Mes chers compatriotes,
L’heure, est grave !
En effet, d’après les responsables de La Voix du Nord ; un canard qui boite d’autant plus fortement de l’arrière, depuis ce week-end. D’après, vous dis-je, ces menteurs professionnels, inscrits à ce titre, au registre de commerce, un vent de jalousie souffle sur tous les autres établissements culturels de Roubaix, suite à la publicité retentissante qui vient d’être faite à l’un d’entre eux ; « la Condition publique » ; en raison de l’immense succès populaire de la manifestation qui s’y est tenue, ce samedi 27 janvier 2018.
Et pour cause !
Ami de longue date de l’humoriste Dieudonné, le responsable de cet établissement ; Jean-Christophe Levassor ; a eu l’idée suivante, pour contrer l’ordre manifestement illégal que Guillaume Delbard, le Maire de Roubaix, lui avait donné, d’interdire au gorille susnommé de s’y produire ; « personæ non grata » qu’il est, Dieudonné, depuis qu’il s’est lancé dans un programme d’aide à la réinsertion de détenus condamnés à de longues peines, dont le terroriste Carlos, Patrice Alègre (une ex-star du X amateur toulousain, et tueur en série très très vilain), Igor X (un Bulgare scatophile qui a mangé ses enfants), Alfredo Straniéri (un jardinier plutôt nécrophage, lui), et Germain Gaiffe-Cohen, son directeur de la publication, alias « Le dépeceur de Montauban », une entreprise, soi-disant d’utilité publique, dans laquelle il s’est lancé – non mais rendez-vous compte du culot qu’il a, cet animal ! – cela alors que lui-même a été condamné à maintes et maintes reprises par la justice, notamment pour stationnement interdit, et pour exercice illégal d’un droit de cuissage périmé.
Et cette idée lumineuse, ingénieuse et surtout impossible à contrer, qu’il a donc eue, Jean-Christophe Levassor, pour contrer cette discrimination négrophobe, affichée par celui qui, de par ses fonctions de premier magistrat de la ville, se croyait son seigneur et maître, et ignare qu’il est de la malice, du courage, et surtout du sens du sacrifice, qui l’habite au plus profond, Jean-Christophe Levassor, ce Jean Moulin dans l’âme a eue l’idée suivante, pour la contrer, cette volonté délictuelle de s’opposer à ce que Dieudonné M’Bala M’Bala, puisse se produire, dans ce qu’il considère être « sa » ville, ce connard, fût-ce au zoo municipal.
Tout d’abord, afin d’éviter d’éveiller, les soupçons de sa hiérarchie, concernant son absence, Jean-Christophe Levassor a fallacieusement avancé qu’il devait subir une intervention chirurgicale, à l’anus, en l’occurrence, pour se faire retirer les horribles varices hémorroïdaires dont il souffre ; ça c’est la vérité ; depuis qu’il a décidé – et là aussi c’était extrêmement courageux ! – de se nourrir exclusivement de quenelles sauce Red Hot Chili Paper ; « la spéciale Robert Faurisson », comme on l’appelle ici, cet historien controversé étant son idole, son modèle, son mentor, même, à Jean-Christophe Levassor : n’ayons pas peur de dire la vérité !
Et arrivé à Saint-Lubin-de-la-Haye ; au domicile de Dieudonné, où, évidemment, il a été accueilli en héros ; il l’a lui a soumise, Jean-Christophe Levassor, son idée, à son frère d’armes : réserver la salle de spectacle, non pas au nom des Productions de la Plume ; sa société de production habituelle ; mais d’une autre société, une société inconnue rue Laurisson, et dont, dès lors, il pourrait dire ensuite, qu’il ne savait pas, qu’il ignorait, Jean-Christophe Levassor, qu’elle était en lien avec son associé secret en potacheries.
Et fin stratège qu’il est, notre Jean-Christophe Levassor avait donc soigneusement préparé son coup.
Mais il n’a pas non plus manqué, d’ajouter une touche éminemment humoristique à la cabale.
Je m’explique.
Premièrement ; et étant donné que les quenelles que sert Dieudonné, sont supposées ne pas être comestibles ; c’est avec les statuts d’une société de cosmétiques, que Jean-Christophe Levassor s’est présentée en Bamboulie, des statuts que, dès lors, Noémie Montagne, la compagne de l’ennemi comique numéro un, a juste eu à dater et signer, et à faire dûment enregistrer, pour que cette société soit en conformité avec la loi, une société pour laquelle, en outre, lui qui pense à tout, Jean-Christophe Levassor a trouvé un nom amusant :
« L’esprit de la Forêt. »
Et deuxièmement – et c’est évidemment ce qui nous a fait le plus rire ! – voilà quel est le produit cosmétique que Jean-Christophe Levassor a suggéré de mentionner, comme étant le produit phare de la marque :
la vaseline « DANTONKU. »
Et attendez : ce n’est pas tout ! Oh que non !
Car avec Jean-Christophe Levassor : quand y en a plus, y en a encore !
Dans l’intitulé complet de la publicité qu’il a rédigée, Jean-Christophe Levassor précise ceci à cet égard :
« Grâce à la vaseline DANTONKU, glissez autant de quenelles que vous voulez, dans le cul du système. Et pour chaque tube de vaseline DANTONKU acheté, une boite de suppositoires Alain Soral offerte. »
D’ailleurs, dépêchez-vous, si vous aussi vous voulez pouvoir vous procurer, ce produit qui est d’ores et déjà collector, car vu le nombre hallucinant de commandes que nous avons reçues, rien que durant ce week-end, nous allons être en rupture de stock très rapidement.
Et ça, oui, mon cher Jean-Christophe Levassor : je peux vous le jurer !
Au fait, si je dis « mon cher », à propos de ce brillantissime membre de la Résistance, c’est parce que, ce qu’il a exigé, à la fois pour la fourniture de cette géniale idée, la tenue du spectacle, et la vente des produits dérivés ; ce que Jean-Christophe Levassor a exigé en échange, ce n’est pas moins, tenez-vous bien ! que 50 % des bénéfices.
Mais bon, étant donné qu’il a fourni également, le service après-vente, il ne les a pas volés, Jean-Christophe Levassor, ses 50 %.
En effet, et faisant là, magnifiquement étalage, de talents de menteur, dignes d’un très haut responsable politique, voici quelle est la version officielle, qu’il a servie à la presse, et cela alors que, pourtant, Frédéric Minard, l’adjoint au Maire de Roubaix en charge de la Culture, se trouvait juste à côté de lui, au moment des faits :
« Je ne connais pas personnellement ce Monsieur Dieudonné : je le jure ! Et je ne partage pas la totalité des points de vue, dont il fait part habituellement, notamment la remise en cause, de l’effectivité véritable, de l’aboutissement du programme spatial américain, programme qui a permis, nous dit-on, que Lance Armstrong remporte une étape du Tour de France sur la Lune. Mais je suis fier d’appartenir à un pays qui a dit non, qui a dit non ! qui a dit non ! Qui vaillamment s’est opposé à ce qu’un obstacle puisse être mis à la liberté d’expression, au nom d’un adoubement de la France au sionisme. Oui, j’ai désobéi ! Oui, j’ai refusé de suivre les ordres ! Oui, j’ai pissé dans mon froc ! Mais tel était mon destin. Tel était mon devoir. Et s’il fallait que je le refasse, je le referais ! Que je trépasse si je faiblis ! Vive la République ! Vive la France ! Et allez tous vous faire enculer ! »
Ah ça : Bravo à toi, Jean-Christophe Levassor !
Très sincèrement : même moi, je n’aurais pas fait mieux.
En cela, soit bien sûr assuré, du plein et entier, du total et indéfectible soutien, de tous les membres de l’Atelier de chansons potaches, et à perpétuité.
Et sache aussi que, bien entendu, nous témoignerons en ta faveur, lors de ton procès, et ceci qu’importe que notre honneur ait à souffrir de voir nos noms associés au tien : dans l’adversité, tous les combattants de la liberté sont frères.
Donc pour l’officier. Peloton, attention !
Garde-à-vous !
Trois, quatre.
(chanter cette chanson militaire, L’hymne du peloton 62, 88-02, à Carpiagne)
« Si tu crois en ton destin.
Si tu crois aux lendemains.
L’ami faut pas hésiter : prend ton sac, et vient, sauter.
Avec nous tu pourras marcher, tu pourras, être et, durer.
Pour aimer, et pour, souffrir.
Y’a pas deux moyens, de trouver, tout ça :
pour toi sans aucun doute, viens, chez les, paras ! »