc.
Ce n’est pas sur les enfants que cela pèse, mais sur les aïeuls, les morts.

@Survivant
Oui, aussi, hélas

Survivant, remet l’enfant à sa place, il ne peut pas être responsable de ce qu’on lui met dans le crane ! Un peu de bon sens ! Paix et Patries.

@ survivant

C’est parce que dans leur naïveté, ils n’ont pas conscience que pour régler les injustices en France (et ailleurs) actuellement, il faudrait un surtout nationaliste, cadre amène de promouvoir une réelle progression sociale. Or pour que le patriotisme nationaliste devienne de plus en plus populaire, l’apprentissage scolaire quasi civique de la culpabilité, de la peur irrationnelle et de la honte des errances du "roman" national (colonisation et collaboration essentiellement, et aujourd’hui le prétendu très mauvais traitement des migrants/réfugiés, on ne sait pas trop) constitue une prison ou du moins un frein psychologique. Ils n’ont pas encore connectés les liens, voilà tout. Une fois qu’ils commenceront à entrevoir cette réalité, à l’adolescence probablement, pour certains d’entre eux au moins, ils se tourneront vers E&R ou affiliés vraisemblablement.

@Survivant

Je suis l’auteur du dessin. Le Prieur a bien résumé l’idée, on leur fait porter dès le plus jeune âge les rouages psychologiques empêchant l’amour patriotique. Même s’ils n’en ont pas conscience ils le portent, et cela les éloigne de la vérité. La meilleure preuve c’est que plus tard ils devront faire un véritable effort et travail de conscientisation pour pouvoir décider de se débarrasser de ce sac remplis de pierres.

J’ajouterai que c’est aussi en prévison des voyages scolaires obligatoires qu’ils voudraient mettre en place sur les lieux de Mémoire, avec un grand M. Je ne m’arrête pas à maintenant. Tu apportes cependant une analyse complémentaire intéressante et je t’en remercie.

Fraternellement.

Fraternellement.

@survivant

L’année de troisième, en français comme en histoire, est dédiée au sujet sacré. Visite de camp de vacance avec chambre à air, témoignage de rescapée, visionnage de Nuit & Brouillard, visite du mémorial, inauguration de stèle commémorative, et évidemment subventions départementales et municipales pour tout ça. J’ai résumé une année de collège public en ZEP dans le 19ème arrondissement de Paris. C’est pas lourd, c’est insupportable.

Il n’en demeure pas moins @survivant que l’essentiel, à savoir la responsabilité, demeure et repose sur les épaules des parents. Il y a tout de même un ordre des choses. Et c’est cela qu’illustre à mon sens l’idée qui sous-tend cet excellent dessin et que semble confirmer l’auteur lui-même. Sans même parler du fait que de très jeunes enfants, voire des collégiens, qui gloseraient sur l’antisémitisme ou les heures les plus sombres sur Facebook, il ne doit pas y en avoir des masses !!!

mon message réfutait seulement le terme "émouvant". Ce serait émouvant si ces enfants en souffraient, mais ce n’est pas le cas, ils s’en foutent comme de leur avant-dernier portable.
le degré d’attention est suffisamment bas aujourd’hui. Ils vont visiter les camps comme on va en sortie de classe. La plupart au collège doivent rigoler entre 2 sermons. Ce n’est que vers 20 ans qu’ils useront de ces "histoires" pour s’accuser l’un l’autre, et s’assurer d’être du côté des gentils contre les méchants.
D’autres adhèrent plus sincèrement, et on les retrouvera, plus tard, signataire des livres d’or dans tous les musées dédiées de France, à mater les émissions sur "l’innommable...". Mon père est un de ces enfants, qui voue une certaine passion à cette époque, un peu sur la guerre elle-même, mais aussi et surtout sur l’horreur de la SHOAH. Il y en a bcp de sa génération des comme ça, je ne comprend pas trop cette attirance (morbide ?) même si j’aimerais l’interpréter comme une de ces fascinations millénaires et très païennes pour la guerre, l’horreur, les grands événements fantastiques, ceux qu’ils n’ont pas vécu, eux les "citoyens de la paix européenne". Mais cette ambiguïté me parait un peu grosse. Non je pense que c’est simplement un goût pour l’Histoire, l’Histoire du mal, des hommes. Ils se sont appropriés cette tragédie, ils ne savent pas que pour les juifs, ils en sont plus ou moins l’auteur, l’auteur possible, à rebours, sauf à rejeter violemment tout ce qui de près ou de loin sera accusé d’antisémitisme. Chaque génération avait peut-être un respect pour la souffrance de ses pères, mais aujourd’hui la souffrance des pères français est occultée par cette souffrance particulière des minorités, et en particulier de LA minorité qu’on ne peut pas nommer.
Ils n’en comprennent ni n’en sentent le poids. Celui qui peut le sentir, c’est celui qui a déjà jeter le cartable, et qui regarde (et subit parfois) les autres, impuissant.

Cela ne change en rien le fait qu’il ne faut pas inverser les responsabilités et que les enfants, puis ados puis etc, ne sont pas les responsable en première instance du fait de se faire consciencieusement bourrer le mou dès leur plus jeune âge.

réponse Hors Sujet Eric, merci de lire et de comprendre les échanges

@Survivant

J’avais "tiqué" sur le premier message. Le second est excellent et lève toute ambiguïté.

@ Survivant

Ceci dit même si la souffrance est différée, elle n’en est que plus cruelle. Cette propagande diabolique agit comme un venin destructeur d’autant plus terrible que seulement très peu de sujets pourrons au prix de multiples efforts (parfois contre leurs proches) retrouver cette dignité qui leur avait été confisquée.

Merci beaucoup.

Hariel

Merci beaucoup pour le sablier. Et en effet le dessin de l’enfant est juste excellent !

Hariel

@NouvelleFrance Ikea était déjà un précurseur en la matière.